[2014] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Queenie a écrit:

Avadoro a écrit:

La planète des singes : l'affrontement (Matt Reeves)

Citation :

Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.

J'ai trouvé le film inférieur au précédent qui pourtant ne m'avait déjà pas convaincu. Le scénario, en insistant lourdement sur les parallèles entre singes et hommes dans l'impuissance à s'opposer à une minorité belliqueuse, échoue à provoquer une tension autre que que la menace d'une bataille imminente.

Les contrastes entre les rares moments de sérénité et l'explosion d'une violence créent une ambiance plutôt efficace, guère soutenue par l'interprétation qui semble peu concernée. Encore une fois, les effets spéciaux m'ont agacé avec des singes peu crédibles, notamment lors des mouvements de masse. L'usage de la parole manque aussi de pertinence tant les dialogues précédent et surlignent l'action. Cette réappropriation de l'univers de la planète singe atteint donc pour moi une impasse à force de survoler des thèmes et des questionnements.

Pareil.
Je l'ai trouvé long, et légèrement ennuyant - scénario tellement sans intérêt.
Avec des acteurs qui manquent parfois cruellement de charisme (l'ado est pas mal je trouve. Et il lit Black Hole !)

Idem. J'ai du dormir pendant le quart du film alors que j'avais aimé le précédent. Quelques clins d'oeil au conflit israélo-palestinien et à la façon dont s'organise une dictature et un régime de Terreur. Mais dans l'ensemble c'est assez ennuyeux. Sinon César est un chouette personnage avec quelque chose de Shakespearien (logique!).

Queenie a écrit:

T'es où Chymère ? T'as pas vu Babadook ?!

Je suis en vacances dans mon milieu de nulle part...  
Donc, je ne sais pas si j'arriverais à voir grand-chose (premier cinoche un peu à 3/4 d'heure de route...), mais s'il passe encore quand je retournerai à la civilisation, j'essaierai de le voir. Il me tente bien. Et apparemment, il a eu un excellent accueil critique (confirmé par le tien).

Profite bien de ta retraite au loin !

J'espère que tu pourras le voir.

Il est plus du côté psycho comme Mama, par exemple, que du côté du film d'horreur.

Prix de la critique internationale, Teddy Awards, Festival de Berlin 2014

Citation :

A Sao Paulo, un adolescent aveugle et attaché à son indépendance tombe amoureux d'un camarade de classe. Ses sentiments seront-ils partagés ?

Quel pitch!   

Une bluette sentimentale pour midinettes. Donc j'adore!



Une histoire racontée 25000 fois mais ce film est suffisamment tendre et pudique pour qu'on s'attache aux personnages. L'idée que Léo soit aveugle de naissance ajoute au trouble des premiers émois amoureux. Il est craquant en caliméro qui cherche à s'émanciper.



Il y a évidemment le sadique de service qui cherche toutes les misères à lui faire mais c'est sans compter sur la fidèle copine, le preux chevalier bouclé et Léo lui-même qui saura lui dire fuck!



Sympa mais plutôt moins réussi que Krampack dans le même registre.

P.S. Léo écoute Arvo Pärt et Bach, son copain Belle & Sebastian et Bowie. Vous croyez que ça va coller? (mais oui!!)

Marko a écrit:

Une bluette sentimentale pour midinettes. Donc j'adore!

  je me sens moins seule

Le clan des midinettes contre attaquent !
(ça me dirait presque)
Ah... ! Krampak ! Il m'a marqué ce film ! J'aimerais le revoir.

Mister Babadook

Queenie a bien évoqué les points forts du film. Une relation exclusive entre une mère et son fils nourrit une angoisse et un traumatisme, jusqu'à glisser vers le morbide. Jennifer Kent installe une ambiance menaçante qui s'imprègne de cette solitude subie et provoque un rejet de soi. Sam et Amelia se détournent du regard extérieur pour plonger dans une souffrance qu'ils ne peuvent d'abord que nier.
L'enfant est un catalyseur d'émotions, passant de l'agressivité incontrôlable à une tendresse surprotectrice, mais j'ai surtout été sensible au lent basculement d'Amelia. Sa manière de lâcher prise est impressionnante à force d'être au bord de la désagrégation physique. Elle devient elle-même le fantôme qu'elle cherche à combattre.

Il n'est pas évident de trouver un aboutissement à cette descente aux enfers symbolique puisque les réactions affectives sont le produit d'un conflit indicible et presque invisible. Les effets visuels de la seconde moitié sont ainsi trop omniprésents pour convaincre, au service d'un enchaînement dramatique qui n'évite pas la surenchère. L'épilogue, plus surprenant et nuancé, offre une meilleure impression avec la permanence d'un doute, d'une douleur intérieure.
Une impression donc mitigée, mais globalement prometteuse alors que le genre me laisse souvent froid.

Qu'est-ce que Woodkid est allé faire dans ce bazar?

Mordicus a écrit:

Une dystopie.
(Encoooooore)
Des castes. Des gens qui veulent fighter le système (nan déconne ?)
Une amourette de merde.Des malins. Des tocards.

En plus, comme faisaient remarquer certains (Télérama ? Le Masque ? ou je ne sais plus), il y a un message derrière tout ça : les méchants, ceux qui veulent s'arroger le pouvoir, ce sont les intellectuels.
De plus, et là c'est une réflexion perso, on note que notre héroïne, du fait qu'elle a le choix, choisit les gens les plus cools : ceux qui foncent sans réfléchir. Quand elle doit apprendre à agir comme eux, lorsqu'elle est confrontée à un problème, elle ne doit pas faire sa maligne, elle ne doit pas contourner le problème, mais toujours foncer dans le tas, jusqu'à ce que le problème disparaisse.

C'est donc une apologie de la non-réflexion, et une dénonciation du Mal : ceux qui réfléchissent.

je me demandais bien pourquoi j'ai tout de suite pensé à toi en voyant la bande-annonce... héhé. (en plus le film a des sponsors louches).

lesquels ???? Lesquels ?

SNCF et IDTGV ?