Que lisez-vous en avril ?

Chaque chapitre (enfin ce que je nomme chapitre) se concentre essentiellement sur un personnage principal mais on retrouve pas mal de ces personnages au fil des chapitres, un peu comme si chaque personnage principal passait le témoin au prochain tout en poursuivant la trame du récit, il y a bien un enchaînement comme une course à relais finalement, ou plutôt comme un fil après l'autre pour compléter la trame

sentinelle a écrit:

Chaque chapitre (enfin ce que je nomme chapitre) se concentre essentiellement sur un personnage principal mais on retrouve pas mal de ces personnages au fil des chapitres, un peu comme si chaque personnage principal passait le témoin au prochain tout en poursuivant la trame du récit, il y a bien un enchaînement comme une course à relais finalement, ou plutôt comme un fil après l'autre pour compléter la trame

Oui, et le temps passe... et on commence à mieux percevoir la trame de cette incroyable histoire...

coli, c'est chez l'un de mes éditeurs, Chloé des Lys (meilleur prix en commande directe chez eux , voir leur site - et tu peux envoyer un chèque français ; c'est en Belgique)).

eXPie a écrit:

sentinelle a écrit:

je commence Des milliards de tapis de cheveux d'Andreas Eschbach. Et comme l'auteur n'a pas encore de fil sur Parfum, ce sera le moment ou jamais.

"Jamais" peut-être pas... J'avais failli ouvrir le fil, mais ma lecture de ce livre était trop ancienne, je n'avais pas pris de petites notes à l'époque.
J'avais beaucoup aimé ce livre que j'avais trouvé (à l'époque) bien écrit - ce qui est rare en SF. C'est un ensemble de nouvelles qui forment un ensemble, comme les fils d'un tapis... Le fond et la forme....

Pourquoi pas une 4° de couv sur LC Science fiction ?

Questionnement: "bien écrit - ce qui est rare en SF"
c'est quoi les critères du bien ou mal écrit? Pour moi, il y a ce qui est lisible et ce qui ne l'est pas. Je veux dire au niveau de la clarté du propos.
Et la SF serait spécialiste en matière de "mal écrit" ! et pas le polar (par exemple)...

Igor a écrit:

Questionnement: "bien écrit - ce qui est rare en SF"
c'est quoi les critères du bien ou mal écrit? Pour moi, il y a ce qui est lisible et ce qui ne l'est pas. Je veux dire au niveau de la clarté du propos.
Et la SF serait spécialiste en matière de "mal écrit" ! et pas le polar (par exemple)...

Le bien ou le mal écrit...
Disons que souvent, on sent que c'est traduit à l'arrache (je ne mets pas en cause les traducteurs, plutôt les délais qui leurs sont imposés). Il y a des phrases bancales, ou des phrases qui, lues, sont toutes moches. Ou des phrases tellement banales que ça en est à pleurer.
Mais on continue le livre parce que l'histoire est intéressante, donc on passe outre.

D'ailleurs, les éditeurs s'en rendent bien compte, puisqu'il y a eu de nouvelles traductions, ou du moins des traductions révisées de pas mal de livres de SF, par exemple ceux de Michael Moorcock, ou encore de Douglas Adams.

La SF, comme la littérature en général dont elle fait partie, comporte des livres écrits avec un style que je qualifierais de "fonctionnel", et puis quelques livres vraiment bien écrits. Ces livres vraiment bien écrits (et traduits) me semblent plus rares dans la SF (et sans doute les policiers, oui, mais je ne connais vraiment pas bien ce domaine ; les rares que j'ai lus ces dernières années m'ont paru mal écrits) que dans le reste de la littérature en général.

Je viens de finir "la prophétie de Pierre", d'E.Brasey, qui ne m'a pas trop emballée. Ca fait penser au Da Vinci Code, mais en mieux quand même.

@ eXPie
Merci pour ces éclaircissements.
C'est difficile de juger de la qualité de la traduction mais c'est vrai que parfois faut relire une phrase pour en saisir le sens.
C'est d'ailleurs quelque chose que j'ai trouvé dans "les corrections" de Franzen et une amie à qui j'ai passé le livre m'a fait la même remarque.
J'ai aussi pensé en lisant "La horde du contrevent" à la difficulté de traduire un tel texte et bien content qu'il soit écrit originellement en français.

