Notre Café Littéraire...

Arabella a écrit:

Marko a écrit:

Ou alors je l'abime et ensuite je le rachète en poche s'il me plait vraiment (j'ai racheté Suttree spécialement parce que je le voulais intact, idem Le temps où nous chantions). truc de dingue!

Il faut dire qu'avec ces 2 gros pavés il y en a des pages qui se sont décollées!

Muriel Cerf , j'avais lu il y a très très longtemps un livre d'elle (plus de trente ans) dont je n'arrive plus à retrouver le titre et qui m'avait vraiment ennuyé. Ce que je dis n'est pas très constructif, mais je ne peux pas en dire plus.

Marko a écrit:

Arabella a écrit:

Marko a écrit:

Ou alors je l'abime et ensuite je le rachète en poche s'il me plait vraiment (j'ai racheté Suttree spécialement parce que je le voulais intact, idem Le temps où nous chantions). truc de dingue!

Il faut dire qu'avec ces 2 gros pavés il y en a des pages qui se sont décollées!

Je crois que tu aurais intérêt à passer au plus vite à liseuse Marko.

Arabella a écrit:

Je crois que tu aurais intérêt à passer au plus vite à liseuse Marko.

Je viens de commencer avec le roman de Peter Stamm C'est très agréable finalement de cette façon.

Maline a écrit:

Savez-vous ouvrir un livre neuf ?

Il faut prendre soin de ce qu'on aime

Aucun de mes pauvres livres ne connaîtra jamais ce traitement de faveur.
J'adore casser la reliure

Muriel Cerf, 1950-2012.

Citation :

La romancière Muriel Cerf, révélation littéraire dans les années 1970 avec son livre «L’Antivoyage», est morte le 19 mai à 61 ans à son domicile d’Anet (Eure-et-Loir) des suites d’un cancer, a annoncé sa famille vendredi.

Née le 4 juin 1950 à Paris, Muriel Cerf avait parcouru le monde après des études à l’Ecole du Louvre, notamment en Inde, au Népal, en Thaïlande et au Maroc.

Ce sont ses périples en Asie, la violence et la misère qu’elle y découvre, qui lui inspireront à 24 ans son premier roman «L’Antivoyage» (Mercure de France). Un voyage également intérieur, à l’univers flamboyant et ironique, salué en 1974 par la critique comme une révélation et qui fut un succès de librairie.

Elle recueillera les encouragements enthousiastes d’André Malraux avec ce roman autobiographique, loin des clichés sur l’Inde.

La suite sur le site de Libération.

Citation :

"Vous possédez un don des dieux, le talent narratif", lui avait écrit André Malraux en 1974 à la sortie de ce premier roman qui connut un joli succès. [...]

Pendant une petite dizaine d'années, Muriel Cerf sera portée par ses débuts de jeune prodige, son oeuvre passionnée comme sa beauté fragile séduisant les médias. [...]

La romancière qui souffrait d'un cancer avait choisi de ne subir aucun traitement lourd et vivait recluse à son domicile d'Anet (Eure-et-Loir). Elle sera inhumée dans la plus stricte intimité.

(Nouvel Obs)

Ce n'est que la pub pour un bouquin mais elle est bien faite

C'est excellent !

Sur la question de la résilience, Boris Cyrulnick est très interessant aussi, il y a consacré une partie de sa vie. Tu le connais ?

bix229 a écrit:

Sur la question de la résilience, Boris Cyrulnick est très interessant aussi, il y a consacré une partie de sa vie. Tu le connais ?

Oui, je connais Cyrulnik. Le préfacier de L'enfant de l'Océan s'appelle Jacques Lecomte : lui aussi est un spécialiste de la résilience. Cyrulnik est surtout devenu un grand homme de communication !
Pour info : la préface de Lecomte est magnifique.

lecteur75 a écrit:

bix229 a écrit:

Sur la question de la résilience, Boris Cyrulnick est très interessant aussi, il y a consacré une partie de sa vie. Tu le connais ?

