Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs

Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-17%
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à 49,99€
49.99 € 59.99 €
Voir le deal

 

 Pedro Almodovar

Aller en bas 
+25
titete
Heyoka
topocl
domreader
Avadoro
Orientale
shanidar
colimasson
traversay
Epi
Marko
kenavo
Chatperlipopette
eXPie
Queenie
Sieglinde
Sophie
lekhan
swallow
Babelle
bertrand-môgendre
Marie
sousmarin
Aeriale
coline
29 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 9, 10, 11, 12, 13  Suivant
AuteurMessage
shanidar
Abeille bibliophile
shanidar


Messages : 10518
Inscription le : 31/03/2010

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyMar 4 Oct 2011 - 10:16

Queenie a écrit:
Finalement... c'est le côté "Foutraque" qui t'a gêné, et c'est tout. Tout le reste a l'air de t'avoir bien plu.
En même temps, ce côté foutraque permet de ne pas en faire un film trop dur, trop glauque, trop sombre comme le livre peut l'être (ou chercher à l'être, parce qu'avec si peu de pages, je trouve que c'est difficile de faire dans le très profond).

j'aime dans ce film les deux aspects d'Almodovar : le côté burlesque, grotesque, quand il en fait des tonnes, j'aime le côté glacé, le visage tragiquement inquiet de Marisa Paredes, mais l'association brutale des deux me donne l'impression d'une caresse à rebrousse-poils... ce qui est souvent le cas quand je regarde un Almodovar. Et oui dans l'ensemble, j'ai l'impression que le réalisateur a beaucoup travaillé le personnage de Roberto/Banderas, bien plus que Jonquet ne le faisait dans son livre et que cela donne une dimension supplémentaire au récit. Et j'ai le sentiment en lisant les avis de ceux qui n'ont pas lu le livre, que leur 'innocence' leur a permis de profiter plus allègrement du film. POur une fois, parce que les deux oeuvres sont finalement très différentes et en même temps très semblables, j'ai l'impression qu'elles s'excluent l'une l'autre et qu'il ne faut pas nécessairement avoir lu le livre pour apprécier l'adaptation (au contraire même).
Revenir en haut Aller en bas
Queenie
...
Queenie


Messages : 22891
Inscription le : 02/02/2007
Age : 44
Localisation : Un peu plus loin.

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyMar 4 Oct 2011 - 10:51

Et je trouve, j'avais lu le livre à peine quelques semaines avant de voir le film, que cette liberté de point de vue et de ton permet au film de ne pas trop souffrir de la comparaison avec le livre. Et ça fait du bien. Du coup, on ne peut pas dire qu'on est réellement déçu par l'adaptation parce qu'il manque ceci ou cela, le film est une véritable œuvre à part entière sans ou avec le livre.
Pour ça, faut dire chapeau bas à Almodovar, c'est rare de parvenir à ce résultat.
Revenir en haut Aller en bas
shanidar
Abeille bibliophile
shanidar


Messages : 10518
Inscription le : 31/03/2010

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyVen 7 Oct 2011 - 12:20

dans La piel que habito, Almodovar fait énormément de clin d'oeil à d'autres formes artistiques : la littérature avec Munro et Mc Carthy, la sculpture (pour faire court) avec Louise Bourgeois, la maison filmée est décorée avec énormément de goût et il y a ce tableau de Titien : La Vénus d'Urbin, et ce choix me turlupine parce qu'il ne peut pas relever d'un hasard.

Pedro Almodovar - Page 10 Titien10Pedro Almodovar - Page 10 La-pie10

On sait que Titien a peint ce tableau de commande pour le futur duc d'Urbin, qui marié à une jeune fille de 14 ans voulait lui donner à voir la chair, pour lui donner des idées.

