Lecture en commun - John Kennedy Toole : La conjuration des imbéciles I + II

Je suis d'accord pour dire aussi qu'il ne faut pas le lire trop vite. Je m'en suis aperçue à un moment et maintenant, je ralentis un peu.

Pas le temps ce soir de mettre mes impressions, il est un peu tard mais je reviens demain.

Ah la la z'allez me donner envie de le relire...

Au fur et à mesure que j'avance dans cette lecture, je ne suis plus aussi compatissante pour la mère d'Ignatius et je me demande même si son alcoolisme de plus en plus probant, n'est pas un peu responsable de l'état d'Ignatius (entre autres, évidemment). A-t-il cherché à fuir la réalité à cause de cette mère vraiment abusive ? Mais il est clair que celle-ci maintenant souhaite s'en débarrasser au plus vite, surtout après sa rencontre avec le vieil homme. Ils entretiennent de drôles de rapports ces deux-là (mère et fils), amour, haine, on ne sait pas très bien.

Je me demande aussi si Ignatius est amoureux de Myrna. Elle m'éclate complètement Myrna avec son militantisme débridé. Le sauvetage, surtout sexuel il semblerait, d'Ignatius qu'elle entreprend vaut vraiment le détour. J'adore leur correspondance, elle s'y prend parfaitement pour mettre Ignatius hors de lui mais en même temps, il aime ça. Je suis curieuse de savoir comment leur relation va évoluer (ou se terminer).

Queenie a écrit:

Ah la la z'allez me donner envie de le relire...

c'est trop bon c'est trop bon

Epi a écrit:

Au fur et à mesure que j'avance dans cette lecture, je ne suis plus aussi compatissante pour la mère d'Ignatius

oui.. et je pense que je suis déjà un peu plus loin dans le livre.. elle semble vraiment incapable de prendre en main sa propre vie sans qu'Ignatius reste toujours son nombril autour duquel elle veut tourner..
chapeau bas pour Santa, son amie qui essaie et essaie et essaie de la sortir de sa maison et de ses pensées..

Epi a écrit:

J'adore leur correspondance, elle s'y prend parfaitement pour mettre Ignatius hors de lui mais en même temps, il aime ça. Je suis curieuse de savoir comment leur relation va évoluer (ou se terminer).

oui.. il adore se complaindre des lettres qu'elle envoie - mais il n'a qu'une idée - lui répondre.. et même faire des actions dans sa vie pour lui prouver qu'il peut faire mieux qu'elle..
aussi curieuse comment cela va aboutir

Oui, le personnage de Santa me fait bien rire également (mais franchement, quel personnage n'est pas drôle dans ce roman?). C'est la matrone italo-américaine pleine de bon sens, et en anglais sa manière de parler à elle aussi est haute en couleurs!

Myrna et Ignatius, c'est le mariage de la carpe et le lapin, les contraires qui s'attirent ! La première étant d'un altruisme débordant et naïf et le second complètement misanthrope.
Les lettres de Myrna sont marrantes car d'une certaine manière, verbeuses et pleines de références un peu pédantes (psychanalyse), elles sont le pendant des élucubrations d'Ignatius.
Mais ce qui les rapproche aussi, c'est que tous les deux s'inscrivent bien dans leur époque des 1960s en remettant en question l'ordre établi et la société. De façons bien différentes, rétrograde pour Ignatius, progressiste pour Myrna.

Nezumi a écrit:

(mais franchement, quel personnage n'est pas drôle dans ce roman?).

je vais les regretter tous après cette lecutre

Nezumi a écrit:

Mais ce qui les rapproche aussi, c'est que tous les deux s'inscrivent bien dans leur époque des 1960s en remettant en question l'ordre établi et la société. De façons bien différentes, rétrograde pour Ignatius, progressiste pour Myrna.

ah oui..
et j'ai bien aimé le passage sur la méthode de vote de la mère d'Ignatius

J'aime beaucoup également Myrna, et je me délectais en lisant ses lettres envoyées à Ignatius
Myrna a une importance cruciale dans cette histoire, la fin se terminant sur les chapeaux de roues d'ailleurs

kenavo a écrit:

Epi a écrit:

Au fur et à mesure que j'avance dans cette lecture, je ne suis plus aussi compatissante pour la mère d'Ignatius

elle semble vraiment incapable de prendre en main sa propre vie sans qu'Ignatius reste toujours son nombril autour duquel elle veut tourner..

