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| Stanley Kubrick | |
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Auteur | Message |
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Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Ven 27 Mai 2011 - 21:44 | |
| Le documentaire sur Orange Mécanique hier soir sur Arte était très bien fait. Intéressant de voir l'évolution de la perception de la violence du film au fil des années. Maintenant on peut rire de sa dimension burlesque. Et en le revoyant je suis frappé de la façon dont Kubrick arrive à chorégraphier chaque séquence en stylisant cette ultraviolence tout en la montrant de manière frontale mais en sachant toujours s'arrêter à un certain point limite. On voit aussi l'influence qu'il a pu avoir sur Gaspar Noé ou Thomas Clay (The great ecstasy of Robert Carmichael) et même Will Self en littérature (Le Livre de Dave reprenant le principe du néolangage imaginé par Anthony Burgess). L'esthétique très marquée années 70 a peut-être un peu vieilli mais il reste un objet cinématographique unique et fascinant. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Dim 29 Mai 2011 - 21:56 | |
| J'ai complètement zappé ce documentaire !
Il faudra que je le regarde dans la semaine à venir... Je serais déçue de passer à côté ! | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Lun 30 Mai 2011 - 9:37 | |
| Puisque je connais tous les meilleurs films de la filmographie de Kubrick, il fallait bien que je me tourne vers un des moins bons... C'est-à-dire : Spartacus (1960) Synopsis : - Citation :
Italie, 73 av. J.C. Esclave devenu gladiateur, Spartacus est épargné par un de ses compagnons d'infortune dans un combat à mort. Ce répit soulève en lui plus que jamais le souffle de la révolte, et après avoir brisé ses chaînes, il enjoint les autres esclaves à faire de même. Rapidement à la tête d'une colossale armée, Spartacus entend rejoindre le port de Brides au sud du pays pour prendre la mer à bord des navires ciliciens. Mais l'Empire romain ne l'entend pas de cette oreille et lance ses légions à la poursuite des esclaves révoltés... Spartacus, c’est un peu le film bâtard de Kubrick… Appelé par Kirk Douglas, acteur qui avait déjà travaillé avec lui pour Les sentiers de la gloire, au début du tournage de ce film initialement dirigé par Anthony Mann, Kubrick a écopé d’un scénario de péplum à grosse production qui n’est pas du tout de son genre. Je ne sais pas si Kubrick a eu la possibilité de modifier largement ou non le scénario de base mais le résultat lui ressemble peu. La psychologie des personnages n’a aucune profondeur et ils n’ont aucune alternative quant à la catégorie du monde à laquelle ils appartiennent : soit le bien, soit le mal. Entre les deux, aucune nuance. Et puisque j’en suis aux personnages, parlons un peu de Spartacus, détestable dans son rôle de martyr sauveur des peuples qui endure sans broncher le moindre des sévices dans l’espoir qu’un monde meilleur lui survive. Comme tous les grands héros, il parle peu. Malheureusement, lorsqu’il parle, il s’emporte soit dans des discours révolutionnaires qui ne convainquent que lui et la horde de spectateurs en carton-pâte étalés à ses pieds, soit dans des envolées lyriques qui ne font se pâmer que sa chère et tendre écervelée. Cette histoire d’amour empâte le film et tombe comme un cheveu sur la soupe. Elle n’a qu’une utilité : rajouter une dimension tragique aux évènements subis par Spartacus. Ce qui n’est pas forcément louable… Sinon, on peut toujours regarder ce film pour se payer une bonne tranche de rire devant les décors en carton-pâte. La nuit, les plaines sont oranges et violettes, tout est immobile, sauf quelques flammes qui crépitent au loin. Les branches et les feuilles des arbres restent inébranlables lorsque Spartacus et sa bien-aimée s’épanchent en ronronnements amoureux et autres galipettes au milieu de la forêt. Leur histoire est déjà peu crédible, ce n’est pas la peine de nous rappeler sans cesse qu’il ne s’agit que d’une fiction tournée en studios. Pour couronner le tout, Spartacus est un film long (3h03, et les 3 dernières minutes seront les plus longues). Qu’en aurait-il été si ce n’était pas Kubrick qui l’avait réalisé (je ne l’aurais jamais regardé en tout cas) ? On retrouve heureusement quelques éléments de son génie tout au long du film, en petites touches discrètes qui ne justifient malheureusement pas de s’infliger tout le reste. Les scènes de combat, surtout lorsqu’elles nécessitent le déploiement de stratégies militaires minutieusement étudiées (et qui constituent par ailleurs certains des anachronismes du film) relèvent de l’esthétique géométrique bien connue de Kubrick, et certains dialogues aux connotations homosexuelles, sans être géniaux, savent redonner un peu de saveur au reste des propos plutôt ternes des acteurs. Crassus – As-tu jamais volé, Antoninus ? Antoninus – Non, maître. Crassus – As-tu jamais menti ? Antoninus – Pas, si je peux l’éviter. Crassus – As-tu jamais déshonoré les dieux ? Antoninus – Non, maître. Crassus – Te refrènes-tu