[2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Marko a écrit:

L'eleve Ducobu est archi nul. On doit parfois faire de dures concessions quand on est en vacances avec des neveux !!

Marko a écrit:

L'eleve Ducobu est archi nul. On doit parfois faire de dures concessions quand on est en vacances avec des neveux !!

Je confirme. J'avais gagné deux places à un jeu concours. J'y ai traîné mon copain, craignant qu'il ne m'abandonne après cette faute de goût. Mais bon, finalement, la pilule passe mieux quand on est de pair pour descendre les passages foireux du film.
Et dire qu'une suite est prévue...

Avec le beau temps, une séance de cinéma avec mes petits enfants..






Tous les soirs, une fille, un garçon et un vieux technicien se retrouvent dans un petit cinéma qui semble abandonné, mais qui est plein de merveilles. Les trois amis inventent, se documentent, dessinent, se déguisent. Et ils jouent toutes les histoires dont ils ont envie dans une nuit magique où tout est possible. Au programme : Le Loup garou ou la Rivalité entre deux soeurs amoureuses du même chevalier; "Ti Jean et la Belle-sans-connaître ou les aventures aux Antilles d'un petit garçon téméraire. A découvrir également, "L'élue de la ville d'or" où au cours d'une grande ceremonie, une jolie fille a un est offerte à un être étrange pour qu'il la mange. Enfin, dans "le Garçon qui ne mentait jamais", un cheval qui parle subit les mensonges d'un petit garçon.

Comme toujours la magie de Michel Ocelot ( le papa de Kirikou ) fonctionne; j'ai particulièrement aimé les contes des Caraïbes & de l'Afrique

L'art de séduire de Guy Mazarguil

Citation :

Jean-François, psychothérapeute amoureux d'une de ses patientes se sent enfin libre de la séduire lorsqu'elle décide d'arrêter sa thérapie.

Banal ou bancal, L'art de séduire ? Le film de Guy Mazarguil répond aux deux qualificatifs. Mais n'en est pas négligeable pour autant, en cette période estivale où une petite comédie sentimentale peut se consommer sans problème en terrasse. C'est l'art des dialogues, assez souvent savoureux, et l'insolite des situations, l'atmosphère y est cotonneuse, qui créent l'empathie. Ce n'est pas tant la séduction qui est mise en avant que la maladresse amoureuse et ses effets collatéraux. Une thématique fragile, qui a besoin de délicatesse, ce dont ne manquent pas des comédiens exquis : Demy, Abelanski, Gayet et Donzelli, une vraie nature celle-ci, qui rafle une fois de plus la mise. Ils évoluent dans le film comme dans un aquarium, le rapport avec les poissons, qui semblent obséder le metteur en scène, n'étant pas fortuit.

J'ai vu avec mes petits enfants les Contes de la nuit

Un très beau film d'animation très onirique



PS: j'avais fait un message car je n'avais pas vu cette entrée

MartineR a écrit:

J'ai vu avec mes petits enfants les Contes de la nuit

Un très beau film d'animation très onirique



PS: j'avais fait un message car je n'avais pas vu cette entrée

J'ai mis ton message ici, puisqu'apparemment tu l'aurais mis là si tu avais vu ce fil. Si tu veux que je le remette dans la section Films, dis-le moi.

traversay a écrit:

Un petit film bien sympathique, qui nous replonge dans les années 8O, et qui malgré quelques égarements parfois confus, à l'image de son personnage comme le note traversay (mais on evolue bien dans ses souvenirs personnels alors pourquoi pas) m'a plutôt embarquée dans sa folie douce. L'acteur y est pour beaucoup, ce nouveau Garrel (aussi charismatique mais plus fougueux et instinctif) est formidable, cette figure de jeune un peu tête brûlée qui se prend de passion pour 'une petite fille riche' trop gâtée et s’égare dans ses atermoiements du cœur est assez réjouissante. Des répliques qui percutent, de l’humour et du charme, de quoi imprimer une note tout à fait personnelle, même si le sujet semble banal. Un cinéaste prometteur, oui…

traversay a écrit:

Happy Happy d'Anne Sewitsky

Traversay a encore une fois bien résumé. J'ai pris un certain plaisir à voir cette comédie pas si joyeuse qu'elle en a l'air, plutôt décalée et assez cruelle même si elle ne va pas au fond des choses. On aborde pourtant pas mal de thèmes et l'ensemble est traité de façon originale. Au spectateur de tirer les conclusions sans tambour ni trompette, pourquoi pas?