Oui, je connais Cyrulnik. Le préfacier de L'enfant de l'Océan s'appelle Jacques Lecomte : lui aussi est un spécialiste de la résilience. Cyrulnik est surtout devenu un grand homme de communication !
Pour info : la préface de Lecomte est magnifique.

Parfum de Livres est un lieu d'échange autour de ces lectures, on se méfie des gens qui viennent uniquement faire de la publicité pour un ouvrage "amateur" ou peu reconnu.

J'ai déjà effacé un de tes messages, je te demanderais soit de parcourir le forum et de participer aux discussions autour d'ouvrages de références, soit, si ton but était uniquement de faire de la publicité, de passer ton chemin.

Merci.

Un espresso book s'il vous plait !


Je trouve le concept pas mal, surtout parce que ça évite l'impression de trop de livres qui ne se vendront pas tellement sans pour autant ne pas leur donner une chance de se vendre un petit peu.

Queenie a écrit:

Un espresso book s'il vous plait !


Je trouve le concept pas mal, surtout parce que ça évite l'impression de trop de livres qui ne se vendront pas tellement sans pour autant ne pas leur donner une chance de se vendre un petit peu.

en effet.. idée à suivre..

Maline a écrit:

Ce n'est que la pub pour un bouquin mais elle est bien faite

Top !

Hector Bianciotti, 1930-2012.

Citation :

Hector Bianciotti, le voyageur sans retour

Argentin, Hector Bianciotti, mort le 12 juin à Paris, l'était probablement plus qu'il ne voulait le reconnaître. Son cosmopolitisme même l'était. Et sa façon de préférer le mot "destin" à celui de "liberté". Borges et Eva Perón, bien sûr, Cortázar, Victoria et Silvina Ocampo, Rodolfo Wilcock, Copi, Adolfo Bioy Casares, Silvia Baron Supervielle étaient des noms qui, sans cesse, revenaient sur ses lèvres. C'étaient à la fois des icônes d'une mythologie qui envahira toute son œuvre, des modèles et des amis fidèles, pour certains d'entre eux.
[...]
Avec Sans la miséricorde du Christ (Gallimard, 1985, Prix Femina), il abandonne l'espagnol et opte définitivement pour le français. En 1996, son élection à l'Académie française, où il est reçu le 23 janvier 1997, sera une consécration moins de son œuvre, qui n'avait pas besoin de cette sorte de reconnaissance, que de son choix linguistique. "Paul Valéry" sont les premiers mots de son discours de réception. Et c'est bien à l'auteur de Monsieur Teste qu'Hector Bianciotti devait sa passion de la culture française. "Un imaginaire venu d'ailleurs", dit-il laconiquement dans ce même discours pour résumer sa propre œuvre.
[...]
Il voulait comprendre le réel, il voulait être en communication avec l'art. Le Traité des saisons (encore écrit en espagnol, Gallimard, 1977, "Prix Médicis étranger") raconte sa fascination pour Maria Callas, qu'il vit dans La Traviata mise en scène à la Scala de Milan en 1955 par Luchino Visconti. A la cantatrice, il consacrera durant une trentaine d'années des articles admirables. L'opéra fut en effet son autre passion. Il sera assistant décorateur et lumières sur plusieurs productions lyriques et chorégraphiques, avant de se faire connaître comme écrivain et comme critique.

Après un bref séjour à Naples où il débarque le 4 avril 1955 et à Rome, où il vécut presque en clochard (il n'avait aucun logement, aucun moyen de subsistance, et devait dormir à la belle étoile, se nourrissant parfois d'herbes), il espéra donc à Madrid réussir dans le cinéma, mais frôla les bas-fonds. Et c'est grâce au peintre Leonor Fini qu'il arriva à Paris où, introduit dans un milieu culturel plus conforme à ses grandes capacités intellectuelles, il put s'affirmer.

totalité de l'article de René de Ceccatty ici