Séance rattrapage dvd 2010.

Marie a écrit:

Adaptation par Terence Davies du roman d' Edith Wharton, il me semble que c'est Kenavo qui en avait parlé un jour?
Assez beau, mais je dois avouer m'être légèrement ennuyée ...

oui.. il se peut que j'en ai parlé - en tout cas je l'ai aussi vu..
Jane Austen, Henry James, Edith Wharton - on est supposé de s'ennuyer, non? En tout cas, c'est mon cas.. mais cet ennuie a la qualité de me plaire quand il s'agit d'une adaptation d'un de ceux-là

tu est toujours sûre de vouloir partager ta chambre à l'hôpital avec moi?

Et bien, c'est peut-être la fatigue, mais je n'ai pas été emportée par le film.
Il y a des bons dialogues, mais toutes les fins de phrases sont marmonnées,
si bien que j'ai eu que la moitié des dialogues du film.
Mouais. Ca n'arrive pas à la cheville de :

Marie a écrit:

Il y a aussi Allemagne , mère blafarde , un film de Helma Sanders-Brahms , 1981, qui vient de sortir en DVD, tu l'avais vu, Traversay? A voir??

Non, pas vu. A voir je pense si on aime le cinéma allemand de ces années là Fassbinder/Schlöndorff/Wenders/Fleischmann/Herzog/Von Trotta ...

Sinon, je me retrouve presque toujours dans tes commentaires. Notamment sur le Terrence Davies et le Bouchareb (qui a été très mal distribué !).

Marie a écrit:

Et puis London River, un film de Rachid Bouchareb avec deux magnifiques acteurs , Brenda Blethyn et Sotigui Kouyate qui est mort il y a quelques jours. Ils recherchent leurs enfants disparus dans les attentats de Londres. C'est un "petit " film, sans beaucoup de moyens, mais je crois que c'est mon préféré de la semaine.

Sotigui Kouyate donne toute sa dimension au film. Surprenant personnage.

Le voilà en DVD si vous voulez voir un ovni cinématographique.

Oui! J'ai commencé hier, je trouve ce film très, très bizarre..

Marie a écrit:

Oui! J'ai commencé hier, je trouve ce film très, très bizarre..

On t'attend sur le fil du film ensuite!

J'avais aimé Nos meilleures années , fait pour la télé si j'ai bien compris, mais vu en salle en deux longues séances. Et le réalisateur ,Marco Tullio Giordana, on le sent dans son film et dans l'entretien dans le bonus, est sincère et honnête. L'histoire est celle d'un jeune garçon de la bourgeoisie italienne qui tombe à l'eau lors d'une croisière et est sauvé par des immigrés clandestins , avec lesquels il va vivre de longues journées sur leur rafiot pourri , et auxquels bien sûr il s'attache. Tout le début de ce film , et en particulier l'épopée filmée de façon quasi documentaire de ces personnages de toutes nationalités , ceux dont on apprend la noyade de temps en temps dans les journaux, est très bien faite. Après.. après hélas, l'histoire s'étire en longueur,et en lourdeur, dommage. J'ai bien aimé quand même, pourtant..




Les critiques du Masque et la plume étaient presque unanimes , je m'en souviens!

Citation :

Qu'un seul tienne et les autres suivront est le premier long métrage de Léa Fehner. Née à Toulouse en 1981, elle a étudié à l'Insas en Belgique avant d'intégrer la Femis (département scénario), dont elle est sortie diplômée en 2006 avec les félicitations du jury. Elle a ensuite été lauréate de la 9e session Emergence, organisme qui encourage les projets de jeunes réalisateurs.