de ces vices par respect des vertus morales ? Antoninus – Oui, maître. Crassus – Manges-tu des huîtres ? Antoninus – Lorsque j'en ai, maître. Crassus – Manges-tu des escargots ? Antoninus – Non, maître. Crassus – Considères-tu que c'est moral de manger des huîtres et immoral de manger des escargots ? Antoninus – Non, maître. Crassus – Bien sûr que non. Tout est une question de goût, n'est-ce pas ? Antoninus – Oui, maître. Crassus – Et le goût n'est pas semblable à l'appétit et donc n'a aucun rapport avec la moralité, n'est-ce pas ? Antoninus – Cela pourrait sans doute se discuter, maître. Crassus – Ça suffit. Mes vêtements, Antoninus. Pour satisfaire mes goûts... il me faut des huîtres et des escargots. Attention les yeux, la meilleure image pour la fin. Pour conserver un peu de suspens, je l'ai mise en spoiler. Vous m'en serez reconnaissants ! - Spoiler:
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| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Lun 30 Mai 2011 - 20:50 | |
| - colimasson a écrit:
- Malheureusement, lorsqu’il parle, il s’emporte soit dans des discours révolutionnaires qui ne convainquent que lui et la horde de spectateurs en carton-pâte étalés à ses pieds, soit dans des envolées lyriques qui ne font se pâmer que sa chère et tendre écervelée. Cette histoire d’amour empâte le film et tombe comme un cheveu sur la soupe. Elle n’a qu’une utilité : rajouter une dimension tragique aux évènements subis par Spartacus. Ce qui n’est pas forcément louable…
J'aime beaucoup ce film ! Pour les discours révolutionnaire, il doit y avoir une deuxième lecture. Car le scénario est écrit par Dalton Trumbo. Dalton Trumbo (qui a réalisé beaucoup plus tard un film très marquant : Johnny s'en va-t-en guerre, 1971) a été blacklisté, il a fait 10 mois de prison... Il y a forcément tout un sous-texte, sans doute très ancré dans la période guerre froide. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Lun 30 Mai 2011 - 20:57 | |
| Ah, possible... C'est vrai que de mon point de vue de gosse des années 90, la guerre en général, et les guerres du siècle passé, ne sont pas une évidence pour moi... En tout cas, ça ne m'a pas marquée... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Lun 30 Mai 2011 - 21:07 | |
| - colimasson a écrit:
- Ah, possible...
C'est vrai que de mon point de vue de gosse des années 90, la guerre en général, et les guerres du siècle passé, ne sont pas une évidence pour moi... En tout cas, ça ne m'a pas marquée... Apparemment, Kirk Douglas voulait que le scénario évoque plus le sort des Juifs (d'ailleurs, nombre de westerns de l'avant Seconde Guerre Mondiale évoquent les persécutions dont les Juifs étaient les victimes en Europe à la même époque : tu vois des scènes dans lesquelles de pauvres gens qui n'ont rien demandé à personne sont tranquilles, et puis survient une horde d'indiens qui massacrent à tout va ; c'est la violence qui déboule, de manière aveugle, brutale ; j'avais vu un doc qui le montrait très bien, notamment dans les westerns muets) , tandis que Dalton Trumbo, plus politique, a plus orienté le scénario sur la situation de la guerre froide... | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 31 Mai 2011 - 21:05 | |
| Merci eXPie pour tes explications. Le film est peut-être plus intéressant si on le regarde avec ce point de vue, mais je n'en aurais pas le courage... Sinon, diverses petites choses extraites du hors-série des Inrocks sur Stanley Kubrick : Retour sur l’exposition à la Cinémathèque de Paris où sont exposés, entre autres, les maquettes qui ont servi de base aux décors de ses films. On y retrouve le fœtus de 2001, l’Odyssée de l’espace (quand même moins impressionnant que dans le film !), le labyrinthe de Shining ou encore les tables en forme de nus féminins d’ Orange Mécanique. « Qu’est-ce qui peut pousser un homme à se collectionner lui-même, à garder un casque d’astronaute, des scénarios, des notes de production, des costumes, des accessoires ? »On (re)découvre également les clichés qui ont fait connaître le jeune Kubrick à travers le magazine New-Yorkais Times et qui ont ponctué sa carrière de photoreporter, de New-York à Venise, entre 1944 et 1950. Mannequin lingerie posant dans un bureau, 1949 Vu du ciel, le métro aérien de Chicago, 1949 Viande en chambre froide, 1949 Le bodybuilder Gene Jantzen avec sa femme Pat et leur bébé de 11 mois Kent, 1947 Vendeur au marché de gros du Merchandise Mart de Chicago, 1949 Femme et enfants dans une chambre, 1949 Deux lutteurs et un arbitre, 1947 D’anciens collaborateurs, amis et acteurs ayant participé aux films de Kubrick reviennent en quelques commentaires sur la relation qui les liait au réalisateur : Kubrick et Malcolm McDowell sur le tournage d'Orange Mécanique, 1969 « Stanley était fasciné par le comportement humain. Il pensait que l’homme était le plus violent prédateur que la terre ait connu. » Julian Senior (ancien cadre de la Warner) « Selon Stanley, les acteurs ne doivent pas avoir à réfléchir à leur texte quand ils sont en train de jouer. Le dialogue doit devenir une seconde nature. » Leon Vitali (assistant réalisateur) « Kubrick était un cinéaste cinéphile, comme Truffaut ou Godard. Mais d’une nature très différente, sans déférence ou idolâtrie pour le passé. » Michel Ciment (critique) | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Ven 10 Juin 2011 - 21:08 | |
| Le livre de Paul Duncan, Stanley Kubrick contient de nombreuses photographies du réalisateur, de ses films et de ses propres clichés. Un petit aperçu... On the set of A clockwork Orange, 1971 “Anyone who has ever been privileged to direct a film knows that, although it can be like trying to write War and Peace in a bumper car at an amusement park, when you finally get it right, there are not many joys in life that can equal the feeling.”On the set of Fear and Desire, 1953 “One of the things that gave me the most confidence in trying to make a film was seeing all the lousy films that I saw. I sat there and thought : Well, I don’t know a goddamn thing about movies, but I know I can make a film better than that.”Plusieurs photos prises par Stanley Kubrick et publiées dans “Look” magazine : Chicago – City of extremes, 1949 « From the beginning, Kubrick had the ability to capture the atmosphere of a place. » Working Debutante, Betsy von Furstenberg, 1950 “Note the way that the painting (Blue Portrait of Angel F. de Soto (1903) by Pablo Picasso) ironically comments on the people in the foreground.”Prizefighter, 1949 Prizefighter 2, 1949 “Walter Cartier waits for his fight to begin.”Columbia, Its New head is Eisenhower, 1948 “2001 : A space Odyssey was the apogee of Kubrick’s thinking about man and science. This photo marries science with religion.” | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Dim 12 Juin 2011 - 21:06 | |
| D’autres photos de Kubrick publiées dans Look Magazine… Midsummer Nights in New-York, 1946 N.Y. World Art Center, 1948 “German artist George Grosz, who was hated by the Nazis, lived in America from 1933 to 1959.”Montgmorey Clift – Glamor boy in baggy pants, 1949 Des photos du tournage de Fear and desire : « Fear and Desire was a lousy feature, very self-conscious, easily discernible as an intellectual effort, but very roughly, and poorly ineffectively made. »Stanley Kubrick On the set of Fear and Desire, 1953 “Kubrick prepares to film a scene. Note the branch held in front of the camera.”Still from Fear and desire, 1953 “Sidney (Paul Mazursky) goes wild and shoots the girl in a violent attack that predates the assault on the writer’s wife in A Clockwork Orange.”Des photos du tournage de Killer’s kiss : On the set of Killer’s kiss, 1955 Still from Killer’s kiss, 1955 “The innocent and naïve relationship between Davy Gordon (Jamie Smith) and Gloria Price (Irene Kane) is symbolized by the doll they clutch.”Still from Killer’s kiss, 1955 “Davy in a mannequin warehouse, a surreal place that is a metaphor for the real world where Davy and Gloria sell their bodies.”“I don’t think that writers or painters or film-makers function because they have something they particularly want to say. They have something that they feel.”Stanley Kubrick “If a film has any substance or subtlety, whatever you say is never complete, it’s usually wrong, and it’s necessarily simplistic: truth is too multifaceted to be contained in a five-line summary. If the work is good, what you say about it is usually irrelevant.”Stanley Kubrick | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Lun 13 Juin 2011 - 21:06 | |
| Encore d’autres photos de différents tournages… Spartacus : On the set of Spartacus, 1960 “Stanley Kubrick quietly explains what he wants from Kirk Douglas.” The Killing : Still from The Killing, 1956 “George and his high-maintenance wife Sherry (Marie Windsor) have a sadomasochistic relationship. When she hears that George is part of a robbery, she and her boyfriend plan to steal the money from the robbers.”Still from the Killing, 1956 “The mask Johnny (Sterling Hayden) wears during the hold-up is similar to the masks used by Alex and his droogs in A clockwork Orange.”Les sentiers de la gloire : Still from Paths of Glory, 1957 “Colonel Dax leads his men forward. The French soldier’s mission to capture the German Ant Hill is impossible and is undertaken for purely political reasons.”On the set of Paths of Glory, 1957 “Susanne Christian, Stanley Kubrick and Kirk Douglas enjoy a hot drink in the Munich cold.”Still from Paths of Glory, 1957 On the set of Paths of Glory, 1957 “The experienced actor Adolphe Menjou (left) was angry that Kubrick repeatedly asked him to do a scene and complained for some time. When he had finished, Kubrick calmly asked him to do another take.”On the set of Paths of Glory, 1957 “Susanne Christian with some of the actors. Eight hundred German policemen were employed to play French soldiers.” - Citation :
- “Stanley is unusually perceptive, and delicately attuned to people. He has an adroit intellect, and is a creative thinker –not a repeater, not a fact-gatherer. He digests what he learns and brings to a new project an original point of view and a reserved passion.”
Marion Brando | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Lun 13 Juin 2011 - 22:32 | |
| Quel boulot! Merci Colimasson | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 14 Juin 2011 - 21:50 | |
| C'est aussi un plaisir pour moi... | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Mer 15 Juin 2011 - 21:01 | |
| Encore une petite photo tirée du film Les sentiers de la gloire : Still from Path of Glory, 1957 “The execution from the point of view of the firing squad. The composition remains symmetrical and formal direct contract to the chaos of the attack on the German Ant Hill.” Avant de poursuivre avec des photos de Spartacus… Still from Spartacus (1960) « Slave Antonionus (Tony Curtis) is asked by the bisexual Marcus Crassus (Laurence Olivier) whether his taste runs to both « oysters and snails ». This scene was deleted from the original print and later restored in 1991.”On the set of Spartacus, 1960 “Woody Strode and Kirk Douglas rehearse their spectacular fight.”Une photo impressionnante : On the set of Spartacus, 1960 “Kubrick precisely arranged the bodies of the slaughtered slaves by numbering each corpse and then calling out instructions to each number.”A propos du tournage du film Spartacus : “Nothing great was ever accomplished without suffering.”Stanley Kubrick | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Jeu 16 Juin 2011 - 20:58 | |
| Que pouvons-nous voir du tournage de 2001, l’Odyssée de l’espace ? On the set of 2001, 1968 « Stanley Kubrick is behind the camera whilst filming the monolith on the Moon excavation set. » “When you make a movie, it takes a few days just to get used to the crew, because it is like getting undressed in front of fifty people. Once you’re accustomed to them, the presence of even one other person on the set is discordant and tends to produce self-consciousness in the actos, and certainly in myself.” Stanley Kubrick Quelques photos de Sue Lyon, l’héroïne de Lolita… « Lolita is secretly having an affair with the mysterious Clare Quilty. She is deceiving Humbert in the same way that Humbert deceived Charlotte.”“You’ll see a chess grand master, the guy has three minutes on the clock and ten moves left. And he’ll spend two minutes on one move, because he knows that if he doesn’t get that one right, the game will be lost. And then he makes the last nine moves in a minute. Well, in film-making you always have decisions like that. You are always pitting time and resources against quality and ideas.”Stanley Kubrick Et des photos du tournage de Docteur Folamour… Still from Dr Strangelove, 1964 « President Muffley (Peter Sellers) in front of the maps that show the forthcoming annihilation of the planet. »
Still from Dr Strangelove, 1964 “Major Buck Turgidson (George C. Scott) was a caricature of General Curtis LeMay, the war-loving head of US Strategic Air Command in the 1950s who once suggested that Vietnam be bombed “back into the Stone Age”.”On the set of Dr Strangelove, 1964 “Kubrick lining up a stand-in for Tracey Reed’s scene with George C. Scott.”On the set of Dr Strangelove, 1964 “An assistant holds Kubrick steady so he can film with a hand-held camera.”On the set of Dr Strangelove, 1964 “Kubrick tells the soldiers where to shoot.” | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Lun 20 Juin 2011 - 21:02 | |
| Encore des images du film Docteur Folamour… On the set of Dr Strangelove, 1964 “Kubrick uses his Tewe viewfinder to line up a shot with Sterling Hayden and Peter Seilers.” On the set of Dr Strangelove, 1964 On the set of Dr Strangelove, 1964 “Peter Seilers originally played President Muffley upbeat. The crew laughed so much that a day’s shooting was lost. Kubrick decided that Muffley should be the one sane man in the War Room.”Still from Dr Strangelove, 1964 “In the original ending Major Buck Turgidson announced that Dr Strangelove was the new leader of the Western world after the President’s mind has snapped.”Still from Dr Strangelove, 1964 “President Muffley (Peter Sellers) decides to do some reconstruction work after the devastation that has been wrought during the pie fight.” “He’s so self-effacing and apologetic it’s impossible to be offended by him.”George C. Scott | |
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