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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Stanley Kubrick Mer 16 Nov 2011 - 18:45
J'en profite pour conseiller ce fabuleux bouquin de plus de 800 pages que Taschen a sorti en mai 2011 et qui s'intéresse aux archétypes jungiens en montrant l'origine psychique des symboles universels classés en différentes catégories.
Citation :
S'appuyant sur le travail de Carl Gustav Jung sur l'archétype et l'inconscient collectif, l'Archive for Research in Archetypal Symbolism (ARAS) est un ensemble d'archives iconographiques et écrites, constitué d'images symboliques, mythologiques, ritualistes du monde entier et de toutes les époques de l'humanité. Cette collection de 17.000 images photographiques, accompagnées d'un commentaire sur leur contexte historique et culturel sonde l'universalité des thèmes archétypaux et fournit un témoignage sur les connections à la fois profondes et permanentes de toute forme de vie.
Nota : Fiche de présentation que j'avais rédigée pour un forum dont je faisais partie il y a encore quelques temps. Je déterre celle-ci pour l'instant, en attendant de retrouver les autres que j'avais également écrites (Black Swan, L'enfer, Shining et La Dame de Fer), si celles-ci vous intéressent, je pourrai les retrouver et les mettre également en ligne. J'ai tenté de faire une recherche, et apparemment le film n'a jamais été présenté dans un fil spécifique ici. Si c'est le cas où qu'il a été déjà résumé et critiqué dans le sujet dédié à Kubrick, vous pouvez le supprimer, le déplacer, l'inclure etc etc ... à votre guise. Dans ce cas, mes excuses par avance.
Orange Mécanique (A Clockwork Orange)
Présentation :
Long métrage britannique, américain Date de sortie : 15 mai 1972 Date de sortie DVD : 5 décembre 2007 Durée : 2h16 Réalisé par : Stanley Kubrick Genre : Science-fiction, drame, thriller Avertissement : Interdit aux -16 ans Synopsis : Alex et ses trois "Drougs" sèment la terreur au hasard de leurs virées nocturnes. Après avoir rossé un clochard, ils terrorisent le couple Alexander vivant dans une maison isolée et violent l'épouse. Trahi par ses "frères Drougs", Alex est arrêté alors qu'il vient d'assassiner une femme dans sa maison, et condamné à quatorze ans de prison. Au bout de deux années d'incarcération, il bénéficie d'un programme spécial, visant à réhabiliter tout criminel en quinze jours. À l'Institut Ludovico, il subit un lavage de cerveau le dégoûtant à jamais de toute violence et de toute sexualité. Mais aussi malencontreusement de la seule musique qu'il aime : la neuvième symphonie de Beethoven. De retour dans la vie civile, il découvre que ses parents, ne l'attendant pas, ont choisi un locataire pour sa chambre. Se retrouvant seul dans la rue, incapable de se défendre, il est roué de coups par le clochard et ses amis, puis par Dim, l'un des Drougs devenu policier. Blessé, il se réfugie... dans le pavillon de Franck Alexander. Celui-ci, veuf et infirme des suites de l'agression, ne le reconnaît pas tout de suite, et cherche à l'aider pour dénoncer les méthodes employées par le gouvernement.
Ma critique :
Ce long métrage a des allures d'oeuvre philosophique, montrant la montée de la violence, le danger d’une société où l’on n’est plus libre. Aussi surprenant que cela puisse paraître, on découvre, au fil de l'histoire, un personnage aussi éclectique qu'attachant. Je pense que tout à chacun peut se reconnaître un temps soit peu dans le personnage d'Alex, dans cette insouciance de la jeunesse, dans ce besoin de marginalisation. Le spectateur est également amené à une réflexion sur une bien sombre réalité de la société, les méthodes de réinsertion des criminels, l'impact que peut avoir le monde extérieur sur chacun et la corruption des différents organes institutionnels et politiques. Malgré le comique du langage utilisé (narré dans l'adaptation), certaines scènes sont réellement secouantes, choquantes, bouleversantes et révoltantes (âmes sensibles s'abstenir sur l'extrême violence qui émane parfois de certains passages). Une histoire captivante, désenchantée, et avant-gardiste, qui est pour moi excellente et toujours, malheureusement dirai-je, d'actualité.
Nota : Le langage utilisé peut être un peu laborieux à entendre et à comprendre au début, mais on s'y fait très vite, et l'adaptation de Kubrick, bien que brillante, ne remplace assurément pas la lecture de l'oeuvre de Burgess.
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 7 Aoû 2012 - 10:00
So What a écrit:
Nota : Fiche de présentation que j'avais rédigée pour un forum dont je faisais partie il y a encore quelques temps. Je déterre celle-ci pour l'instant, en attendant de retrouver les autres que j'avais également écrites (Black Swan, L'enfer, Shining et La Dame de Fer), si celles-ci vous intéressent, je pourrai les retrouver et les mettre également en ligne. J'ai tenté de faire une recherche, et apparemment le film n'a jamais été présenté dans un fil spécifique ici. Si c'est le cas où qu'il a été déjà résumé et critiqué dans le sujet dédié à Kubrick, vous pouvez le supprimer, le déplacer, l'inclure etc etc ... à votre guise. Dans ce cas, mes excuses par avance.
Pour certains fils réalisateurs (les plus touffus), j'ai mis des index en première page du fil. Et, en effet, Orange Mécanique n'a été que brièvement abordé pour l'instant.
Et ma vision de ce film est un peu lointaine pour en rajouter une couche, faudrait que je me le repasse un de ces jours. Mais ce n'est pas un film qu'on aborde dans l'insouciance de l'instant, je trouve : "tiens, je ne sais pas quoi regarder, jvais mettre Orange Mécanique !" Ça demande une légère mise en condition (et peut-être pour la quasi totalité des films de Kubrick), puisque, comme tu le dis, il n'est pas un simple divertissement. Il y a du fond. A rajouter à cela que la forme est proprement délirante et violente. (Je ne peux m'empêcher, en essayant d'y repenser, à faire un parallèle - facile - avec Funny Games d'Haneke)
Invité Invité
Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 7 Aoû 2012 - 11:04
Je ne connais Funny Games, donc je ne pourrai appuyer ou non ton parallèle. Pour la violence que tu abordes, je crois qu'elle est tout de même plus "crue" dans le bouquin que dans l'adaptation. Je trouve que dans le film, il y a un côté orchestré, minutieux voire "esthétique" de la violence telle qu'elle est vue et présentée. C'est un parallèle parfois heurtant.
shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 7 Aoû 2012 - 11:17
j'ai revu Orange mécanique au cinéma cette année. Je rejoins So What pour le côté esthétique de l'oeuvre qui heurte, la musique (toujours très présente chez Kubrick) a ici valeur d'identité, elle impose une danse des corps, elle génère puissance et fascination, elle recouvre les scènes les plus violentes comme pour les nimber d'une aura transcandante. Je crois qu'il faut y voir la volonté de se demander : la culture rend-elle moins barbare ? réponse : non. Ce n'est pas parce qu'Alex aime Beethoven qu'il ne tabasse pas des clodos. C'est toujours la fameuse question du sauvetage par l'apprentissage, est-ce qu'il s'agit d'un mythe ou réellement est-ce que l'éducation peut sauver une jeunesse encline à la délinquance ? je crois qu'il y a, à cette question, autant de réponse que d'individu... Et le parallèle avec Haneke est tout à fait justifié (violence gratuite, inconscience dans les actes, émulation virile...). C'est toujours déstabilisant de quitter un film d'une telle violence en se disant que le film est beau, la grande différence entre Haneke et Kubrick (à mon avis), c'est que Funny Games prône une esthétique blanche, sans apprêt, sans déguisement, sans esthétisation, Kubrick propose l'inverse (voir la scène extraordinaire dans la salle de spectacle où les deux bandes rivales vont se livrer, entre autres, à un ballet filmique étourdissant), sa vision de la violence est regardable parce qu'elle est magnifiée par l'oeil de la caméra. Là où Haneke est pratiquement insupportable de réalisme, Kubrick crée du beau et donc son donner à voir est séduisant presque jubilatoire (ce qui est assez pervers en fait).
Invité Invité
Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 7 Aoû 2012 - 11:36
Orange mécanique au cinéma ? Cela m'aurait plu. La musique choisie par Kubrick est la même que celle choisie par Burgess pour le personnage d'Alex. Cependant, la narration menée par le personnage principal est certes presque une apologie de la violence, de ce qu'elle peut avoir de beau à ses yeux, mais les différents passages ne retraduisent pas l'esthétique qu'a su créer Kubrick dans l'adaptation (je pensais à la même scène que toi dans mon message précédent). Pour ma part, cela ne m'a pas amenée sur la même réflexion que la tienne (qui est une autre ouverture très intéressante), mais plutôt sur la question du conformisme prôné par la société. Alex est un marginal violent, sans doute quelque peu phalocrate, sans aucun remord ni aucune valeur morale correspondant à celles inculquées par le plus grand nombre. Cela fait de lui un individu rejeté, trahi autant par ces Drougs que par ses parents, laissé pour compte à tel point que les autorités consentent à faire de lui un vulgaire produit expérimental. Traitement qui lui ôte toute sa personnalité, ses facultés de raisonnement personnel. La société rejette donc t-elle systématiquement ce qu'elle ne peut concevoir et comprendre, et tend-t-elle à uniformiser tous les comportements sans tenir compte de l'identité et l'individualité de chacun ? C'est plutôt ainsi que je menais ma réflexion sur le film, mais il y a autant d'interprétations et de points de vue que de spectateurs.
Passage qui n'apparaît pas dans le film mais qui m'a énormément marquée dans le livre, et qui, pour moi, résume l'idée générale du récit : "Quand je vois leur façon de se ronger les ongles de pied pour chercher la cause du mal, moi je dis qu'il y a là de quoi me transformer en bon petit maltchick rigolard. Est-ce qu'ils vont chercher la cause du bien ? Alors pourquoi l'autre bord ? S'il y a des lioudis qui sont bons, c'est qu'ils aiment ça, et c'est pas moi qui les gênerai dans leurs plaisirs, mais vice-versa. Et moi je suis un pilier de l'autre bord. Sans compter que le mal est dans le soi, l'un, le toi et le moi soli solo, et le soi c'est ce vieux Gogre ou Dieu des familles qui l'a fabriqué, à sa grande fierté et à sa grande radostie. Mais le non-soi ne peut admettre le mal, autrement dit les mecs du gouvernement et de la justice et de l'école ne peuvent permettre le mal vu qu'ils ne permettent pas le soi. Et toute l'histoire de notre temps, mes frères, n'est-elle pas le récit des vaillantes luttes de malenkys petits soi contre ces énormes machines ?"
shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 7 Aoû 2012 - 12:01
ah mais je suis tout à fait pour le pluralisme des interprétations. Et bien d'accord avec ta vision du conformisme exigé par nos sociétés. J'ajoute que le film montre aussi (euh ma lecture de Burgess est lointaine et pleine de trous) que toutes les formes d'extrêmismes conduisent à la violence sur l'individu, même ceux qui veulent aider Alex, qui veulent le sauver, emploient les mêmes méthodes coercitives que ceux qu'ils dénoncent. Pour finir, je crois qu'il faut aussi souligner l'empathie éprouvé pour Alex, sentiment dérangeant mais réel, car le gamin malgré tous ses défauts, ses tares, son avilissement a quelque chose de touchant, d'abimé, d'idéaliste qui retient et émeut. Un film dont les ambiguités font aussi le charme...
Invité Invité
Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 7 Aoû 2012 - 13:02
shanidar a écrit:
Pour finir, je crois qu'il faut aussi souligner l'empathie éprouvé pour Alex, sentiment dérangeant mais réel, car le gamin malgré tous ses défauts, ses tares, son avilissement a quelque chose de touchant, d'abimé, d'idéaliste qui retient et émeut. Un film dont les ambiguités font aussi le charme...
Oui, tout à fait.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 7 Aoû 2012 - 21:05
Shining n'en finit pas de susciter des délires d'interprétation. Il faut dire qu'il s'y prête largement tellement il contient d'informations, de signes, de références... Mais dans les vidéos qui suivent vous allez voir dans un premier temps l'analyse de la séquence du sang qui sort de l'ascenseur où un internaute pense avoir vu une image subliminale puis l'explication très pragmatique qui en est donnée dans un second temps. ça m'a bien amusé pendant quelques minutes
Invité Invité
Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 7 Aoû 2012 - 22:43
M'étant replongée une énième fois dans l'histoire et encore revu le film ce soir même, j'ajouterai que, dans chaque métrage de Kubrick, aucun détail n'est laissé au hasard et tout est minutieusement accompli, connoté, porteur de sens non apparent à première vue. Je prendrai toujours l'exemple d'Orange Mécanique, puisque c'est ici le sujet et c'est celui qui m'a finalement le plus marquée (les autres films, bien que brillants, n'ont selon moi pas cette égale excellence). Par exemple, aux premières images, nous voyons tout d'abord le titre, orné d'un simple fond rouge emplissant tout l'écran, couleur angoissante et souvent symbole de la violence ; puis le visage d'Alex avec cet espèce de rictus mi-insolent mi-sadique, qui établit déjà une première vue sur le personnage. Tout un travail de suggestion absolument remarquable. Je lis parfois ici et là que certains ne comprennent pas où a pu réellement choquer Kubrick dans ce film. Je crois que ce n'est pas véritablement dans ce que le spectateur voit à l'écran, mais plutôt dans ce qu'il perçoit, dans cette intensité impalpable et somme toute dérangeante. L'esthétisme de la violence, non montrée comme quelque chose à répudier mais au contraire filmée de telle sorte à ce que ce soit extrêmement "chorégraphié" et faire en sorte que le public visé s'extasie devant de telles scènes, presque malgré lui. J'avoue aussi, d'un point de vue purement personnel et subjectif, que l'attraction presque morbide que le personnage d'Alex (et son interprète McDowell) exerce sur nous (ou moi, en l'occurence) peut être perçue comme troublante. Attachant certes, mais qui pousse également à une certaine forme d'admiration, de pulsion érotico-cérébrale et de fascination. (Pardonnez cette longue soliloquie, mais le sujet m'inspirant toujours énormément ...)