En choisissant ce tableau, Almodovar donne à voir la chair au plus naturel, alors que son héroïne est empaquetée dans une combinaison pour protéger sa peau, Roberto, le chirurgien, est quant à lui obsédé par la beauté de la peau, par son aspect lisse, caractéristique de ce que l'on peut voir du tableau (aucune pilosité, pas de pli ni de ride, pas de creux, ni d'ombre, mais un corps qui s'expose en pleine lumière). N'avez-vous pas été étonné par la peau de Vera ? Ne l'avez-vous pas trouvé excessivement lisse, sans éphélides, sans traces, sans cicatrices : comme si le travail de Titien était une mise en abyme du travail esthétique de Roberto, tous deux tendant à l'effacement de la trace, de la marque pour atteindre à une certaine sublimation de la chair. On peut y voir évidemment la préoccupation de notre siècle, avide de chirurgie esthétique, de lifting, d'effacement des rides, d'éclaircissement des peaux ; on peut y voir l'image projetée, subsumée d'un art qui se voudrait dégagé des scories du temps, des oripeaux de l'âge, un retour à l'éternel jeunesse, à l'âge d'or d'un cinéma sans défaut...

D'autre part, il y a ces servantes, qui sont comme un clin d'oeil à l'obession des tissus qui traverse tout le film. Roberto recoud la peau comme un tailleur, Vicente était couturier, Vera découpe ses vêtements pour fabriquer des poupées et au fond du tableau la servante porte un tas de vêtements sur son épaule, encore une fois les choix ne sont pas anodins, ils sont la répétition évidente du lien entre toutes les formes de création à travers la peau, le vêtement, ce qui sert à cacher ou à révéler (une femme est-elle plus belle nue ou voilée ? demandez à Hérode). Le vêtement est signe de reconnaissance (voir l'utilisation de la robe à la fin du film) à l'inverse de la peau qui recouvre un corps sans identité. Ce renversement est tout à fait exceptionnel, dans ce film où le tissu a tant d'importance (avec cette manière de le palper, de recouvrir le corps, de le cacher, de le soigner, le tissu prend des dimensions multiples, polymorphes), il prend la place de la peau et la Vénus dénudée n'est plus une vision érotique ou immorale mais au contraire dans sa totale exposition, dans sa fragilité, son innocence, elle prend l'aspect d'un contre-pied. (sans doute à la place d'Almodovar, j'aurais choisi la Maya de Goya que l'on peut habiller et déshabiller à l'envi). Le tissu fait signe là où la peau n'identifie plus.

Mais si Almodovar n'a pas choisi la Maya c'est que La Vénus d'Urbino offrait plus. Et sans doute offrait-elle cette main qui touche le sexe. Certains experts ont cru voir un geste de masturbation (voir la page wikipidia qui me semble légèrement dépourvue de retenue) dans cette peinture. Qu'est-ce à dire pour le film ? La masturbation est un acte qui s'accomplit en général en solitaire et nous n'avons à faire ici qu'à des célibataires (la mère, Roberto, Vera sont privés de sexualité, ils vivent repliés, enfermés), cette main serait alors l'unique information sur la sexualité de chacun, Vera ayant explicitement recours à des godemichets pour raison médicale... Toutes les autres relations sexuelles sont soit non consenties, soit douloureuses (et même physiquement impossible). Almodovar affirmerait-il donc que la seule sexualité satisfaisante est dans l'onanisme ? Vertigineux, n'est ce pas ? Ah l'amour de soi... swallow soulignait que le thème principal du film est la vengeance, mais le film questionne aussi l'égoïsme de chacun.

