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| [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) | |
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Auteur | Message |
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Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Mer 30 Nov 2011 - 18:01 | |
| - traversay a écrit:
Les adoptés de Mélanie Laurent - Citation :
- Une famille de femmes que la vie a souvent bousculée mais qui est parvenue avec le temps à apprivoiser les tumultes. Les hommes ont peu de place dans cette vie et naturellement quand l'une d'entre elle tombe amoureuse tout vacille.
Elle est agaçante, Mélanie Laurent. Non contente d'être actrice, et de séduire Tarantino au passage, elle se métamorphose en chanteuse et s'épanouit en réalisatrice. A quand un premier roman ? Les adoptés commence avec la susdite, guitare à la main, sur le point de monter sur scène. Là, forcément, on se dit : "c'est pas vrai, elle va nous en pousser une petite." Pas la peine d'aiguiser les couteaux, comme un pied de nez, la scène se termine là et Mélanie ne chantera pas (qui a dit ouf ?). Les adoptés est un film hybride, typique des premières oeuvres, maladroite, naïve et pleine de jolies audaces. Stylistiques, surtout. L'apprentie réalisatrice tente des trucs, ose une mise en scène qui joue sur les flous, les ralentis, les ruptures de ton et les décalages son/image. Pas mal, mais un tantinet gauche. On peut trouver ça touchant, au moins dans la première partie du film, qui met en relief l'amour exclusif de deux soeurs. Et puis survient le drame, un tournant narratif qui s'avère fatal. Le film n'a plus que de l'émotion à donner et la machine se grippe, faute de sortir du cadre de l'intime, multipliant les redites et les patinages sur place. Coincée dans un schéma trop restrictif, Mélanie donne dans le sentimental sans recul. Mauvaise pioche. Et pourtant, pour quelques moments sincères traités avec finesse, pour l'interprétation sensible de Denis Ménochet et Marie Denarnaud, entre autres bonnes choses, on n'a pas le coeur d'accabler ces adoptés. Qui laissent entrevoir un avenir pour Mélanie Laurent cinéaste. Si son coup d'essai avait été parfait, alors là, pour le coup, elle aurait été franchement agaçante ! C'est vrai qu'elle l'est agaçante Un joli minois, une tête bien inspirée, douée, inventive, où s'arrêtera t'elle? Je reconnais à ce petit film un air d'authenticité tout à fait charmant, j'ai été plutôt séduite par la première partie. Les acteurs sont au bon diapason, il y a c'est vrai cette fraîcheur des premières oeuvres, un ton sincère et enjoué qui essaie d'éviter les clichés et nous propose une jolie comédie, même si elle peine un peu plus lorsqu'elle se veut dramatique. Un regard neuf et judicieux sur ces familles recomposées où chacun tente un nouvel équilibre, et qui n'est jamais gagné... Bien sûr il y a des défauts, et on s'agace soi même de sentir pointer la petite larme sur la fin parce que c'est un peu facile tout ça, l'accident, les ralentis, les flash backs floutés...Mais au final on lui pardonne parce que l'équipe qu'elle forme avec Marie Denarnaud, Denis Menochet et Clémentine Célarié est foncièrement tonique et parce que ces quatre là ont réussi à faire passer quelque chose de plus: la chaleur, la spontanéité, ce qui n'est déjà pas si mal. Pas renversant mais sympathique, c'est indéniable! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Mer 30 Nov 2011 - 23:17 | |
| Pas d'inquiétude, je vais me dévouer pour aller voir The Lady et Or noir. Et rattraper mon retard avec Time out et Le stratège. Bon, si j'ajoute Le cheval de Turin, Footnote et Hara Kiri, le compte devrait être bon. Dommage, j'aurais bien vu Donoma aussi, mais il ne passe plus qu'à des heures impossibles. J'attends le verdict de Queenie concernant Rhum Express, j'ai comme un mauvais pressentiment. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Mer 30 Nov 2011 - 23:18 | |
| - traversay a écrit:
- Pas d'inquiétude, je vais me dévouer pour aller voir The Lady et Or noir.
