Le parfum des parfumés

kenavo a écrit:

en fait, je ne connais pas le parfum.. mais j'adore ce clip, parce que j'adore Charlize

Moi aussi. Elle est sublime !

Livvy a écrit:

Moi aussi. Elle est sublime !

Sublime! Et quelle actrice !

Marko a écrit:

Et quelle actrice !

que j'ai découvert pour la première fois dans Celebrity de Woody Allen
puh... cela faisait longtemps que je n'ai pas pu le caser dans un de mes messages

Je n'en porte pas souvent, j'ai le souvenir d'Eau de roche (l'ancien nom d'Eau de Rochas)
J'ai osé de Laroche (qui n'existe plus)
Lolita de Lempicka
en ce moment j'ai Mademoiselle de Chanel (offert par ma fille)

Mais je préfère des parfums de verveine et vanille

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Et quelle actrice !

que j'ai découvert pour la première fois dans Celebrity de Woody Allen
puh... cela faisait longtemps que je n'ai pas pu le caser dans un de mes messages

Bravo !
Ça faisait longtemps en effet !

Parfum sucré de fraises rondelettes et muries au soleil ! En se penchant un peu...

Ou encore avec un zeste de muscat de Rivesaltes !

IzaBzh a écrit:

Mes parfums préférés sont loin d'être en flacon, ce sont les parfums de la nature, des fleurs, des arbustes, des giroflées, du lilas, des arbustes printaniers, des roses - en ce moment

C'est la même chose pour moi ! Et j'aime tellement l'odeur du lilas que, lorsqu'il est en fleur, je sors au moins deux fois par jour dans le jardin pour le sentir, respirer son odeur si délicate...

bix229 a écrit:

Parfum de femme -sans additif-
et odeur de sainteté !

Eau de bénitier est ton parfum, donc

J'aime bien Pure poison de Dior, qui laisse un halo pluto^t qu'un sillon (j'ai réfléchi longuement avant de conclure que c'était un "pure" écrit en anglais et pas une faute )

J'oubliais... l'été je mets une eau de cologne à la lavande

un livre pour les Parfumés


Freddy Ghozland / Xavier Fernandez , L'herbier parfumé : Histoires humaines des plantes à parfum

Citation :

Présentation de l'éditeur
De Chanel à Dior, en passant par Cartier et Guerlain, le monde des parfums est synonyme de luxe et de volupté. Or on oublie trop souvent que l'histoire d'un parfum commence avec une fleur, un fruit, une écorce odorante... Belles exotiques ou simples herbes folles, ces plantes ont en commun le pouvoir d'éveiller nos sens par leur odeur parfois surprenante. Les cultivateurs-extracteurs sont les premiers à entrer en piste : ils repèrent les meilleures variétés, les testent, les cultivent puis récoltent avec soin cette matière première qui vaut déjà de l'or. Les plantes vont ensuite être transformées grâce à différents procédés pour en extraire les essences, huiles et eaux florales. A partir de ces extraits, les parfumeurs, à la fois artistes et scientifiques, font leur alchimie ; entre essais et coups de génie, c'est de leurs mains que sortent ces délicates fragrances qui font nos parfums préférés. Entrouvrez la porte d'un livre enivrant, celui des histoires humaines et végétales parfumées.

Injuste, banal, c'est selon...

Je vous renvoie au film Back to the future. À un moment précis, Michael J. Fox se fait apercevoir avec une marque. C'est laquelle...?

Pour le reste, il y a une ambiance immémoriale.

Avec les deux indices que je viens de vous donner, vous pourrez trimer quelque peu là-dessus.

Je porte le même parfum depuis mes 15 ou 16 ans. C'est la deuxième génération qui le porte. J'ai bien l'impression qu'il me sera difficile de changer de parfum, même si les tendances chimiques y sont...

Depuis quelques années, j'ai un désodorisant qui ne sent pas...



Là-dessus, ça fait changement de Old Spice et Gillette. Je ne regrette plus les désodorisants à base d'aluminium.

jack-hubert bukowski a écrit:

Injuste, banal, c'est selon...

Première tentative : Egoïste ?

En attendant de connaître la réponse, j'enchaîne avec Journal d'un parfumeur : Suivi d'un abrégé d'odeurs de Jean Claude Ellena. Le célèbre nez qui a notamment réalisé de très belles compositions pour la maison Hermès nous raconte ici son métier et son quotidien.
Les critiques disent que le livre est vraiment très bien écrit. Et l'abrégé doit être très intéressant !

Un extrait :

Citation :

Je ne suis pas à l’aise pour parler du plaisir, il m’est plus facile
de parler du désir. Depuis que je compose des parfums, j’ai
appris, inventé des « accroche-nez », comme ces premières
phrases, premières notes de musique, premières images, que
l’on travaille longuement pour captiver l’attention du lecteur,
de l’auditeur, du spectateur. Pour lui donner envie d’aller plus
loin, afin de prolonger le plaisir. Dans une société qui court
après le temps, le parfum est jugé en deux secondes, aussi
rapidement qu’un regard. Cette rapidité de jugement
m’incommode : un parfum ne se raconte véritablement que
lorsqu’il est senti et porté.
[...]
Plaisir, petit plaisir : j’aime les plaisirs volés au quotidien, ils
éclairent la journée. Ils sont banals, ils ont le goût des redites,
ils sont rassurants. En faire l’impasse, ce serait se priver de ces
joies qui rendent la vie supportable.
Je prends plaisir à composer, mais il m’arrive que, certains
matins, le plaisir ne soit plus dans le flacon. Physiquement,
chimiquement, l’ébauche du parfum est la même, même température,
même combinaison de matériaux, de molécules,
mais je n’éprouve aucun plaisir en le sentant. Un sentiment de
désespoir et de solitude m’envahit alors, qu’il me faut taire.
Partager ce sentiment, ce serait condamner le travail sur
lequel je suis depuis des semaines. Dans ce cas, je repose le
flacon et je l’oublie quelques jours. Je sais que je peux retrouver
le plaisir initial ou l’idée poursuivie.

