Balades vers des sommets .....littéraires

Steven,
ces photos sont magnifiques et rendent si bien ce paysage du pays basque. Merci de les partager avec nous.
Il y a une éternité que je ne suis plus passée dans la région, ta rendonnée me donne de ces envies ...

Steven...tes photos sont très belles et tes mots inspirés...Merci du partage!

Beau paysage, tu fais de belles photos, tu dois avoir un très bon appareil.

rivela a écrit:

Beau paysage, tu fais de belles photos, tu dois avoir un très bon appareil.

J'ai un appareil numérique, qui date de trois quatre ans. J'hésite à investir dans du matériel de meilleure qualité. Mais le prix me fait hésiter... Le prix et le poids de ce qu'il faudrait porter lors de ces balades. Alors je me contente de ce que j'ai.
Merci pour le compliment.

de très belles photos encore Steven !

Il me semble que ces chevaux sont une race particulière, j'en ai vu dans les montagnes de l'Ariège au fond d'un cirque.

Je ne sais pas Bedou, pour les chevaux.

Je dépose ça ici, petit avant goût d'une balade entre rocher et brouillard :

Le chemin de la mâture en valée d'Aspe.

Citation :

L'azur
De l'éternel Azur la sereine ironie
Accable, belle indolemment comme les fleurs,
Le poëte impuissant qui maudit son génie
A travers un désert stérile de Douleurs.

Fuyant, les yeux fermés, je le sens qui regarde
Avec l'intensité d'un remords atterrant,
Mon âme vide. Où fuir ? Et quelle nuit hagarde
Jeter, lambeaux, jeter sur ce mépris navrant ?

Brouillards, montez ! versez vos cendres monotones
Avec de longs haillons de brume dans les cieux
Que noiera le marais livide des automnes,
Et bâtissez un grand plafond silencieux !

Et toi, sors des étangs léthéens et ramasse
En t'en venant la vase et les pâles roseaux,
Cher Ennui, pour boucher d'une main jamais lasse
Les grands trous bleus que font méchamment les oiseaux.

Encor ! que sans répit les tristes cheminées
Fument, et que de suie une errante prison
Eteigne dans l'horreur de ses noires traînées
Le soleil se mourant jaunâtre à l'horizon !

- Le Ciel est mort. - Vers toi, j'accours ! Donne, ô matière,
L'oubli de l'Idéal cruel et du Péché
A ce martyr qui vient partager la litière
Où le bétail heureux des hommes est couché,

Car j'y veux, puisque enfin ma cervelle, vidée
Comme le pot de fard gisant au pied d'un mur,
N'a plus l'art d'attifer la sanglotante idée,
Lugubrement bâiller vers un trépas obscur...

En vain ! l'Azur triomphe, et je l'entends qui chante
Dans les cloches. Mon âme, il se fait voix pour plus
Nous faire peur avec sa victoire méchante,
Et du métal vivant sort en bleus angelus !

Il roule par la brume, ancien et traverse
Ta native agonie ainsi qu'un glaive sûr ;
Où fuir dans la révolte inutile et perverse ?
Je suis hanté. L'Azur ! l'Azur ! l'Azur ! l'Azur !
Stéphane MALLARME

Fil qui va s'ouvrir de nouveau avec le retour de la saison des balades.

Citation :

L'alpinisme est l'art de partir à pied à la conquête des cimes - quitte à s'aider des mains au besoin, car même si l'escalade en est le point fort, en règle générale l'ascension est avant tout affaire de déplacement pédestre (les bons grimpeurs grimpant avec leurs jambes dans toute la mesure du possible, on pourrait dire de l'escalade qu'elle est l'art de la marche à la verticale). Sur les pentes les plus escarpées, le rythme régulier et semi-conscient des jambes ralentit, chaque pas exige de prendre une décision relative à la direction et à la sécurité, et l'activité toute simple de la marche se transforme en talent très spécialisé qui requiert souvent un matériel sophistiqué. Mon propos porte ici sur l'alpinisme, dont l'ecalade est indissociable, et laisse délibérément de côté la discipline particulière qu'est l'escalade en dehors de l'alpinisme. On trouvera peut-être ce parti pris artificiel mais il me paraît justifié.
L'escalade per se représente un canyon latéral d'exploration récente dans l'histoire de l'alpinisme, discipline, ou sport, dont la technique s'est sans cesse affinée pour permettre l'ascension de parois a priori inabordables. La difficulté de l'escalade n'est pas fonction de la longueur du parcours ; elle vient de ce que chaque geste ou presque pose un "problème" dont la
solution passe par une application de tous les instants et un entraînement assidu. Par ailleurs, si traditionnellement l'alpinisme rallie les amoureux des paysages montagnards, la technicité de l'escalade ménage de tout autres plaisirs. L'imagination, depuis le XVIIIe siècle, se représente essentiellement la nature sous la forme de paysages, autrement dit de scènes observables à une certaine distance, alors que l'escalade oblige à un face-à-face avec la roche et suppose donc un engagement très différent. Les perceptions tactiles, la sensation de la pesanteur des corps (de leur mortalité aussi, parfois), les joies cinétiques d'un déplacement à la limite du possible favorisent sans doute une expérience de la nature tout aussi valable, quoique moins insérée dans la culture. Enfin, marcher encourage cet état de conscience particulier entre vigilance et flânerie, où l'espace parcouru n'est pas toujours présent à l'esprit. L'escalade, en revanche, mobilise suffisamment l'attention pour qu'un guide m'ait déclaré: "Il n'y a que quand j'escalade une paroi que j'arrive vraiment à me concentrer." L'escalade se suffit à elle-même; l'alpinisme concerne toujours aussi la montagne. Rebecca Solnit "L'art de marcher"

Tout ça peut prendre dix minutes ou des heures... Plus sûrement des heures si on s'arrète là et qu'on se laisse aller à regarder défiler les nuages et le temps :

Le circuit des laquettes de la réserve du Néouvielle n'est guère exigeant. Comme souvent il y a du mond,e mais dès qu'on prend le temps, qu'on s'écarte un peu et qu'on s'arrête pour voir, on n'entend plus que l'eau et le vent. Seul !





Pas tout à fait seul en fait :

Mais suffisament pour rêver.


Je reviendrai en parler demain soir.

Je m'apprête à passer la troisième saison privé de cet immense plaisir de la balade en montagne. Je lirai le fil avec un peu de nostalgie.
tendons, en particulier d'Achille, bouzillés par la prise d'un médicament

oh ! un grand plaisir que la saison reprenne Steven

merci !!

c'est d'un calme !

à te suivre

Encore merci pour ces superbes vues Steven...

On attend la suite!

(Trop mimi la dernière...)

Steven tes photos sont sublimes et le paysage l'est encore plus

J'y reviens, un peu plus tard que prévu ; depuis je suis retourné en haut, vers ailleurs.

Mais lors de la balade présentée plus haut, la végétation m'a enchanté, notamment les orchidées sauvages :







Mais le mélange eau/rocher m'enchante aussi, comme la fusion de deux éléments opposés réunis pour notre bohneur :

merci Steven !

effectivement la rencontre de ces éléments est un bonheur ! j'aime d'ailleurs les cascades qui se jettent sur la roche !