Et maintenant, cette histoire que Santa lui met dans la tête, l'hôpital psychiatrique ! J'adore comment Santa présente cela, une bonne douche froide, quelques petits coups d'électricité et hop ça repart Ca fait peur quand même mais c'est vrai que dans les années 60, ces traitements étaient encore considérés comme utiles et une façon rapide de régler certains problèmes...

Kenavo a écrit:

Nezumi a écrit:

Mais ce qui les rapproche aussi, c'est que tous les deux s'inscrivent bien dans leur époque des 1960s en remettant en question l'ordre établi et la société. De façons bien différentes, rétrograde pour Ignatius, progressiste pour Myrna.

ah oui..
et j'ai bien aimé le passage sur la méthode de vote de la mère d'Ignatius

Ah oui, cette façon de voter mais elle en vaut bien une autre après tout

Epi a écrit:

J'adore comment Santa présente cela, une bonne douche froide, quelques petits coups d'électricité et hop ça repart Ca fait peur quand même mais c'est vrai que dans les années 60, ces traitements étaient encore considérés comme utiles et une façon rapide de régler certains problèmes...

oui.. dans ce temps ils avaient de drôles d'idées sur les effets de ces traitements

et avec des petits détails, il positionne quand même bien son roman dans une certaine époque - sans que le livre perd d'attirance ou prend une ride depuis.. c'est toujours rafraichissant à lire

sentinelle a écrit:

J'aime beaucoup également Myrna, et je me délectais en lisant ses lettres envoyées à Ignatius
Myrna a une importance cruciale dans cette histoire, la fin se terminant sur les chapeaux de roues d'ailleurs

C'est vrai que Myrna est savoureuse et délicieusement "mouche du coche" envers notre Ignatius! Et ses lettres, comme les réponses d'Ignatius, sont excellentissimes!

Je m'aperçois que j'ai un important retard dans la lecture: je n'en suis qu'au chapitre HUIT
J'ai adoré la séance de bain relaxant d'Ignatius et le dialogue entre lui et sa mère à travers la porte. Comme marchand de hot-dog, Ignatius n'est pas au top....il dévore sa marchandise!!!
Quant à notre Mancuso il est désespérement à côté de la plaque dans son boulot....dire qu'il aurait pu arrêter Georges!!! Et Ignatius qui a un rôle encore dans ce raté par livre interposé! J'ai ri mais j'ai ri!
Et la pauvre Trixie!!!
On se demande où l'absurde va s'arrêter....c'est génial!

Ignatius pourrait faire partie du nouveau fil "et si on traversay":


Pardon à ceux d'entre vous qui seraient intéressés à découvrir les dernières nouvelles falotes du commerce des francforts,
ils resteront sur leur faim.

kenavo a écrit:

Ignatius pourrait faire partie du nouveau fil "et si on traversay":


Pardon à ceux d'entre vous qui seraient intéressés à découvrir les dernières nouvelles falotes du commerce des francforts,
ils resteront sur leur faim.

C'est bien de mettre des ptis bouts de textes. Parce que moi j'en avais un souvenir de truculerie (ouais c'est un néologisme tout nase mais j'ai la flemme!) des mots. ça abondait débordait pullulait s'emportait embarquait chavirait posait
non ?

Des bouts de textes!

Queenie a écrit:

Des bouts de textes!

faudra demander un peu plus poli

kenavo a écrit:

Queenie a écrit:

Des bouts de textes!

faudra demander un peu plus poli