L'or noir je renonce d'avance. Pour le Besson j'attends ton verdict... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Jeu 1 Déc 2011 - 8:08 | |
| - traversay a écrit:
- Pas d'inquiétude, je vais me dévouer pour aller voir The Lady et Or noir. Et rattraper mon retard avec Time out et Le stratège. Bon, si j'ajoute Le cheval de Turin, Footnote et Hara Kiri, le compte devrait être bon. Dommage, j'aurais bien vu Donoma aussi, mais il ne passe plus qu'à des heures impossibles. J'attends le verdict de Queenie concernant Rhum Express, j'ai comme un mauvais pressentiment.
Mauvais pressentiment qui se confirme pour Rhum Express. J'en parlerais mieux plus tard. - Marko a écrit:
- traversay a écrit:
- Pas d'inquiétude, je vais me dévouer pour aller voir The Lady et Or noir.
L'or noir je renonce d'avance. Pour le Besson j'attends ton verdict... Faut être courageux pour envisager ces deux films... Et dans une même phrase, c'est encore plus indigeste... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Jeu 1 Déc 2011 - 22:45 | |
| Footnote de Joseph Cedar - Citation :
- Les Shkolnik sont chercheurs de père en fils. Alors qu’Eliezer Shkolnik, professeur puriste et misanthrope a toujours joué de malchance, son fils Uriel est reconnu par ses pairs.
Jusqu’au jour où le père reçoit un appel : l’académie a décidé de lui remettre le prix le plus prestigieux de sa discipline. Son désir de reconnaissance éclate au grand jour. Joseph Cedar détone quelque peu dans le paysage cinématographique israélien. Plus cérébral que ses confrères, pour faire court, comme le montrait son précédent film "de guerre", Beaufort. Footnote, prix du scénario à Cannes, confirme la chose. Autant dire d'emblée qu'il est particulièrement ingrat et qu'il faut laisser passer pratiquement trente minutes pour y voir un quelconque intérêt. Le sujet, en lui même, transplanté en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, aurait pu être écrit par le romancier David Lodge qui en aurait sans doute tiré un ouvrage hilarant. Le film de Cedar est drôle également, mais de manière tellement fine que son humour passe quasi inaperçu, sauf dans deux ou trois scènes absurdes. Pour le reste, cette évocation du monde des exégètes du Talmud de Jérusalem brille, façon de parler, par son suspense dialectique et sa logorrhée continuelle. Le conflit père/fils, dont la vision du métier de chercheur est radicalement différente, en gros le pur et dur contre le vulgarisateur, est l'intérêt principal du film, traité en creux avec une certaine malice qui n'est pas évidente de prime abord. Là où le bât blesse, c'est dans la mise en scène, qui tente de rendre spectaculaire (musique envahissante, abus d'effets spéciaux désuets) un sujet qui ne s'y prête en aucune façon. Footnote aurait gagné à renforcer son côté second degré en évitant des coquetteries de style qui parasitent et contredisent le récit. En résumé, un film singulier, peu engageant, avec un personnage principal très antipathique, qui nécessite un gros effort de concentration pour ne pas être rejeté sans autre forme de procès. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Ven 2 Déc 2011 - 22:54 | |
| - Avadoro a écrit:
Time Out d'Andrew Niccol
- Citation :
- Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.
Pas grand chose à retenir de ce nouveau film d'Andrew Niccol. Un récit de science-fiction sans conviction ni crédibilité d'un univers n'est qu'une coquille vide, et la lassitude guette bien vite à force de voir les gens regarder leur montre. L'évocation du temps reste consensuelle et étrangement anecdotique, avec un scénario prévisible de bout en bout et qui n'apporte aucun frisson. L'interprétation n'est guère plus satisfaisante puisque Justin Timberlake et Amanda Seyfried semblent jouer dans un clip publicitaire, et les pics dramatiques deviennent bien souvent ridicules. Le temps c'est de l'argent. Andrew Niccol prend le précepte au pied de la lettre et nous embarque dans un scénario qui, à défaut d'être totalement original, pour qui se souvient de L'âge de cristal, pouvait déboucher sur une histoire singulière, métaphore de notre monde obsédé par la jeunesse et le fric. Au bout d'un quart d'heure de Time Out, on a compris. Le film privilégie l'action à la réflexion et se complait dans une course contre la montre perpétuelle où le spectateur sera le premier essoufflé. D'autant que les poursuites en voitures sont ridicules et certaines scènes d'un grotesque achevé (la mère qui meurt à une seconde près). Comme si ce n'était pas suffisant, Niccol nous inflige une bluette romantique de derrière les fagots qui fait ricaner grassement. C'est vrai qu'ils sont très jolis, Justin Timberlake et Amanda Seyfried, on dirait presque le couple Beckham, cavalant comme des dingues pour échapper à des riches méchants (dans le monde simpliste de Time Out, c'est du domaine de la tautologie). On pourra être un peu plus conciliant avec Cillian Murphy, gardien du temps un poil ambigu. Bref, pendant la projection, on fait comme les personnages du film, on regarde sa montre sans arrêt, en attendant que cette purge s'arrête. Cours toujours, tu ne nous intéresses pas ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Dim 4 Déc 2011 - 15:07 | |
| Or noir de Jean-Jacques Annaud - Citation :
- Cette grande fresque épique située dans les années 30 au moment de la découverte du pétrole, raconte la rivalité entre deux émirs d’Arabie et l’ascension d’un jeune prince dynamique qui va unir les tribus du royaume du désert.
