[2010] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Marko a écrit:

Queenie a écrit:

Amore, la bande annonce fait un peu peur, du genre : attention Chef d'œuvre. De superbes images, une actrice bankable chez l'intelligentsia cinéphile, l'Italie (ça revient en force du côté cinéma d'auteur non ?)... bien envie de tenter, mais peur d'en avoir un peu trop.

Vas y! Tu nous diras.

Hé !
Je ne suis pas éclaireuse en salles obscures moi !
(Pas trop le temps ces derniers temps d'aller au ciné, alors... faut pas trop compter sur ma réactivité...)

De toute façon on n'a ni "Amore", ni "Miel" ou "Milk" à Lille. Mon tri va être vite fait!

Marko a écrit:

De toute façon on n'a ni "Amore", ni "Miel" ou "Milk" à Lille. Mon tri va être vite fait!

Sérieux ?

Mais il te reste quoi ?

Non mais Lille quand même... je suis étonnée... Surtout pour Amore... Ici la bande annonce passe sans arrêt : genre Ze film de la semaine.

Tu iras voir ces deux là, et tu nous diras, alors !

-

Queenie a écrit:

Tu iras voir ces deux là, et tu nous diras, alors !

-

Surtout le deuxième. Il est fait pour Marko

Queenie a écrit:

Marko a écrit:

De toute façon on n'a ni "Amore", ni "Miel" ou "Milk" à Lille. Mon tri va être vite fait!

Sérieux ?

Mais il te reste quoi ?

Non mais Lille quand même... je suis étonnée... Surtout pour Amore... Ici la bande annonce passe sans arrêt : genre Ze film de la semaine.

Me suis trompé. Ils passent au Métropole. Ouf!!!

Resident Evil!

Autant le premier était sympa, autant la suite s'est avérée... mmh... disons très bof. Alors avec l'arnaque de la 3D en plus... (bref, je crois que vous avez compris...)

traversay a écrit:

Queenie a écrit:

Tu iras voir ces deux là, et tu nous diras, alors !

-

Surtout le deuxième. Il est fait pour Marko

Vous êtres cruels avec moi! Le film tient du coup médiatique : un interminable et indigeste ragoût de stéréotypes féminins. (critique sur allociné). Bon on se le garde pour la soirée nanars pop corn.

Citation :

Il est passé presque inaperçu ce film, non?

Non!Pas de Traversay ( page 24) ni de moi qui l'avons beaucoup aimé!

Mange, prie, aime, tu parles d'un titre...

Ezechielle a écrit:

Resident Evil!

Autant le premier était sympa, autant la suite s'est avérée... mmh... disons très bof. Alors avec l'arnaque de la 3D en plus... (bref, je crois que vous avez compris...)

Ah, Milla Jovovich en 3D, c'est de l'arnaque ?

Le problème de Resident Evil, c'est le réalisateur Paul W.S.Anderson (pas Paul Thomas Anderson, bien sûr !). C'est un mauvais. Malheureusement, c'est aussi le mari de Milla Jovovich qui donc, au choix :
- a mauvais goût
- lui a trouvé des qualités humaines qui n'ont rien à voir avec son absence de talent de réalisateur
- prouvé que l'amour est aveugle, et d'autant plus que le réalisateur doit l'être aussi, sinon il arrêterait.

catastrophique le premier, le genre de fil qu'on voit après trop d'overdoses de "tu vas voir c'est trop génial", complètement aseptisé en plus. un comble...

animal a écrit:

catastrophique le premier, le genre de fil qu'on voit après trop d'overdoses de "tu vas voir c'est trop génial", complètement aseptisé en plus. un comble...

C'est dans le 3ième, je crois, où il plagie (pardon : "rend hommage", c'est ce que disent les réalisateurs ou les écrivains en mal d'imagination) Les Oiseaux, d'Hitchock. Je l'ai loupé quand il est passé sur le câble, dommage, j'aurais bien rigolé... ou vite coupé.
Et j'en ai marre de ces filles top-modèles qui font de la castagne de manière pas possible.
Alors que Michelle Rodriguez mourrait rapidement dans le premier Resident Evil, en plus. A ce moment, le film perdait nettement de son intérêt...

eXPie veut une taupe modelée en 3D dans son salon.

traversay a écrit:

Miel

Kes

Rien que pour cette image qui me rappelle Kes j'ai envie de voir ce film.

Chantrapas d'Otar Iosseliani

Citation :

Nicolas est un artiste, un cinéaste qui ne demande rien tant que de pouvoir s’exprimer, et que tous voudraient réduire au silence. A ses débuts en Géorgie les "idéologues" espèrent pouvoir le faire taire, considérant que son œuvre n’est pas conforme aux règles en vigueur. Face à leur détermination, Nicolas quitte son pays d’origine pour la France -terre de liberté et de démocratie. Mais "L’état de grâce" sera de courte durée.

Mais où est donc passée la fantaisie d'Otar Iosseliani, celle qui irriguait Les favoris de la lune ou Adieu, plancher des vaches, dans Chantrapas, qui sonne presque comme le testament d'un jeune cinéaste de 76 ans ?

Le réalisateur géorgien, en butte aux autorités soviétiques, puis découvrant les vicissitudes des productions françaises, ressemble étrangement à Iosseliani lui même. Une autobiographie, alors ? Pas si simple, Otar n'a jamais été féru de réalisme ni de linéarité et, tout au plus, dans cette fiction hors du temps et désuète qu'est Chantrapas, peut-on voir des fragments d'une autobiographie fantasmée.

Sur un ton neutre et d'un pas nonchalant, Iosseliani nous balade dans des péripéties qui auraient pu être comiques, à la façon d'un Pierre Etaix, qui joue d'ailleurs un petit rôle. Mais peut-être que le cinéaste n'a plus le coeur à rire. Il faut se laisser entraîner par l'indolence de son film qui reste un cas à part dans la production courante. Ce qu'on retient finalement de Chantrapas, c'est la liberté de penser et de filmer de Iosseliani, une constante dans son oeuvre, certes chaotique mais attachante.