Ce ne sont que des pistes, bien sur...
Revenir en haut Aller en bas
colimasson
Abeille bibliophile
colimasson


Messages : 16258
Inscription le : 28/06/2010
Age : 33
Localisation : Thonon

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyVen 7 Oct 2011 - 22:03

Très belle analyse Shanidar ! Je n'ai toujours pas vu ce dernier film d'Almodovar, mais tu sais en parler de façon à attirer absolument toute ma curiosité !
Revenir en haut Aller en bas
http://colimasson.over-blog.com/#
shanidar
Abeille bibliophile
shanidar


Messages : 10518
Inscription le : 31/03/2010

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyVen 7 Oct 2011 - 22:23

colimasson a écrit:
Très belle analyse Shanidar ! Je n'ai toujours pas vu ce dernier film d'Almodovar, mais tu sais en parler de façon à attirer absolument toute ma curiosité !

tu trouveras sans doute bien d'autres angles d'attaque car le film est très riche. Je ne cesse de me demander comment une personne n'ayant pas connaissance ni du sujet du film, ni du livre de Jonquet, peut voir/compendre/prendre ce film... grand mystère...
Revenir en haut Aller en bas
colimasson
Abeille bibliophile
colimasson


Messages : 16258
Inscription le : 28/06/2010
Age : 33
Localisation : Thonon

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptySam 8 Oct 2011 - 21:54

Tu penses qu'il est nécessaire d'avoir lu le livre de Jonquet avant d'aller voir ce film ?
Revenir en haut Aller en bas
http://colimasson.over-blog.com/#
coline
Parfum livresque
coline


Messages : 29369
Inscription le : 01/02/2007
Localisation : Moulins- Nord Auvergne

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptySam 8 Oct 2011 - 22:31

colimasson a écrit:
Tu penses qu'il est nécessaire d'avoir lu le livre de Jonquet avant d'aller voir ce film ?

Personnellement je n'ai pas lu le roman de Jonquet et j'ai tout de même beaucoup apprécié (et compris aussi, je crois content ) ce très dur et très beau film d'Almodovar.
Vos commentaires élaborés sont vraiment intéressants!
Revenir en haut Aller en bas
shanidar
Abeille bibliophile
shanidar


Messages : 10518
Inscription le : 31/03/2010

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyLun 10 Oct 2011 - 8:44

colimasson a écrit:
Tu penses qu'il est nécessaire d'avoir lu le livre de Jonquet avant d'aller voir ce film ?

non, je pense même pour une fois que le livre peut se lire après afin de donner un autre éclairage. Le film et le livre sont deux oeuvres concommittantes et en même temps très différentes, Almodovar apporte certains éléments qui lui permettent d'offrir sa propre vision du drame, vision très éloignée de celle de Jonquet. Disons que le réalisateur part d'un socle commun et qu'ensuite il voyage dans ses propres questionnements en prenant une grande distance par rapport au livre. Du coup le roman ne perd rien de son charme et le film devient totalement personnel.
Revenir en haut Aller en bas
Marie
Zen littéraire
Marie


Messages : 9564
Inscription le : 26/02/2007
Localisation : Moorea

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyVen 3 Fév 2012 - 2:00

Passionnants, vos échanges sur ce film "classieux" comme dirait Queenie Very Happy

Citation :
Le film et le livre sont deux oeuvres concommittantes et en même temps très différentes, Almodovar apporte certains éléments qui lui permettent d'offrir sa propre vision du drame, vision très éloignée de celle de Jonquet. Disons que le réalisateur part d'un socle commun et qu'ensuite il voyage dans ses propres questionnements en prenant une grande distance par rapport au livre.



C'est un réel problème d'arriver longtemps après, c'est certain que c'est un film qui pourrait alimenter de longues et passionnées discussions! Je n'ai pas lu Mygale, je l'ai commandé car j'aimerais beaucoup savoir ce qu'Almodovar a changé. Car ce qui m'a frappée, c'est que reviennent très vite dans ce très beau mélo les centres d'intérêt de l'oeuvre d'Almodovar, et surtout l'identité et en particulier l'identité sexuelle. La transsexualité ici subie et non plus envisagée face à un contexte social. Le changement de sexe est un châtiment .. Il parle un peu de tout cela dans l'entretien contenu dans le bonus du DVD, mais pas suffisamment à mon goût!