Là où on attendait que J.J Annaud ramène sa fresque, à la manière d'un David Lean, l'on est surpris par le manque de lyrisme d'Or noir. Quelques batailles rangées, chameaux contre auto-mitrailleuses, ne suffisent pas à donner du souffle à une épopée au petit pied. Carence d'Arabie ? C'est que le scénario se mélange un peu les babouches entre l'historique (douteux), le romanesque (ridicule) et le psychologique (pauvre). Bien sûr, le désert est toujours aussi cinégénique et Annaud ne se fait pas prier pour multiplier les images cartes postales. Et rayon beauté, l'affriolante Freida Pinto a plus d'impact que le réchauffement climatique. Dommage qu'elle n'ait rien à jouer. L'interprétation, parlons-en justement. Entre un Antonio Banderas en sur-régime et un Tahar Rahim perdu dans le désert, il y a comme un hic. Voir ce dernier passer d'un personnage de doux rêveur intellectuel à un chef de guerre censé être charismatique n'est pas crédible une seule seconde. Comment, dès lors, prendre Or noir au sérieux, qui s'enlise au fil des minutes dans une imagerie désuète au creux d'un récit qui simplifie les enjeux et les réduit à une peau de chagrin. Curieusement, si le film a des idées, il manque de pétrole. Ou d'huile pour alimenter les rouages d'une machine grippée. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Lun 5 Déc 2011 - 0:40 | |
| - traversay a écrit:
Les révoltés de l'île du diable de Marius Holst - Citation :
- Hiver norvégien, début du 20ème siècle. Dans la maison de redressement de Bastoy, un nouveau détenu pousse les autres à se révolter contre une direction autoritaire et brutale.
Une maison de redressement pour adolescents sur une île au large de la Norvège. L'histoire vraie d'une rébellion qui eut lieu en 1915 et nécessita l'intervention de l'armée. Sur des figures narratives attendues (brimades, tentatives d'évasion, solidarité des détenus ...), Les révoltés de l'île du diable frappe par sa rigueur, sa sécheresse de ton, son rythme lancinant et sa qualité d'interprétation (que des comédiens amateurs hormis deux adultes). Le film de Marius Holst, qui a valeur de documentaire, développe également une belle histoire d'amitié entre deux jeunes garçons, exacerbé par les épreuves, les mauvais traitements et le sadisme du surveillant en chef. La dernière partie, fuite éperdue sur la glace fragile qui recouvre la mer, est magnifique d'intensité. Une belle conclusion pour un film qui ne révolutionne pas le genre, mais l'illustre de manière incisive, âpre et efficace.