Bien aimé ce ton alerte et légèrement irrespectueux, et si le scandale n'éclate jamais, il me reste pas mal d'images et avant tout un belle brochette d'acteurs tous aussi épatants! Une mention à Agnes Kittelsen qui joue la nunuche au sourire béat camouflant toute l'insatisfaction et le mal-être au fond de soi. Un film entre deux, mais qui a un petit quelque chose en plus, parfois cela suffit...

Tu as trouvé l'image qui calait parfaitement bien avec ta description de "la nunuche au sourire béat"

Il me tenterait presque ce film en tout cas...

Voltiges de Lisa Aschan

Citation :

Une adolescente, Emma, et sa petite soeur de sept ans Sara, sont élevées par un père célibataire. Emma s'inscrit à un concours de voltige équestre où la grande favorite est la charismatique Cassandra. Les deux filles se lient immédiatement d'amitié. Un jeu sexuel et psychologique ambigu commence alors entre elles.

Voltiges est un premier long-métrage maîtrisé, d'une cinéaste manifestement douée, et qui, c'est plus gênant, en semble parfaitement consciente, ce qui la conduit parfois à "prendre la pose", de manière agaçante. Cette histoire d'adolescence, de jeux pas si innocents de pouvoir et de séduction, entre deux jeunes filles, se déroule en grande partie dans un univers qui sent la sciure et la sueur, dans la préparation d'une compétition équestre, où la rivalité entre les éventuelles élues, fait rage. Lisa Aschan installe un climat très particulier, dissonant, inquiétant dans sa fausse douceur, utilisant avec talent les sons et les musiques. En parallèle de l'intrigue principale, la réalisatrice nous raconte l'éveil à la sensualité de la jeune soeur de l'une des deux adolescentes, se dispersant ainsi inutilement. Les séquences troubles, parfois à la limite, sont cependant bien agencées et laissent à penser que Lisa Aschan est une réalisatrice à fort potentiel, au même titre que l'était son compatriote suédois, Lukas Moodysson, au moment de Fucking Amal, ce dernier s'étant, hélas, quelque peu égaré depuis.

Killing Bono de Nick Hamm

Citation :

Dublin, 1976. Neil McCormick n’en doute pas : une vie de rock star l’attend. Avec son frère Ivan, ils vont créer Shook Up, le plus grand groupe de rock du monde !
Au même moment, Paul, leur camarade de classe, crée son propre groupe, U2, et se fait appeler Bono. Mais Neil est persuadé que Paul n’a pas l’étoffe d’une star et que dans son ascension vers la gloire, Shook Up laissera U2 loin derrière lui…

Ainsi donc, le leader de U2 est mort un jour de 1987 à Dublin, tombé sous les balles d'un ancien camarade de lycée, le dénommé Neil McCormick, dont le propre groupe enchaînait les échecs depuis une décennie. Enfin, c'est presque la vérité, on ne refait pas l'histoire dans Killing Bono, on se contente de la raconter telle qu'elle a eu lieu, pas celle de U2, hein, non, celle de Neil et de ses acolytes, qui rêvaient de conquérir le monde à coups d'albums certifiés platine. You can be a star, you too ! Peut-être, sauf qu'il ne faut pas être un loser pathétique comme ce pauvre McCormick, incapable de saisir les opportunités quand elles se présentent. Le film de Nick Hamm peut être considéré comme un hommage/documentaire à tous les rêveurs de gloire, tombés de haut sur le pavé de l'anonymat. En cela, il est plutôt sympathique et la B.O, très eighties, assure le tempo (désolé pour les fans, il n'y a qu'un maigre extrait d'un morceau de U2 dedans). On est sur le mode de la comédie, alors que les galères se succèdent à un rythme régulier. Ce n'est pas forcément une mauvaise idée, mais la réalisation n'est pas à la hauteur, et les foirades successives de McCormick finissent par devenir répétitives. On y voit aussi brièvement Bono, joué par un acteur vaguement ressemblant, et ça, ce n'est pas la meilleure trouvaille d'un film qui sans être honteux, reste quand même dans le domaine du simple divertissement qui ne prête pas à conséquence.

Une vie tranquille de Claudio Cupellini

Citation :

Rosario Russo, un restaurateur de cinquante ans, s’est installé depuis douze ans en Allemagne où il mène une vie paisible, entouré de sa femme Renate, de son fils Mathias et de son ami Claudio. La vie tranquille de Rosario va prendre un tournant dramatique le jour où deux jeunes italiens arrivent sans prévenir dans son restaurant.

Le thème d'Une vie tranquille n'est pas d'une originalité folle. Ancien camorriste, Rosario a refait sa vie en Allemagne, autour de son restaurant, de sa nouvelle femme et de son fils. Mais, bien sûr, cela ne pouvait durer éternellement, on est toujours rattrapé par son passé. Si Claudio Cupellini n'est pas David Cronenberg, loin s'en faut, le réalisateur italien donne malgré tout une belle intensité à sa tragédie familiale déguisée en faux thriller. Mise en scène discrète, mais rigoureuse, seconds rôles bien typés, scénario qui alterne temps forts/temps faibles avec aisance, violence sourde qui reste tapie pour mieux (re)surgir. Sans Toni Servillo (le génial Il Divo), Une vie tranquille serait cependant un film presque banal. Grâce à lui, à son jeu subtil capable d'évoquer à la fois la tendresse et la rage, il se hisse à un niveau supérieur.

Excellent film où dès le début l'atmosphère est si prenante que l'absence d'actions ou l'atonie des dialogues n'indispose pas mais laisse au contraire la place pour regarder, réfléchir et s'interroger sur cette grosse machine qu'est Lourdes.
Que vient chercher le pèlerin à Lourdes ? une guérison ? une compagnie ? un passe temps comme un autre ?

La guérison de l'âme avant tout proclame le prêtre, c'est à ce prix que le corps si démantibulé, si prisonnier pourra peut-être se mouvoir à nouveau, et la foi bien sûr et l'ouverture aux autres, égoïstes point de salut, sachez le bien.
Qui sera l'heureux élu parmi les pèlerins ? chacun s'épie en douce mais pas de cruauté, celle qui va être "sauvée" sera acclamée et applaudie.
Et pour les autres on reviendra l'an prochain et encore et encore, éternellement si je puis dire.

Cérémonies de la piscine, bénédiction, confession, grotte avec effleurement de la paroi, prière, tout est abordé avec finesse, il y a quelque chose effectivement de désuet et pourtant on ressent un grand respect, c'est difficile à expliquer.

Pas besoin de dire que Sylvie Testud excelle dans son rôle, toute en retenue, pauvre petit corps et petite tête enfantine coiffée de son bob rouge.

Et pas de discours sur le mercantilisme de Lourdes heureusement, un pari vraiment réussi.

traversay a écrit:

L'art de séduire de Guy Mazarguil

Citation :

Jean-François, psychothérapeute amoureux d'une de ses patientes se sent enfin libre de la séduire lorsqu'elle décide d'arrêter sa thérapie.

Banal ou bancal, L'art de séduire ? Le film de Guy Mazarguil répond aux deux qualificatifs. Mais n'en est pas négligeable pour autant, en cette période estivale où une petite comédie sentimentale peut se consommer sans problème en terrasse.

Tout à fait mon cher traversay. Peut-être plus bancal je dirais, mais qui peut se voir par un après midi de canicule pour qui préfère les salles climatisées. On se laisse aimablement guider dans les pas de l'infortuné psy, joué par Matthieu Demy qui sied bien au rôle, un peu sérieux, un peu lunaire, et on sourit devant son infortune, même si le décalage ou les répliques pourtant assez drôles tombent parfois à plat.
Un film ni bon, ni mauvais en fait, qui frôle ce petit plus que l'on nomme charme sans l'atteindre vraiment. Est-ce dû au jeu parfois limite des acteurs (Gayet n'a pas l'air d'y croire) aux regards mornes des poissons ou à l'insistance de la métaphore, qui sait? Pas grave, il y a tout de même de jolies choses (entre autre cette ville filmée de nuit, mais est-ce Lyon?) et une Donzelli épatante encore une fois!

Green Lantern

Je ne suis pas hypra objective, parce que j'aime les films de super héros en collant.

Mais ça pète de vert partout (j'aime le super pouvoir de Green Lantern, très visuel)

Le monstre pas beau méchant est bien gluant de cendres, de gris, de tentacules, de visages et de peur (bon certes les effets spéciaux sont parfois un peu foireux)

On n'échappe pas à l'amourette de service.
On n'échappe pas aux amis d'enfance, ennemis jurés.
Mais c'est du DC hein.

Pour le film : le rythme se tient super, le monde OA est assez classe (on en voit trop peu), le héros a cette tête de poupon d'américain un peu agaçante mais incontournable.

Gros divertissement de MM's.