Citation :
il faut abandonner l'idée que c'est plausible. Médicalement parlant c'est quand même totalement irréaliste,
et bien, pas tant que cela,topocl! On voit qu'il s'est beaucoup documenté sur la chirurgie de la transsexualité et sur les immenses progrès en matière de peau artificielle pour les grands brûlés.


Citation :
Un peu trop elliptique peut-être. Et invraisemblable (alors qu'il nous bassine un peu du Super Scientifique avec l'histoire de la peau, il passe vraiment vite sur la transformation. C'est peu crédible autant physiquement que psychologiquement. Et du coup, le film perd un peu en force de ce point de vue. Surtout psychologiquement
Ce qui cloche, ce sont les squelettes, il cherchait d'ailleurs, dit-il toujours dans le bonus, une actrice un peu plus..charpentée. Il s'en tire dans une scène, très rapide, dans laquelle avec un jet d'eau, il redessine ce squelette de dos dans des proportions plus vraisemblables pour la suite.



Quant au côté psychologique de la transformation, pas d'accord non plus, puisque justement la "morale" ( le mot est très mal choisi!) est que les transformations physique et chimique ne transforment en rien chez ce pauvre Vincente-Vera le noeud profond de sa véritable identité.

Et c'est pour cela que je suis vraiment très curieuse de l'histoire de départ, tant ce film s'inscrit bien, pour moi, dans l'oeuvre almodovarienne!
Revenir en haut Aller en bas
eXPie
Abeille bibliophile
eXPie


Messages : 15620
Inscription le : 22/11/2007
Localisation : Paris

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyVen 3 Fév 2012 - 7:50

Marie a écrit:
Et c'est pour cela que je suis vraiment très curieuse de l'histoire de départ, tant ce film s'inscrit bien, pour moi, dans l'oeuvre almodovarienne!
Il l'a quand même bien Almodovarisée, l'histoire de départ. Il a rajouté des personnages, complexifiée... J'y repense plus comme à une longue nouvelle qu'à un roman...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.plathey.net
Marko
Faune frénéclectique
Marko


Messages : 17930
Inscription le : 23/08/2008
Age : 56
Localisation : Lille

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyVen 3 Fév 2012 - 9:43

L'avantage narratif du livre est qu'il présente présent et passé simultanément comme s'ils étaient contemporains. On met du temps à faire le lien. Mais le roman unifie le tout de façon plus intéressante et artistique. Notamment cette connexion avec Louise Bourgeois. Et puis cette fin qui comme l'avait remarqué Domreader donne un avenir affectif possible à cette métamorphose cruellement involontaire. 
Revenir en haut Aller en bas
colimasson
Abeille bibliophile
colimasson


Messages : 16258
Inscription le : 28/06/2010
Age : 33
Localisation : Thonon

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyVen 22 Juin 2012 - 15:23

La mauvaise éducation (2004)

Pedro Almodovar - Page 10 Couv54
Les thèmes chers à Almodovar reviennent dans ce film comme dans beaucoup d’autres avant lui. Education religieuse, homosexualité, travestissement, création artistique… tout se retrouve une nouvelle fois entremêlé au cœur d’une intrigue dont les sources sont d’inspiration partiellement autobiographique.

Pedro Almodovar - Page 10 Franci10

Ignacio et Enrique, autrefois jeunes pensionnaires d’un couvent dont le père Manolo est le directeur, se rapprochent dans une parodie d’idylle amoureuse. Rien de bien méchant, mais le père Manolo ne porte pas un regard aussi désinvolte que le nôtre sur cette amourette qui risque de le séparer de son protégé, Ignacio. Pour cette raison, il évince Enrique du couvent et poursuit d’une manière douteuse l’éducation du favori –histoire qu’Almodovar passera sous silence. Bien des années plus tard, Enrique, cinéaste de renommé, retrouve celui qu’il croit être Ignacio. Celui-ci lui apporte une nouvelle qui relate justement cette partie mystérieuse de son enfance, et il lui propose d’en faire un film.