@Marko : Je regarderais les extraits postés ici. Certaines interprétations sont parfois plus farfelues les unes que les autres, mais après tout, pourquoi pas ?
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Stanley Kubrick Ven 10 Aoû 2012 - 9:16
2001 : L'odyssée de l'espace (1968)
Que dire... C'est grandement bien fait avec virtuosité (et précision) et une très bonne utilisation des effets spéciaux qui maximisent leur étrangeté par la musique. C'est sauvagement mégalomaniaque à tel point qu'on est quand même sous l'effet d'une impression violente et désinvolte de regardez donc comment je vous en mets plein la tête. La tendance new age clinique et pessimiste n'est pas désagréable. Le scénario, si on peut dire, sert d'abord (à) la mise en image d'un propos, pourquoi pas, si ce n'est que ça fait quelque chose de long et discursif pour un résultat qui n'a pas l'air très épais : survie, connaissance, projection dans le futur, mort, mystère. Pourtant la fin qui s'accélère ne brasse pas si mal le bazar à défaut de le rendre copieusement intéressant. L'enchainement de défilés aux couleurs vives et les paysages en couleurs alternatives....
Mais finalement si je reconnais des qualités incontestables ça ne m'intéresse pas. Le propos est trop réduit et la démonstration tient trop de l'esbroufe si référencée soit elle certainement. Et il y a de foutues longueurs que la musique classique, classique moderne ou expérimentale parfois n'efface pas.
La représentation en 68 fait peut-être date ou fait date enfin sortie de ses bas-fonds, possible, probable, probable que sur grand écran ça donne beaucoup... mais. Tout ça pour ça ?
Je continue de trouver, malgré un effort de motivation et de bonne volonté, que c'est un cinéaste pénible et assez unidimensionnel, pour faire cohabiter dans un film idées et recettes de cuisines il doit falloir quelque chose en plus...
Un peu le même sentiment avec Hitchcock en fait, très doué, très tape à l'œil avec souvent pas grand chose à l'arrivée et moins qu'ailleurs à vouloir en dire trop dans une mise en image, en film qui se substitue à des phrases. Le rapprochement avec les peintures d'ailleurs qui est celui qui vient facilement est possible : tableaux dans le sens nous échappe quand on ne sait pas les lire mais d'une beauté frappante ou d'un mystère magnétique. Mais ce ne sont pas tous les tableaux et des films ne se comparent pas forcément surtout si à l'arrivée le message/révélation tiens du soufflé qui retombe.
shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
Sujet: Re: Stanley Kubrick Ven 10 Aoû 2012 - 9:24
ça doit être mon côté contemplatif qui se réjouit mais j'aime beaucoup 2001 , pour l'atmosphère qui s'en dégage, l'espèce de montée en puissance de la peur, on est à la limite d'une expérience de la mort (NDE, near death experience), alors oui, le message est sans doute réduit à peu mais la puissance des images (j'aime bien les longueurs, moi) suffit à me faire plonger dans l'espace. (vu sur grand écran cette année j'en suis sortie époustouflaquée et avec une pensée pour Mélancholia, évidemment). J'ai l'impression que définitivement certains réalisateurs ne sont pas faits pour toi...
Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
Sujet: Re: Stanley Kubrick Ven 10 Aoû 2012 - 9:30
@Animal: Je comprends bien ton sentiment (enfin, j'en ai l'impression). L'époque où 2001 a été réalisé était peut être plus propice à un état de contemplation que l'ensemble de ce film me semble nécessiter. Mais c'est intéressant de le diviser, il s'y prête bien d'ailleurs, et de le regarder comme plusieurs court métrages en laissant du temps entre chaque séance.
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Stanley Kubrick Ven 10 Aoû 2012 - 9:34
Mais j'aime bien les longueurs aussi, mais là non. J'ai pensé à Tree of Life aussi qui fait variante "spirituelle" et le même genre de qualités et de défauts (discours à faire croire qu'on attendrait le messie pour trouver la surprise dans le kinder).
(c'est 'achement mieux que Melancholia bien que ce soit 'achement différent).
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Stanley Kubrick Ven 10 Aoû 2012 - 9:38
Je contemple moyennement quand on me montre la virtuosité fatale des mouvements dans l'espace et l'enchainement et la cohabitation des fausses gravités, oui ça participe à donner une impression particulière, une atmosphère et ça fonctionne et la musique parfait l'abstraction et la gratuité de ce semblant de démesure me parle un peu mais la finalité non. (et ce n'est pas une contemplation libre ou partagée).