Séance rattrapage DVD

Tempus Fugit
de Enrich Folch (2003)

Résumé :
Ramon est un célibataire un peu gauche de Barcelone. Collectionneur de bédés, sans ambitions, trop timide pour aborder la femme de ses rêves qui passe tous les jours devant chez lui, il mène une vie fade et insipide.
Jusqu'au jour où un étranger venu du futur débarque dans sa chambre en pleine nuit pour lui délivrer un étrange message. La fin du monde est imminente et Ramon est le seul à pouvoir contrer ce désastre. Par ailleurs, Ramon trouve dans la poche de l'étranger une boîte de cachets permettant de voyager dans le temps de quelques heures ou quelques jours. Mais Ramon perd la boîte qui atterri en d'autres mains et s'ensuit un embrouillamini d'événements paradoxaux.
Ramon sera t-il à la hauteur de ce que l'on attend de lui ? Voudra-t-il toujours sauver le monde sachant qu'on l'a choisi parce qu'il n'est qu'un être insignifiant ? L'amour de sa vie l'aura-t-il oublié lorsque tout sera rentré dans l'ordre ?

:arrow: Une excellent petit film espagnol que je ne connaissais pas (réalisé pour la télé) au postulat SF, sans grands moyens ni effets spéciaux mais qui compense largement ces lacunes par un scénario inventif qui exploite à merveille les paradoxes temporels. L'humour n'est pas en reste avec des scènes cocasses et, en particulier, le personnage hilarant d'un supporter de foot du Barca qui utilise les fameux cachets pour se projeter dans le futur où son équipe favorite doit disputer un match contre le Real... match que perd l'équipe par un score de 10 - 0 ! Désespéré, notre tifosi tentera de modifier le cours des événements.
Personnages attachants (parfois en double exemplaires à force de tripatouillage temporel), romance sympathique, passant de la légereté à l'émotion, Tempus Fugit est une belle découverte qui témoigne une fois de plus de l'inspiration du cinéma fantastique espagnol de ces dernières années. A découvrir.

PS : ce film apparemment peu connu a pourtant reçu pas moins de huit prix dans différents festivals.

Vus dans l'avion:

Le coeur des hommes 2: pas un grand film mis je l'ai préféré au précéent car là, les 4 copains sont beaucoup plus humbles, plus paumés et donc plus humains.

Two days in Paris: des passages extrêmement drôles puis lentement, le film tourne davantage au drame. J'ai beaucoup aimé.

Walk the line: j'ai beaucoup aimé,pourtant Johnny Cash, je ne connaissais pas et n'apprécie pas spécialement ce style de musique. Reese Whiterspoon est vraiment une actrice que j'apprécie. Et ce qui m'a plu: la fin car je pensais que ce fameux Johnny mourrait d'une overdose à la fin des années 60 mais non, l'amour l'a sauvé et ça m'a rassurée sur le fait qu'on peut être une idole des années 60 et ne pas forcément mourir jeune.

J'ai commencé le visionnage de La graine et le mulet qui, à mon avis, n'est pas adapté à l'avion!

27 robes qui, en revanche est tout à fait adapté aux longs trajets en avion pendant lesquels on veut se détendre. Une comédie romantique dont on connaît la fin au bout des 5 1ères minutes mais c'est gentil et sympathique.

Sophie a écrit:

Two days in Paris: des passages extrêmement drôles puis lentement, le film tourne davantage au drame. J'ai beaucoup aimé.

Je suis même allée voir celui-là au cinéma lors de la sortie.. et j'ai fait la même conclusion que toi.. clash France-US at its best

Les associés

Ce film fut pour moi une vraie (et bonne) surprise.
D'abord, parce que je n'en attendais rien. Ensuite, parce que Ridley Scott n'est pas vraiment réputé pour sa légereté et que cela fait une vingtaine d'années maintenant qu'il réalise des blockbusters qui me laisse froid (Scott semble condamné à rester pour toujours "le réalisateur de Alien et de Blade Runner", point.)
Avec Les associés, je me retrouve devant l'invraisemblable : l'austère Ridley est capable de réaliser un petit film sympa, désinvolte, drôle, enlevé, roublard, avec une pointe d'émotion en sus. Sur le thème toujours à la mode de l'arnaque, le film bénéficie d'un bon scénario qui n'est pas qu'une simple mécanique astucieuse destinée à épater mais s'attache à des personnages bien attachants.
A commencer Nicholas Cage, arnaqueur névrosé souffrant de tocs, qui voit débarquer dans sa vie bien ordonnée - pour ne pas dire aseptisée - une gamine (Alison Lohman) qui dit être sa fille et dont le tempérament exubérant risque de chambouler le quotidien millimétré de notre homme selon le principe de "l'éléphant dans un magasin de porcelaine".
Mais cette intrusion, et la difficile cohabitation qui s'ensuit, aura un effet plutôt bénéfique sur notre escroc replié sur lui-même et lui donnera l'occasion de faire l'expérience d'une vraie complicité d'ordre affective.
Les meilleurs moments du film sont d'ailleurs ces petits moments de tête à tête entre l'homme et l'adolescente, mélange de drôlerie et de tendresse.
Et même si le surprenant coup de théâtre final - du genre l'arroseur arrosé - met un peu à mal cette complicité à laquelle on a aimé croire, le film ne se concluera pas pour autant dans l'amertume, bien au contraire.
Un "petit" film mais qui m'a fait passer un bien meilleur moment qu'avec les "grands" de Ridley Scott de ses dernières années.