Gros coup de coeur pour ce film qui a une puissance de mise en scène (classique) rare et une beauté graphique fascinante sur un sujet pourtant largement exploré. A priori son principal défaut consiste à s'appuyer sur des conventions scénaristiques éculées (bien que réelles dans le cas présent) à travers un certain nombre de personnages (stéréo)typés et familiers du genre (le surveillant pervers et diabolique, le bouc émissaire, le garçon le plus droit qui se met à affronter l'autorité à laquelle il semblait parfaitement soumis...). Sauf que les scénaristes (dont l'écrivain Lars Saabye Christensen) ont eu la bonne idée d'apporter une dimension poétique et littéraire à travers ce roman que les deux amis élaborent ensemble pour sublimer l'atrocité de ce qu'ils vivent dans ce huis clos insulaire. La rébellion contre l'autorité devient ici l'équivalent d'une mutinerie maritime qui évoque en même temps, de façon discrète, l'affrontement métaphorique du capitaine Achab contre la baleine dans Moby Dick. Le récit atteint à ce moment là et notamment dans les dernières séquences un lyrisme vraiment bouleversant. Certaines situations nous prennent aussi à contre pied en ménageant des surprises. J'ai été immédiatement emporté par ces images somptueuses et non académiques dans un format scope qui lui donne encore plus d'ampleur. Ces paysages sauvages vibrent au rythme du vent, des mouvements de la mer et de la forêt dans une lumière plombée qui capte en même temps avec beaucoup de justesse l'expression des nombreux visages adolescents ou adultes comme il en irait dans certains films nordiques comme ceux de Bergman par exemple. C'est un film merveilleux qui réussit la fusion du divertissement populaire au rythme trépidant et du cinéma d'auteur. Il y a une escalade progressive vers la libération de toutes les frustrations dans une atmosphère infernale incroyablement saisissante. Il faut le voir sur grand écran c'est un superbe spectacle. | |
| | | Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Mer 7 Déc 2011 - 7:51 | |
| Trouvez-moi 10 minutes pour vous dire combien "In Time" est prodigieusement raté.
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| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Mer 7 Déc 2011 - 9:10 | |
| Alors ? J'ai hâte de savoir, car il passe cet apreme Pas envie de voir une daubette | |
| | | Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Mer 7 Déc 2011 - 9:12 | |
| Dès que mes inutiles de collègues arrêtent de me monopoliser (genre la fille importante), je résume In Time.
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Dim 11 Déc 2011 - 15:16 | |
| Les Lyonnais d'Olivier Marchal - Citation :
- De sa jeunesse passée dans la misère d’un camp de gitans, Edmond Vidal, dit Momon, a retenu le sens de la famille, une loyauté sans faille, et la fierté de ses origines. Il a surtout conservé l’amitié de Serge Suttel. L’ami d’enfance avec qui il a découvert la prison à cause d’un stupide vol de cerises. Avec lui, inexorablement il a plongé dans le grand banditisme, et connu l’apogée du Gang des Lyonnais. Leur irrésistible ascension a pris fin en 1974, lors d’une arrestation spectaculaire.
A l’approche de la soixantaine, Momon tente d’oublier cette période de sa vie. Sa rédemption, il l’a trouvée en se retirant des "affaires" et en s'occupant de sa famille. A l’inverse de Serge Suttel, qui malgré le temps n’a rien renié de son itinéraire... Tiens, un flic qui se penche, presque avec tendresse, sur le monde des voyous repentis. Si Olivier Marchal, l'ancien policier, s'intéresse au parcours d'Edmond Vidal, chef du célèbre Gang des Lyonnais, ce n'est pas que par fascination pour le gangstérisme, quoique un peu quand même. Le sens de l'honneur et de certaines valeurs, disparues aujourd'hui, sont évidemment au coeur de son film. Bien écrit par ailleurs, convaincant dans sa période contemporaine, Les Lyonnais est un polar à l'ancienne, haché par des flambées de violence typiques de la manière du cinéaste. C'est un film de gueules, ravinées par l'âge et les années de prison. Les Lanvin, Duval et Karyo ont la bonne idée de rester sobres, le verbe rare et le flingue agile. Dans l'évocation des années 70, à l'aide de flashbacks maladroits, Marchal est nettement moins inspiré. Il tente de copier Romanzo criminale, sans y parvenir. Les Lyonnais est manifestement plus proche de l'univers d'un Lautner que d'un Melville, qu'on ne s'attende donc pas à une oeuvre ambitieuse. Sec et nostalgique, le film a simplement l'efficacité requise pour les amateurs du genre. | |
| | | Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Mar 13 Déc 2011 - 9:40 | |
| J'peux avoir un avis sur Carnage ?
Ca urge.
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| | | Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Mar 13 Déc 2011 - 11:23 | |
| On peut rien vous demander !
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| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) Mar 13 Déc 2011 - 11:33 | |
| - Mordicus a écrit:
On peut rien vous demander ! Faut aller voir sur le fil du réalisateur ! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [2011] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir) | |
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