Citation :

Léa Fehner revient sur la genèse du projet : "Lorsque j'habitais Toulouse, mon collège jouxtait une prison, la prison Saint Michel. Mes amis et moi étions fascinés par ce voisinage et tentions tout le temps de voir quelque chose derrière les murs, à travers les grilles. Pour moi, il y a eu un choc fondateur : un jour, une femme est arrivée et a fait un parloir sauvage. Elle s'est mise à hurler des choses très intimes pour que son mari l'entende depuis sa cellule. Et cette image ne m'a plus quittée. Alors, il y a six ans, j'ai commencé à travailler pour SEP 91 (Soutien Ecoute Prison) à Fleury Mérogis, une association qui prend en charge les familles en attente de parloir (...) J'y ai fait de nombreuses rencontres, souvent très fortes, des amitiés se sont liées, et j'ai commencé à vouloir parler de ces histoires que je traversais...

Dans ce film aussi , il y a des longueurs et c'est sans doute un peu trop ambitieux, puisque trois histoires différentes sont racontées ,autour de trois personnages, ou groupes de personnages que l'on retrouvera ensemble une seule fois, dans le parloir d'une prison un samedi matin.
Mais montage, rythme, direction d'acteurs ( tous, et il y en a beaucoup) font que ce film fait beaucoup espérer de cette très jeune réalisatrice.
Elle aussi parle de son film dans le bonus du DVD et, comment dire.. tant qu'il y aura des Léa Fehner ( une Lara un petit peu plus âgée..) et qu'elles garderont la possibilité de s'exprimer, je garderai de l'espoir dans le genre humain!

Je vais essayer de le voir ce film de Léa Fehner...

pour me détendre le soir, en rentrant du boulot.



Mais j'suis pas sûre d'avoir tout saisi...

Maryvonne a écrit:

Mais j'suis pas sûre d'avoir tout saisi...

en voyant le nom de Rocco Siffredi cela ne m'étonne pas

La Forêt de Mogari (belle découverte de Naomi Kawase!) L'Enfer de Clouzot The Sentinel Avatar Zodiac Avril brisé
J'avais beaucoup de retard. Coup de cœur pour cet Almodovar encore très Almodovar
Avatar est un choc visuel mais que les dialogues sont enfantins!
Très visuel et poétique mais un peu "lent" pour certains : La Forêt de Mogari.
Zodiac, qui n'est pas récent, est un très bon thriller -propre (qu'on pourrait recommander même à Coline )

Attention! Après 3'30 vous en saurez trop!!

J'ai revu avec plaisir ce film d'Otto Preminger, Bunny Lake is missing. Une de mes peurs d'enfance dont j'ai mis plusieurs années à retrouver le titre pour le revoir enfin. Une enfant enlevée, un magasin de réparation de poupées (Dolls hospital), un meurtrier effrayant... Bon film de genre qui n'a pas trop vieilli.

Amenabar a du y penser pour son film "Les autres"

Marko a écrit:

J'ai revu avec plaisir ce film d'Otto Preminger. Bunny Lake is missing.

Ah oui, j'adore ! Et dire qu'un remake était dans les tuyaux (j'espère que le projet est abandonné).

Defendor.

Un mec un peu "léger d'esprit" se réfugie dans des collants noirs pour devenir Defendor, celui dont personne ne peut se moquer, celui qui aide les gens en difficulté, lutte contre le crime et rêve de venger la mort de sa mère.
Il est armé de billes, d'abeilles tueuses, d'une matraque, et circule dans son Defendog (gros camion avec elevator).


Un film qui se regarde, gentillet, marrant, charmant, attendrissant.
D'abord c'est Woody (Harrelson, pas l'autre réalisateur que vous ne devez pas connaître d'ailleurs, aha), et je l'aime cet acteur, il est un peu fou, un peu tendre, un peu lunaire, un peu violent.

Un bout d'enfance, de rêve. Un conte.

Certainement pas le film de l'année, du mois ou de la semaine, peut-être juste le film du jour, un jour gris ou un jour clair (à s'isoler derrière ses volets), un jour pour se laisser aller à pas grand chose d'autre qu'un petit sourire sur les lèvres et un peu de coca qui pétille dans un verre.