Que lisez-vous en juillet 2007?

Magnifique couverture aussi!
Les ouvrages de Yoko Ogawa ont toujours de très belles couvertures d'ailleurs...

Belle couverture Moon...Au fait vous pourriez les poster sur le fil concerné toutes les deux (faut que je le cherche...) Elles en valent la peine!
Je n'ai jamais encore osé m'aventurer sur les rivages d'Ogawa malgré celles-ci ,toutes accrocheuses, depuis l'histoire des paupières narrée par Coline justement...

aériale a écrit:

Je n'ai jamais encore osé m'aventurer sur les rivages d'Ogawa malgré celles-ci ,toutes accrocheuses, depuis l'histoire des paupières narrée par Coline justement...

J'avoue que c'est assez traumatisant... ...mais j'en avais rajouté une petite couche...

Je préfère ne pas savoir...
En tout cas, pour le moment j'ai plutôt envie de lire tous les Ogawa que je trouverai.

Moon a écrit:

Je préfère ne pas savoir...
En tout cas, pour le moment j'ai plutôt envie de lire tous les Ogawa que je trouverai.

Alors Moon, tu lis Les paupières!
(Je croyais avoir posté un passage mais je ne le retrouve plus...)

J'ai l'Annulaire dans ma bibliothèque

Avant de sombrer dans le sommeil, je m'en vais entamer le petit Sur le chemin des glaces

Citation :

En Novembre 1974, le cinéaste Werner Herzog apprend que son amie Lotte Eisner, critique et historienne du cinéma allemand est très malade : on craint pour ses jours. Il décide de se rendre auprès d'elle, à pied, de Munich à Paris. C'est un geste de chevalerie, un acte fou dicté par l'amitié, avec la certitude non moins folle qu'au bout du chemin Lotte Eisner sera vivante, et hors de danger.
Du 23 Novembre au 14 Décembre 1974, il tient un carnet de route (...)

Bon...j'ai abandonné Tango d' Elsa Osorio, pour prendre à nouveau un petit Laurent Mauvignier qui m'attendait: Loin d'eux...
Dès les premiers mots, je suis touchée au coeur...

"C'est pas comme un bijou mais ça se porte aussi, un secret. Du moins, lui, c'était marqué sur le front qu'il portait une histoire qu'il n'a jamais dite. Ou bien, s'il l'a dite, c'est à mi-teinte à travers des formules à lui, tout en mystères quand pour seule vérité il a laissé, griffonné dans sa chambre, sur un post-it, un bout de phrase écrit au stylo à bille noir mais dont l'encre était complètement foutue. Il aura fallu qu'il appuie méchamment tant elle lui tenait au coeur, sa phrase. Sa mère a dit, Luc, il pouvait pas partir sans nous laisser de sa bouche la phrase qui s'y promenait. Marthe a baissé les yeux pour raconter ça, cette histoire de phrase qu'il aurait eue dans la bouche."

Après Un acte d'amour dont je vous parlerai si j'arrive à pédaler assez fort pour aider notre pauvre serveur polynésien, je lis La saison des adieux de Karel Schoeman, un écrivain sud-africain dont Aériale avait déjà parlé.
En exergue, des mots de Bertolt Brecht ( Oeuvres,tVI, Poèmes)

Nos peuples encore s'entre-déchiraient tandis
Que nous lisions et relisions les cahiers tout usés
Cherchant les mots à coups de dictionnaires et que
Plus d'une fois nous raturions nos textes pour ensuite
Sous les ratures remettre à jour les tournures premières
Peu à peu
Tandis que dans nos capitales les murs des maisons s'effondraient
Les murailles des langues s'écroulèent. De concert
Sous la dictée des personnages et des actions représentés
Nous commençâmes à lire un nouveau texte.

Après m'être extirpée du pavé d'Harry Mulisch, j'ai fini Dusty Answer (Poussière en français) de Rosamond Lehmann - je prépare un fil sur cette auteur.

J'ai commencé à lire The Inheritance of Loss de Kiran Desai, une jeune auteure indienne qui écrit en anglais. Je connaissais sa mère Anita Desai dont j'avais lu avec plaisir un ou deux titres et il semble que sa fille est elle aussi très talentueuse. Les 50 premières pages sont prometteuses.

Je me prépare pour l´été...
"La mer" de John Banville.
http://ecrits-vains.com/litterature_etrangere/pakravan12.htm

Au sujet de: 'La Mer' de John Banville, je l'ai lu, il y a quelques mois, et ce roman au rythme lent où la mémoire remonte par vagues successives, un peu comme les marées, m'avait fait bonne impression...mais pas aussi bonne que la critique très élogieuse que tu as copiée en lien. On verra bien ce que tu en diras :| .

Domreader "

Citation :

On verra bien ce que tu en diras .

Bien sûr, Domreader, j´en parlerai d´ici peu.

Et on verra si c'est réellement un livre à mettre dans le fil de Nezumi, là où on pleure tous.....C'est Olivia de Lamberterie, je crois, qui avait dit qu'elle mettait au défi quiconque lisait ce livre de ne pas pleurer....
Domreader n'a pas pleuré!!!

Marie, éclaire ma lanterne et dis moi qui est Olivia de Lamberterie ?