Sa conclusion : si, traditionnellement, le parfumeur est comparé à un compositeur de musique, je me suis toujours senti écrivain d'odeurs. J'aime cette idée selon laquelle un parfum raconte une histoire, c'est tellement vrai !

Crysta a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

Injuste, banal, c'est selon...

Première tentative : Egoïste ?

En attendant de connaître la réponse, j'enchaîne avec Journal d'un parfumeur : Suivi d'un abrégé d'odeurs de Jean Claude Ellena. Le célèbre nez qui a notamment réalisé de très belles compositions pour la maison Hermès nous raconte ici son métier et son quotidien.
Les critiques disent que le livre est vraiment très bien écrit. Et l'abrégé doit être très intéressant !

Un extrait :

Citation :

Je ne suis pas à l’aise pour parler du plaisir, il m’est plus facile
de parler du désir. Depuis que je compose des parfums, j’ai
appris, inventé des « accroche-nez », comme ces premières
phrases, premières notes de musique, premières images, que
l’on travaille longuement pour captiver l’attention du lecteur,
de l’auditeur, du spectateur. Pour lui donner envie d’aller plus
loin, afin de prolonger le plaisir. Dans une société qui court
après le temps, le parfum est jugé en deux secondes, aussi
rapidement qu’un regard. Cette rapidité de jugement
m’incommode : un parfum ne se raconte véritablement que
lorsqu’il est senti et porté.
[...]
Plaisir, petit plaisir : j’aime les plaisirs volés au quotidien, ils
éclairent la journée. Ils sont banals, ils ont le goût des redites,
ils sont rassurants. En faire l’impasse, ce serait se priver de ces
joies qui rendent la vie supportable.
Je prends plaisir à composer, mais il m’arrive que, certains
matins, le plaisir ne soit plus dans le flacon. Physiquement,
chimiquement, l’ébauche du parfum est la même, même température,
même combinaison de matériaux, de molécules,
mais je n’éprouve aucun plaisir en le sentant. Un sentiment de
désespoir et de solitude m’envahit alors, qu’il me faut taire.
Partager ce sentiment, ce serait condamner le travail sur
lequel je suis depuis des semaines. Dans ce cas, je repose le
flacon et je l’oublie quelques jours. Je sais que je peux retrouver
le plaisir initial ou l’idée poursuivie.

Sa conclusion : si, traditionnellement, le parfumeur est comparé à un compositeur de musique, je me suis toujours senti écrivain d'odeurs. J'aime cette idée selon laquelle un parfum raconte une histoire, c'est tellement vrai !

Égoïste... j'aurais bien aimé, mais non... :) Next!

Concernant la dichotomie parfum vs odeurs de corps, nous sommes tellement anesthésiés par la manière que nous masquons l'odeur humaine sous prétexte que ce n'est pas bien... j'aime bien une idée de complémentarité des odeurs humaines et des parfums. Nous sommes tellement habitués à nous laver, à prendre soin de nos vêtements et à masquer toute émanation de sueur. Je crois que quand nous revenons à l'importance des choses, il est un «mal nécessaire» de se réhabituer avec ses propres odeurs. Tant et aussi longtemps que nous savonnons et parfumons à tout va, nous apprécions moins ce que nous pouvons avoir de singulièrement humain.

Oui, je conçois que ce soit discordant. Toutefois, restons sur l'idée du fil et de traiter des parfums de toutes sortes. Pour moi, les corps humains ont leurs propres odeurs et elles ont toute leur importance.

JHB, J' ai fait l' apologie du parfum de femme. Sans additif !

Encore un fil que je découvre et qui m'interpelle !!!
J'ai une sensibilité olfactive très développée et je sais que les odeurs ont sur moi un vrai pouvoir : en outre depuis que je vis en harmonie avec la nature , ce sens est encore plus prononcé !
J'aime l'odeur de la terre mouillée , celui des résineux en étés , les effluves douces ou plus marquées de la verte prairie .....
Hier , en montant plus haut encore l'odeur des Alpages devenait plus musquée , puissante , presque animal et ça contribue à l'ivresse du moment !!! Quel bonheur que ce plaisir des sens , si fugace , fragile et insaisissable !!!
Des odeurs ? Je pourrais en parler des heures durant !!!
Naturellement j'aime les Parfums ! Et je sais que plus encore qu'un plaisir , c'est un plaisir nécessaire pour moi car il agit en douce thérapie !
hummm : l'odeur de la violette avec l'eau de toilette de berdoues
hummmm: l'odeur du chèvrefeuille avec le grand classique d'Yves Rocher
humm : le magique et incontournable "air du temps de Nina Ricci " délicieusement poudré

hummm : Habanitas de Molinard poudré mais aussi musqué , véritable hommage à la féminité charnelle
 


entre autres .....