Que lisez-vous en juin 2012 ?

Le ciel dans la fenêtre de Jacques Chardonne

après le livre de la chaine, j'ai enchainé sur Nocturne Indien de Tabucci, l'Arbre aux haricots de Kingsolver et je continue avec les cochons au paradis

Sale temps pour le braves de Dan Carpenter un roman noir plein de désespérance ou la soif de liberté de jeunes paumés sans foi, ni lois... et sans avenir

3 lectures simultanées sinon c'est pas drôle :

- ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee
-Une femme avec personne dedans de Chloé Delaume
- toujours La puissance des vaincus de Wally Lamb

Et de la philo pour que ce soit encore plus marrant.

Kylie Fitzpatrick La Neuvième Pierre (Babel noir) ; un polar qui commence en Inde en 1864, se poursuit à Londres dans les quartiers mals famés de la ville où la pauvreté et la misère grouillent comme la vermine. La traduction est bizarre (comme si Céline Schwaller privilégiait le mot-à-mot qui donne parfois de la lourdeur aux expressions, mais pourquoi pas ?). Un livre qui parle de pierres précieuses et tente de marier légende, superstition et polar dans un trait d'union entre l'Inde et l'Angleterre. Pour l'instant je ne suis pas convaincue mais je laisse une chance à Fitzpatrick de finir par nous sertir un beau bijou.

je lis Vertige de Franck Thilliez

Terminé le second roman de Gaëlle Josse, Nos vies désaccordées

Au choix, Birdy de William Wharton à commencer, ou poursuivre ce qui est en cours..... Des idées sur la question?

touti a écrit:

moi je suis toujours dans ma lecture de Voyage au bout de la nuit, mais le soucis c'est que je ne tiens pas longtemps les yeux ouverts du coup je ne vois jamais le bout de la nuit je dors !

Réveille-toi !

Actuellement dans Chronique monégasque de Philippe Claudel, j'ai aussi lu Mauvaise mère de AM Homes, Idées reçues l'Australie de Xavier Pons, les auteurs du noir face à la différence (15 nouvelles-polar).

Le visiteur royal de Henrik Pontoppidan et La mésopotamie de Roux.
+ toujours F. Colonna (+ que 100 pages, YES !).

I feel good...

Nouvelles de Stevenson, j'attaque le deuxième volume (que je ne pense pas lire tout d'un bloc).

Céline Minard So long, Luise

shanidar a écrit:

Céline Minard So long, Luise

J'ai hésité à l'acheter, mais le style était, pour moi, hyper dense.
Tu me diras si c'est lisible par une neuneue ?

Je commence ce soir "Nashville Chrome" de Rick Bass

Maryvonne a écrit:

shanidar a écrit:

Céline Minard So long, Luise

J'ai hésité à l'acheter, mais le style était, pour moi, hyper dense.
Tu me diras si c'est lisible par une neuneue ?

euh oui hyper dense en effet ! il faut être bien accroché pour entrer dans ce 'roman-testament' qui ressemble beaucoup par la rage, le débit, les délires-dérives à Olimpia, je m'accroche parce que Minard est un écrivain que je respecte justement parce qu'elle est dans l'excès, le difficile, les enchaînements, les enjambements impossibles, improbables, drôles, inusités mais parfois c'est légèrement asphyxiant ou irritant tant elle en dit en une phrase... Je voudrais faire un parallèle entre Minard, Delaume et Beck mais le problème (pour moi) c'est que Minard écrit vraiment pour une 'élite', ses références ne sont pas du tout populaires, elle utilise abondamment sa culture livresque tout en étant parfois (et heureusement) très vulgaire mais ce n'est sans doute pas assez pour être comparée aux deux autres. Les trois se ressemblent dans le travail sur l'oralité de la langue, mais là où Beck est dans la bouche des 'petites gens', là où Delaume est dans la bouche des 'révoltés', Minard est dans la bouche des 'aristos', ceux qui savent se moquer d'eux-mêmes, être parfois d'une crudité inattendue, mais qui tout de même sont dans un ailleurs, un monde de haute culture. Ce n'est pas gênant dans la mesure où elle tient son récit, mais c'est parfois fatiguant tant la lecture est tendue, abrasive, référencée.