Pedro Almodovar - Page 10 6a011510
Cette intrigue déjà peu simpliste ne tarde pas à se charger dès lors de nouvelles complications qui occultent les thèmes que l’on croyait chers à Almodovar. Non seulement les rebondissements et découvertes se succèdent dans un crescendo qui semble ne jamais devoir s’accomplir, mais ensuite les personnages ne sont jamais ceux que l’on croit –lorsqu’il ne s’agit pas carrément de jongler entre réalité et fiction, ceux-ci étant eux-mêmes définis par différents niveaux d’interprétation. A croire qu’Almodovar ne recherche pas la connivence avec son spectateur mais l’affrontement, se comportant face à lui comme un démiurge tordu qui prend plaisir à le perdre, remettant en cause le moindre de ses acquis. Il faut voir le film au moins deux fois pour commencer à pouvoir en esquisser un résumé, car le moindre détail qui échapperait à l’attention ne permettrait plus de se raccrocher au scénario. La question se pose toutefois : aura-t-on envie de faire plusieurs essais de compréhension pour un film dont le but affiché semble être de seulement embrouiller son spectateur ? L’objectif d’Almodovar est clair : chercher à donner une aura de complexité à son film pour dissimuler le caractère répétitif d’une intrigue telle qu’il nous en a déjà donné maintes versions. La recherche frénétique de l’originalité et l’envie de surprendre le spectateur (lorsqu’il consent à faire l’effort monumental et disproportionné de se laisser surprendre) nuisent totalement à la trame de base, qui ne devient plus qu’un simple support aux divagations d’Almodovar.
Revenir en haut Aller en bas
http://colimasson.over-blog.com/#
Marko
Faune frénéclectique
Marko


Messages : 17930
Inscription le : 23/08/2008
Age : 56
Localisation : Lille

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyJeu 28 Mar 2013 - 19:55

Vu Les amants passagers. Même pas envie de commenter. Super moyen. Souvent lourd et laborieux. Le délire aphrodisiaque sous mescaline était une bonne idée mais il n'en fait pas grand chose. Me suis ennuyé.
Revenir en haut Aller en bas
eXPie
Abeille bibliophile
eXPie


Messages : 15620
Inscription le : 22/11/2007
Localisation : Paris

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyJeu 28 Mar 2013 - 20:23

Marko a écrit:
Vu Les amants passagers. Même pas envie de commenter. Super moyen. Souvent lourd et laborieux. Le délire aphrodisiaque sous mescaline était une bonne idée mais il n'en fait pas grand chose. Me suis ennuyé.
Aïe. J'irai voir parce que c'est Almodovar, mais du coup, si je m'attends à un truc vraiment pas terrible, je serai peut-être déçu un bien, finalement !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.plathey.net
Marko
Faune frénéclectique
Marko


Messages : 17930
Inscription le : 23/08/2008
Age : 56
Localisation : Lille

Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 EmptyJeu 28 Mar 2013 - 20:45

Oui! Et puis on sourit souvent et c'est un grand n'importe quoi plutôt sympathique.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Pedro Almodovar - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Pedro Almodovar   Pedro Almodovar - Page 10 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Pedro Almodovar
Revenir en haut 
Page 10 sur 13Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... 9, 10, 11, 12, 13  Suivant
 Sujets similaires
-
» Pedro Mairal [Argentine]
» Pedro Zarraluki [Espagne]
» Pedro de Alarcón [Espagne]
» Pedro Lemebel [Chili]
» Alamar [Pedro Gonzalez-Rubio]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Parfum de livres… parfum d’ailleurs :: Images et sons :: Cinéma, télévision et radio :: Réalisateurs-
Sauter vers: