Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 William Faulkner

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Harelde
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptyMar 5 Juil 2011 - 16:56

bix229 a écrit:
Harelde a écrit:
Merci Bédoulène.
Je retenterai ma chance un jour.
Pour le moment, il me faut du simple.
William Faulkner - Page 6 478921

Essaie L' Invaincu, Harolde, c' est simple et c' est beau. Un monde vu par un enfant et une odeur de verveine...
Je note bix229, je note !
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptyMer 6 Juil 2011 - 12:03

vois tu Harelde, Le bruit et la fureur est un livre que j'ai entamé plein de fois avec toujours comme toi cette impression de fouillis et de n'y rien comprendre...Mais comme je me dis que je ne suis pas plus bête que d'autres, Faulkner reste dans un petit coin de ma tête. je note donc Lumière d'aout et l'invaincu, car comme il a beaucoup produit, on ne sait pas trop par quel bout le prendre. Pourquoi pas pour cet été?
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptyMer 6 Juil 2011 - 13:34

topocl a écrit:
vois tu Harelde, Le bruit et la fureur est un livre que j'ai entamé plein de fois avec toujours comme toi cette impression de fouillis et de n'y rien comprendre...
Ca me rassure ! dentsblanches
Lumière d'août est bien plus accessible.
bonjour
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptyMer 6 Juil 2011 - 15:44

Je rajoute, mais je l' ai déjà dit que les nouvelles de Faulkner (toutes ses nouvelles) sont vraiment exemplaires et font partie du meilleur de son oeuvre.
On y retrouve les personnages de la saga faulknérienne et elles peuvent servir d' introduction.
Surtout les 4 premiers recueils, les autres étant posthumes.

- Descends, Moise, peut etre le meilleur de tous.

- Treize histoires

- Le Gambit du cavalier

- Le Docteur Martino

- Histoires diverses

- Idylle au désert

Et je rajoute Les Palmiers sauvages (Deux longues nouvelles)


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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptyDim 7 Aoû 2011 - 21:23

Sanctuaire

Faulkner, c’est de la littérature de haute volée, une littérature qui vous prend à la gorge. Ce n’est pas une petite lecture facile, ou comme disent certains, « une lecture détente ».
Faulkner a bien un style, une patte. Il a une manière bien à lui d’emmener son lecteur et les racoins de l’âme humaine. Il a l’art de vous illuminer tout d’un coup sur une chose, et tout aussi vite de vous replonger dans le brouillard. Il suggère plus qu’il ne révèle. Il sait attendre avant de préciser les choses, laissant le lecteur de longs moments à ses doutes et questions.
Faulkner ne nomme pas franchement les choses, ni les personnages ; souvent il multiplie les appellations….glisse des évènements anodins…

La narration chez Faulkner est précis, et fourmille de détails .Les dialogues sont parfaitement adaptés aux personnages et aux situations.

Le roman pose d’emblée l’ambiance générale. « Quelque part, caché, mystérieux, et pourtant tout proche, un oiseau lança trois notes, puis se tut. » Les trois coups avant la pièce de théâtre.

On y boit beaucoup, l’alcoolisme fait partie du décor.

André Malraux, dans sa préface prévient : « Sanctuaire est donc un roman d’atmosphère policière sans policiers, de gangs aux gangsters crasseux, parfois lâches, sans puissance. »

Il ne faudra donc pas chercher dans ce roman de folles embardées, des rebondissements fracassants. Le rythme n’est est pourtant pas lent ni ennuyeux, c’est seulement qu’il est construit à la manière d’un roman noir, avec comme toile de fond toute époque, tout un contexte social et sociétal.
Il faut simplement accepter de se laisser aller, de se laisser perdre, de ne pas comprendre ou savoir pendant un moment, pour mieux se retrouver ensuite. Une lecture fine et attentive s’impose. Chaque mot, chaque ligne a son importance. Moi qui ne relis pas mes livres, me suis surprise à en relire des pans entiers et à découvrir des choses qui m’avaient échappées.


Que vous dire de l’intrigue, si ce n’est qu’en dire si ce n’est un peu, c’est déjà trop en dire.
Les personnages sont mystérieux, glauques, patibulaires, franchement antipathiques pour certains : Tommy, Popeye (drôle de nom, tout de même…..) Godwin…
Seul Horace Benbow montre un visage « humain » ; c’est l’avocat, qui cherche à faire la lumière sur l’affaire, et qui croit encore à la justice. « Je ne puis rester les bras croisés quand je vois l’injustice… », Répond-il à sa sœur, petite bourgeoise.

Et puis Temple Drake, fille de juge, étudiante qui se laisse embarquer par Gowan complètement ivre, et qui va échouer dans la pire bicoque qui soit….et ce sera descente aux enfers. Temple/Sanctuaire……faut-il y voir un lien. ?
Elle reste un mystère pour moi, cette fille….pourquoi en arrive-t-elle là ? Pourquoi ne se sauve t-elle pas ? Qu4est-ce qui la retient dans ce bordel tenu par Miss Reba alors qu’elle fricote avec Red ? Pourquoi protège t-elle son bourreau ?
Elle a d’emblée des comportements, et des attitudes quelques peu équivoques qui laissent penser au lecteur que les choses n’en resteront pas là…. « Sans cesser de courir, elle eut l’air de s’arrêter. Le pan de son manteau qui battait derrière elle n’eut pas le temps de la rattraper ; toutefois, pendant une fraction de seconde, elle regarda Popeye en face avec un sourire aguichant et crispé qui découvrit ses dents. »

Faulkner sème ici où la des idées, des détails qui semblent insignifiants, mais que l’on retrouve parfois longtemps après pour éclairer ou pour insister….Ce sont ces élément là qui me font affirmer que ce livre nécessite une lecture fine et attentive.

Ce livre est un coup de cœur, non pas pour le scénario en lui-même, mais pour l’immense qualité littéraire, le style, et ce qu’il me laisse à l’esprit .Je relirai Faulkner, c’est certain.


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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptyDim 7 Aoû 2011 - 21:40

ça fait quelque temps cette lecture (j'ai remonté le fil pour me rafraichir la mémoire). Pour Temple Drake je ne sais pas... une confusion entre destinée et pulsion sourde qui franchit les fossés entre les mondes et descend, sans que l'on soit absolument sûr qu'il s'agisse d'une descente (à moins qu'on ne confonde avec une montée d'ivresse). les fossés et le reste je le recoupe avec mon souvenir de L'invaincu.

en tout cas ça me rappelle que moi aussi je dois y retourner !
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptyMar 27 Sep 2011 - 23:41

Lumière d'août

Une jeune femme, Léna, a quitté le domicile familial pour retrouver l'homme dont elle attend un bébé. Elle le suit de ville en ville, s'informant à chaque étape pour repartir plus loin, se faisant transporter en camion ou en charrette, hébergée par de braves gens, soucieux de son confort. A Jefferson, elle semble parvenue à destination, l'homme qu'elle cherche est bien là, mais mêlé à une affaire de meurtre. Elle fait alors la rencontre d'un autre homme, Byron, plein de sollicitude à son égard.
Le meurtrier, qui a tué sa maîtresse, s'était allié avec son amant pour vendre du whisky clandestin. Le récit évoque son enfance, sa vie dans le foyer où il a été adopté, puis sa rébellion à l'égard de sa famille d'adoption.

L'auteur décrit les événements à travers la vision de plusieurs personnages : Joe Christmas, le petit garçon devenu meurtrier, Lena, dont la confiance tranquille ne se dément jamais, un mystérieux prêtre renié par sa congrégation... autant de personnages qui se précipitent malgré eux vers le drame final. Les descriptions sont parfois longues et déroutantes, et j'avoue avoir été peu intéressée par le fait que l'homme ait du sang noir ou non, même si ça semble capital pour l'histoire. Le style de Faulkner ne m'a pas enchantée, je l'ai trouvé difficile à suivre et souvent sans logique, les pensées et réactions des uns et des autres me semblant absurdes. L'absurdité pourrait être un concept, mais là, il m'a un peu ennuyée.
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptyJeu 10 Mai 2012 - 19:50

Sahkti a écrit:
Le hameau

Que ce soit dans Le hameau, La ville ou Le domaine, les portraits humains que dresse Faulkner semblent noirs et pessimistes (il en va d'ailleurs dans d'autres récits de sa plume, De bruit et de fureur, par exemple).
J'associerais cela à du réalisme, un peu comme le fait, à sa façon, Sam Shepard dans ses pièces de théâtre.
La trilogie des Snopes est misérabiliste par moments, c'est souvent cette image du Sud que les écrivains américains nous livrent, en particulier quand, comme Faulkner, ils y ont vécu. Est-ce que le fait d'avoir grandi au sein d'une famille sudiste ultra traditionaliste a influencé Faulkner dans son travail d'écriture ? Je le pense et étant donné qu'il appartenait au monde de la haute bourgeoise, c'est l'envers du décor qu'il a voulu nous montrer, ce que lui regardait par les fenêtres teintées de la voiture familiale.
A la fois beaucoup de pessimisme et d'attachement aux personnages. On observe les Snopes, on découvre leur univers, avant de le partager (Faulkner a ce talent des ambiances et des détails en apparence anodins et qui pourtant créent l'atmosphère générale) et de constater qu'il est loin d'être gai, même si parfois certains moments d'humour émaillent le récit.
Une belle fresque, à lire ou non dans l'ordre, même si la chronologie a son importance. J'aime l'idée de tableaux qui s'imbriquent mais peuvent aussi se découper les uns des autres

Merci pour cette critique, je découvre l'existence de cette trilogie aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptyJeu 10 Mai 2012 - 19:58

La Trilogie des Snopes... Il me reste à lire La Ville et Le Domaine... Tant mieux ! J' ai lutout Faulkner et relu une partie et ça vaut la relecture...
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptySam 12 Mai 2012 - 20:23

Absalom, Absalom!

Ouch. Presque trois semaines plongé dans cette masse tentaculaire, dans une écriture complexe de phrases qui se perdent en route dans les pensées et le temps, écriture au service d'une structure solide et recherchée... et agrémenté d'une généalogie et d'alliances du genre costaud. Oubliée l'Amérique qui écrit avec trois mots pour un flot entrainant, plus que jamais cette fois c'est la musique du déluge, et si on ne peut discerner tout ce que charrie Faulkner, c'est sûr il y a du monde.

Un récit puissant, parfois violent peuplés d'incarnations qui frôlent la démesure et qui entremêlent des postures emblématiques, symboliques à des destinées très humaines, très prégnantes. Au moins trois générations qui cohabitent pour un portrait du Sud, de l'Amérique et plus encore, ce qu'on pourra toujours qualifier de condition humaine. Et un peu plus encore mais j'y reviens plus tard.

C'est un autre récit d'opposition. Le personnage principal, acteur ou ombre est Thomas Sutpen qui arrive un jour à Jefferson, un marginal, déterminé, énigmatique, bientôt accompagné de vingt esclaves noirs, des bêtes presque, mais pas seulement la force de travail exploitée, une force brute employée aussi pour la chasse, une force avec laquelle il lui arrive aussi de se battre et de faire corps. C'est une légende sourde, de sang, qui marque tout le roman, un élan viscéral sombre, violent, injuste peut-être. Il établit néanmoins, impose, une plantation et une propriété : Sutpen's Hundred. La régularisation de la situation se fait par l'alliance avec la fille d'un commerçant laborieux... Tout cette partie de l'histoire est racontée de façon indirecte par un jeune homme qui écoute et réfléchit les histoires d'une vielle femme, et les paroles de son père, dont le père était, peut-être, le seul ami de ce Sutpen.

Les positions morales, les jugements et les ambiguïtés sont nombreux, les explications, les nœuds des tensions toujours repoussés et parfois laissés à demi-inexpliqués. Alors que la destinée maudite d'une dynastie fondée et maudite par un homme se déroule les autres personnages et sources d'autres tensions qui sont une suite et les mêmes apparaissent ainsi que la guerre de sécession. Une guerre comme solution aux destinées. Aux attentes irrésolues, aux besoins de conclusions. La solution extérieure à l'acharnement sans fin.

Pour ça, et pour l'enchainement des personnages, qui sont des caricatures mais agencées avec finesse pour en révéler, et à la longue, beaucoup plus, le roman est déjà immense donne à réfléchir sur la violence de l'esclavage autant que sur les images trop faites. La pauvreté touche tout le monde dans cette histoire, le carcan rigide de la morale et de la ségrégation à plusieurs facettes, et l'une d'elle est celle du levier social, à la fois une injure, une transgression et une libération dans un rapport de force gagné. Et c'est tellement venu par petites touches dans le ressassement de prêt des mêmes manques, des mêmes peurs... c'est très grand.

Et vient un autre développement. Un développement qui vient d'abord comme une respiration avant qu'on ne commence à comprendre. Les deux jeunes hommes qui discutent, parlent de concert dans leur chambre glacée d'université arrivent au centre. Ce sont eux qui racontent l'histoire. L'un à l'autre, ce petit-fils du début, qui explique le Sud à son compagnon du Nord, mais le compagnon déchiffre l'énigme et construit aussi l'histoire. Ces deux jeunes hommes, doubles de Henry Sutpen (le fils) et Charles Bon (qui est de la Nouvelle Orléans, une autre civilisation, au sang mêlée mais plus douce, quelle image, quelle impression reste au milieu de cet ensemble !) qui doit se marier à la fille et à la sœur, s'il n'y avait un mais qui n'en finit de changer de forme, puis la guerre) qui racontent l'histoire et prennent donc par leur imagination, leur présence une part très importante du récit, dévoilant au passage les souffrances, la vie d'un homme brisé peut-être, choqué, révolté, en lutte, Thomas Sutpen, le même qui obligeait son fils à le regarder se battre avec ses esclaves. Et tout le récit, et cette science, ce travail même du récit (monumental dans le cas de ce bouquin) devient la lumière sur le poids qui pèse sur tous, sur ces femmes en images de fatalité et de rancœur derrière la fascination encore réelle de pureté et ces hommes avec honneur, argent, et l'affrontement la guerre, et la transmission du poids à la génération suivante.