Jon McGregor - Même les chiens
Une cinquantaine de page: déroutant!
J'ai pas encore compris qui raconte l'histoire.
La situation est décrite par un œil qui reste invisible, qui voit les choses sans forcement respecter une chronologie. Comme un fantôme. Ou alors c'est peut être un chien qui raconte (vu le titre).
C'est en tous cas très particulier. Faut dire aussi que le milieu dans lequel cette histoire se déroule est constitué d'individus en marge et dans des états second. Manque, alcool, défonce. Errance d'un foyer à un squat, quelque part où l'hébergement est possible et ou la consommation de stupéfiants divers et variés aussi...
Je sais pas si c'est bien écrit mais un certain Mark Haddon (il est l'auteur de: "Le bizarre incident du chien pendant la nuit", une communauté d'auteur à la fibre canine?) en dit "Une alliance rare d'empathie profonde et d'écriture magnifique" (4° de couv).
Bref, pas sûr d'arriver au bout...

J'ai pas encore choisi, mais je veux " le livre" qui me fera passer des heures merveilleuses.
Je cherche et je trouverai. Il y a tellement de bon choix, comment peut-on se tromper.

Arabella a écrit:

coline a écrit:

[
C'est un bon signe!...
Et je comprends que ce soit une de de tes oeuvres littéraires préférées Arabella...

Epi a écrit:

coline a écrit:

Je lis le second roman du Quatuor d'Alexandrie de Lawrence Durrell, Balthazar.

Ca fait à peu près une dizaine d'années que je veux lire le Quatuor et j'oublie toujours, il faut vraiment que je les mette au moins dans ma PAL !

Oui, il faut vraiment.

Epi, je t'encourage aussi...

Igor a écrit:

Je sais pas si c'est bien écrit mais un certain Mark Haddon (il est l'auteur de: "Le bizarre incident du chien pendant la nuit", une communauté d'auteur à la fibre canine?) en dit "Une alliance rare d'empathie profonde et d'écriture magnifique" (4° de couv).
Bref, pas sûr d'arriver au bout...

C'est un bouquin original, Le bizarre incident : l'histoire loufoque est écrite du point de vue d'un adolescent autiste (ou un problème de ce genre, disons, type syndrome d'Asperger - c'est devenu cliché maintenant, mais ça l'était moins en 2003 et j'en garde un bon souvenir - ; ça n'est pas un livre à vocation scientifique)...

Le seigneur des porcheries, de Tristan Egolf.

Tokyo de Mô Hayder.

La tour de guet d'Ana Maria Matute.

Arabella a écrit:

Je vais commencer Olive Kotteridge d'Elizabeth Strout.

Je te suivrai donc Arabella...Je finis pour l'instant La ligne de courtoisie (N. Fargues)
Et j'ai lu juste avant une BD de Taniguchi, Un ciel radieux

Steven a écrit:

Je commence La bible et le néon de John Kennedy Toole

Un joli souvenir ce livre, bonne lecture Steven...

Igor a écrit:

Jon McGregor - Même les chiens
Une cinquantaine de page: déroutant!
J'ai pas encore compris qui raconte l'histoire.
La situation est décrite par un œil qui reste invisible, qui voit les choses sans forcement respecter une chronologie. Comme un fantôme. Ou alors c'est peut être un chien qui raconte (vu le titre).
C'est en tous cas très particulier. Faut dire aussi que le milieu dans lequel cette histoire se déroule est constitué d'individus en marge et dans des états second. Manque, alcool, défonce. Errance d'un foyer à un squat, quelque part où l'hébergement est possible et ou la consommation de stupéfiants divers et variés aussi...
Je sais pas si c'est bien écrit mais un certain Mark Haddon (il est l'auteur de: "Le bizarre incident du chien pendant la nuit", une communauté d'auteur à la fibre canine?) en dit "Une alliance rare d'empathie profonde et d'écriture magnifique" (4° de couv).
Bref, pas sûr d'arriver au bout...

Je me retrouve assez bien dans tes impressions Igor. J'en ai retenu une impression bizarre, glauque et brumeuse. Tu pourras rajouter ton commentaire par ici merci