COURIR AVEC DES CISEAUX



Réalisé par Ryan Murphy
Avec Annette Bening, Gwyneth Paltrow, Jill Clayburgh, Joseph Fiennes, Alec Baldwin
Film américain. Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 1min. Année de production : 2006
Titre original : Running With Scissors
Distribué par Gaumont Columbia Tristar Films

En 1971, le jeune Augusten n'a que 6 ans et sa vie n'est pas simple. Sa mère, Deirdre, est une poétesse psychotique que personne n'a jamais lue mais qui est convaincue d'être célèbre. Quant à son père, Norman, un prof de maths alcoolique, il a depuis longtemps renoncé à sauver son couple ou à s'occuper de son fils...
La thérapie que Deirdre entame avec le Dr Finch, un psychiatre aux méthodes peu orthodoxes, ne va rien arranger, et bientôt les parents d'Augusten se séparent. Pour l'enfant, le pire ne sera pas d'être abandonné par sa mère, mais d'être recueilli par le Dr Finch.
Il découvre alors une famille étrange, déstabilisante et redoutable. Mrs Finch vit totalement repliée sur elle-même. Une de ses filles, Hope, ne jure que par la Bible pendant que l'autre, Natalie, exprime sa rébellion à travers le disco...

J'ai lu et beaucoup aimé Courir avec ciseaux, mémoires d'Augusten Burroughs; Un livre très particulier et parfois très cru mais qui m'abais plu et émue. Et maintenant je vois le film que j'ai vraiment beaucoup aiméet qui est beaucoupplus accessible que le livre puisqu'aucune scène obscène ou un peu trop osée n'est présente. Cela rend ce film visible par tout le monde, même les âmes sensibles.
C'est un joli film, petit film indépendant américain, dans la même veine que des films tels que Little Miss Sunshine.

A voir.

Two days in Paris

Réalisé par Julie Delpy
Avec Adam Goldberg, Julie Delpy, Daniel Brühl

Résumé Allo ciné:
Marion, photographe d'origine française, vit à New York avec Jack, architecte d'intérieur. Pour donner un nouveau souffle à leur relation, ils partent en voyage à Venise - mais leur séjour est gâché lorsque Jack attrape une gastro-entérite... Ils décident alors de se rendre à Paris où Marion a toujours des attaches.
Là encore, l'escapade amoureuse tourne court : entre les parents envahissants de la jeune femme, ses ex-petits copains dragueurs et la manie de Jack à prendre en photo la moindre
pierre tombale, le couple ne trouve aucun répit !
Parviendront-ils à surmonter la tempête ? Ou passeront-ils maîtres dans l'art de la dispute ?

Bon.. voilà une comédie que j'avais envie de voir , dont toutes les critiques disaient du bien, je viens de vérifier, mais je n'ai pas du tout aimé! Bien sûr, il y a des moments amusants, mais l'ensemble est caricatural et revanchard. Pourquoi ce besoin actuel des Français de se caricaturer de cette façon? Je dis cela après avoir entrevu quelques minutes de la lamentable série d'été sur Canal plus,les enfants des autres ou quelque chose comme cela, dans laquelle il n'y en a pas un pour relever l'autre! Je l'évoque là parce que je crois que Julie Delpy vit à NY, et que ce pourrait être un façon de régler des comptes, mais il ny a pas qu'elle!
Dans le film de Julie Delpy, le père est alcoolo, libidineux , vulgaire à souhait ( mais a une galerie d'art..), la mère post soixantehuitarde est hystérique , les ex sont plus débiles les uns que les autres,tout est sale , etc . Tout n'est pas faux bien sûr, mais quand même!!!

César et Rosalie


César aime Rosalie, et Rosalie aime César ET David. Alors, ben y'a un moment où ils veulent Rosalie pour eux tout seul, et à un moment où Rosalie semble si malheureuse qu'ils tentent quelque chose à "trois". Mais évidemment, rien n'est facile.

J'avais jamais vu Montand dans un film... qu'est-ce qu'il est... "méditerrannéen"!! c'est juste pour ce film, ou c'était tout le temps comme ça ?