Et à cette lumière, cette humanisme quasi-primitif enfin explicite, en plus de la confrontation brutale qui en est aussi les prémices il y a les sensations qui reviennent, l'air, la poussière, la chaleur, la végétation et la vieillesse, l'apaisement presque palpable.

Je reste écrasé par l'ampleur du morceau et par cette deuxième dimension que je ne pouvais pas sentir aussi complètement dans mes autres lectures, c'est à dire la part de la fiction dans la vie de chacun, quelle réponse (aux manques, aux peurs, à l'ordre imposé (d'où toutes ces images troubles d'une vie économique provinciale et d'histoire) et quel danger constitue cette fiction, quelle fatalité elle peut-être, alors que...

Donc maintenant je sais que Faulkner n'est pas seulement un auteur très intéressant (et qui renforce encore l'intérêt qu'on peut porter à cette génération d'écrivain) mais bien beaucoup plus (et si j'ai essayé de ne pas trop en dire tout en essayant de ne pas oublier ce qui me semblait important nous sommes bien loin du compte et tellement en surface... et ça ne remplacera jamais ce genre de lecture).

Et pour terminer, un grand merci au camarade volatile, parce que si je l'ai lu en VO celui là (mais j'ai envie de lire Faulkner en VO) c'est d'abords parce que c'est à lui que je dois de l'avoir eu sous la main. colibri
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptySam 12 Mai 2012 - 20:39

Très bien Animal ! William Faulkner - Page 6 429945 Je suis ravi ! Et c 'est vraiment un exploit que de lire un tel livre dans la langue d' origine et d' etre capable d' en parler ensuite. Deux choses que je ne saurai faire...Et donc, je t 'envie... J' espère quand meme etre assez actif pour le relire un jour.. Et peut etre en parler...
Ceci dit, tu aurais pu - peut etre, l' as-tu fait,- te servir de la traduction française quie est vraiment très bonne dans mon souvenir...


Dernière édition par bix229 le Dim 13 Mai 2012 - 15:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptySam 12 Mai 2012 - 21:05

Très beau commentaire Animal. Ce livre est vraiment la quintessence de Faulkner pour moi. Si je peux me permettre un conseil, puisque tu veux continuer l'exploration, pourquoi ne pas les lire dans la chronologie de l'écriture, cela donne encore plus de sens à l'ensemble, qui est d'une cohérence remarquable ainsi envisagé. Les deux premiers romans sont tout à fait passable, Faulkner lui-même conseillait de débuter avec Sartoris, le troisième. Et là la maîtrise de l'anglais va t'apporter un grand plus. Parce qu'au départ, ce livre intitulée Flags in the dust fut pas mal charcutée à la demande de l'éditeur pour paraître sous le titre de Sartoris. Et il y a quelques années la version originale du roman, sous le titre initial, est parue en anglais. Je ne sais pas si c'est encore trouvable, mais ce serait à tenter.
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptySam 12 Mai 2012 - 21:10

c'est tentant, en effet, d'autant que le premier contact avec l'auteur m'avait donné envie d'y revenir.
Ceci dit, pour moi, cela se fera en français .
Arabella qui m'en adit que du bien il y a peu, et Animal conquis.....il y plus qu'à !!!
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptySam 12 Mai 2012 - 21:35

Je me souviens que le jeune héros du film de Téchiné "Les roseaux sauvages" lisait Absalom Absalom (le nom d'Absalom renvoyant au "roseau pensant") et j'ai toujours eu envie de le découvrir. Ton commentaire ne fait que raviver ce désir. J'avais déjà été ébloui par "Lumière d'Août" et par "Sanctuaire". J'en ferai mon prochain avec la trilogie des Snopes.
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MessageSujet: Re: William Faulkner   William Faulkner - Page 6 EmptySam 12 Mai 2012 - 22:08

Non Bix, point de version française en béquille, je serai incapable d'alterner ou de rechercher des passages en même temps que je lis, d'autant que assez crevé ça demande une certaine mobilisation. Par contre je vais parfois après coup rechercher quelques mots.

Et je garde en mémoire les infos sur Sartoris, merci Arabella.

Et mimi et les autres, j'imagine qu'en français aussi on est pris par l'effet de consistance dès les premières pages mais surtout ne vous retenez pas !
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