Rien de spécial à dire. Distrayant en fait. Et même que ça m'a un peu ennuyée, parce que déjà vu et revu, aujourd'hui en tout cas.
Reste que les acteurs sont doués, que c'est sympa de voir ces vieilles bagnoles, les vêtements de toutes les couleurs (y'a même une femme en orange des pieds à la tête à un moment !).
Mais bon.. j'ai pas vraiment ressenti la violence du César, ni sa semi folie qui semblait "prendre possession de lui".
Pas vraiment été chamboulée par cette histoire d'amour à trois.
Un peu attendrie à certains moments, lorsqu'on voit bien qu'ils sont tous complètement paumés, et qu'ils cherchent qu'à être heureux ensemble... sans y parvenir.

C'est curieux, je n'avais pas eu le sentiment de cet "amour à trois"... Cesar passe voir l'amant de Rosalie (Samy Frey?) pour lui casser la figure, ou pour évoquer Rosalie quand il sent qu'il la perdue.
Oui, Montand a toujours été comme ça dans les années 70. Tu ne l'avais jamais vu? J'ai été trop bercée par la nouvelle vague et maintenant je fuis...
Mais regarde aussi "Vincent, François, Paul et les autres"; j'entends encore la musique...
Là

Babelle a écrit:

C'est curieux, je n'avais pas eu le sentiment de cet "amour à trois"... Cesar passe voir l'amant de Rosalie (Samy Frey?) pour lui casser la figure, ou pour évoquer Rosalie quand il sent qu'il la perdue.

pourtant ça me semble "évident"... Montand finit même par aller chercher David, et ai prêt à les laisser être "ensemble" le temps qu'elle lui revienne de nouveau. De peur de la "perdre", il préfère la "partager".

Jviens de me regarder Le testament du Dr Mabuse, et je m'aperçois qu'il y a pas de fil pour Fritz Lang sur Parfum... va falloir remédier à ça ! (si je trouve le temps de m'y atteler je le ferais).

Aaaah son M le Maudit me restera gravé à vie.
Je suis moins emballée par Mabuse, mais il y a quelques trucs vraiment terribles dedans, et le scénario est rudement bien mené.

J'en avais déjà parlé, j'ai mis du temps à le voir, mais c'est un excellent document.

The Warréalisé par Lynn Novick et Ken Burns.
Passé sur Arte, en épisodes rassemblés dans 14 heures passionnantes.



Ce document met en scène des personnages ( des survivants pour la plupart, que l'on voit également raconter et commenter les films d'archives) issus de quatre villes américaines, Mobile dans l'Alabama, Sacramento en Californie, Waterbury dans le Connecticut et Luverne dans le Minnesota.
A ne pas manquer, c'est toute l'histoire qui défile avec d'extraordinaires images d'archives filmées en Europe, dans le Pacifique et bien sûr aux Etats Unis .
Je l'avais promis à Dasola, qui en avait manqué des épisodes, mais, dans le cadre du cerclage, n'hésitez pas après à le faire circuler!

réalisé par Steve Buscemi
Avec Casey Affleck, Liv Tyler, Mary Kay Place
Un bon petit film américain, comme ils savent si bien les faire. Ca se passe dans l'Indiana où revient Jim , chez ses parents, car il n'a plus un sou. Là, il y a son frère, divorcé, qui passe son temps à se suicider, le père, dépassé, et la mère, extraordinaire, qui se demande quand même pourquoi elle a deux fils aussi tristes ( Jim décore sa chambre avec des photos d'écrivains qui se sont tous suicidés..). Tous les personnages secondaires sont attachants et drôles, c'est d'ailleurs plein d'humour, c'est très fin, et j'ai retrouvé avec plaisir Casey Affleck, et sa voix si caractéristique, que j'avais découvert dans Gone baby gone.

Le lien Allociné ici

ah oui, pas mal du tout... déprimé et assez rigolo à la fois !

Samedi soir c'était cinéma party pyjama
5 soeurs réunis et la fille de ma nièce - avons tous dormi chez ma sister.
comme premier film - la petite princesse
comme deuxième film - Ratatouille
comme troisième film - p.s. I love you

- comme il y avait parmi nous la petite Élisabeth 3 ans et quelques mois.
nous avons regardé 2 film d'enfant " Ratatouille " un film de Walt-Disney un très bon film d'animation. et les images de Paris
et la petite princesse, un classique toujours apprécié.

p.s. I love you - j'ai adoré ce film

bulle a écrit:

p.s. I love you - j'ai adoré ce film

j'arrête pas de le voir passer entre mes doigts ce truc...


eh !

Rattrapez-vous : Sweeney Todd de Tim Burton (Fil Parfumé)est sorti en dvd ! (même si pour moi, il a quelques défauts, il reste qu'il est un beau très beau film)