Séance rattrapage DVD

Mais c'est trop bon de pleurer sur une chanson...

Je crois que je vais me faire "Paris" de Klapisch ce week end, je l'ai loupé au cinéma et je le sens trop bien ce film. En plus, il me semble que pas mal de Parfumés ont aimé non ?

Epi a écrit:

Je crois que je vais me faire "Paris" de Klapisch ce week end, je l'ai loupé au cinéma et je le sens trop bien ce film. En plus, il me semble que pas mal de Parfumés ont aimé non ?

Ah oui...il m'a plu ce film...

coline a écrit:

Epi a écrit:

Je crois que je vais me faire "Paris" de Klapisch ce week end, je l'ai loupé au cinéma et je le sens trop bien ce film. En plus, il me semble que pas mal de Parfumés ont aimé non ?

Ah oui...il m'a plu ce film...

Moi aussi il m'a bien plu Epi...
Un petit DVD sympathique pour un dimanche sous la couette

Oui, c'est bien ce qui me semblait Coline et Aériale. Et puis de toute façon, j'aime Klapisch, je regarde toujours sans hésiter

kenavo a écrit:

aériale a écrit:

Un petit DVD sympathique pour un dimanche sous la couette

excusez moi pour flooder.. mais là je m'imagine - je regarde mes DVD au bureau - donc, faudrait apporter la couette.. je pense qu'au plus tard à ce moment mon patron me dirait que je devrais me trouver un nouveau appartement

Je t'ai déjà dit Kenavo qu'il fallait éduquer un peu tes boss !

Pour le visionnage sous la couette, c'est rapé pour moi. Je refuse la télé dans la chambre. En revanche, affalée sur le sofa, ça le fait !

Congorama
film québecois de Philippe Falardeau avec Olivier Gourmet, , Paul Ahmarani, Jean-Pierre Cassel .
Histoire assez invraisemblable, mais cela n'a aucune importance, de la rencontre de deux demi frères , dont l'un est belge et l'autre québecois.
A Sainte Cécile, Québec, berceau de la famille Legros.
Une voiture à moteur électrique et des brevets, un triporteur qui devait être livré au Vatican, un dégivreur de lignes électriques, des diamants qui rendent aveugle, Jean Pierre Cassel , excellent, hémiplégique et aphasique, le Congo quand même aussi. Un petit peu...
Et un émeu.
Très sympathique!!

La critique de Télérama ici

Oublier Cheyenne

Y'a Sonia, prof de lycée. 17 jours qu'elle est seule, elle a quitté Cheyenne, parce que Cheyenne refuse de "faire partie du système". Cheyenne, au chômage depuis plus d'un an, qui n'a plus de droit et qui décide de s'en affranchir (se chauffe au bois, s'allume à la bougie...). Sonia qui ne peut pas "vivre comme ça'.
Elles sont donc séparées. Sans s'oublier.
Elles se manquent.
Sonia continue sa vie et ses rencontres, y croit y croit plus.
Cheyenne part vivre au fin fond de la campagne, en autarcie. Y croit, puis en veut plus.

Film tout poétique, avec des apartés surréalistes, entre le rêve, le fantasme, l'imagination, des trucs de l'inconscient qui viennent se glisser en plein dans la réalité. A en faire perdre le sens.

C'est bien ficelé. ça se regarde tout tranquillement. c'est émouvant, et ça dit des trucs sur le monde, les autres, le vivre avec. Ou sans.

Les acteurs sont intensivement touchantes, avec une sorte de fraîcheur pas désagréable. Une naïveté, un espoir quelque part, que l'amour et le changement c'est possible.
Stun peu caricatural et tracé à coups de gros coups de craie, mais ça passe bien.

Moi je dis, ça donne un peu de douceur de bon matin.


(Tiens c'est marrant comme soudain je me dis que ça fait un peu lien avec Même les Cow-girls ont du vague à l'âme de Robbins... Cheyenne et Sissy pourraient bien être poto dans un vie parallèle)

J'étrenne ce soir un de mes cadeaux de Noël et vais passer la soirée avec Dale Cooper à farfouiller dans l'univers de David Lyntch.

Ah! Chouette
Vivement que je voie la deuxième saison!

Un film suédois , scénario de Per Olov Enquit adapté du roman de Thorkild Hansen Le Procès de Hamsun, ainsi que des mémoires de la femme de Hamsun, Marie ,publiées en 1953.

Ce film essaie de rendre compte de l’histoire paradoxale de ce héros national norvégien pendant la seconde guerre mondiale,fervent patriote plus attiré par l’idée d’une nouvelle Europe ( il déteste l’impérialisme anglais..) qu’animé de sympathie pour Hitler. Son épouse est d’ailleurs beaucoup plus germanophile que lui qui , déjà très âgé, sourd, ne réalise pas tout de suite ce que sont les nazis. La scène la plus importante du film est la rencontre avec Hitler, où ce pauvre Hansum va lui reprocher la mauvaise conduite d’un officier nazi en Norvège, qui a tué des résistants et lui demander de le renvoyer de Norvège...
Après guerre, il est enfermé dans un hôpital psychiatrique, mais exigeant un procès, il est jugé et condamné à payer d’énormes dommages et intérêts.
L’intérêt de ce film est double. D’abord de constater à quoi tiennent certains engagements… Et puis bien sûr le numéro d’acteur de Max Von Sydow , qui est grandiose.
Avec, rythmant le récit, Fratres d'Arvo Pärt, un peu mis à toutes les sauces, décidément, mais dont on ne se lasse pas.

Il est plus facile pour un chameau de Valéria Bruni-Tedeschi



Je trouve très touchante (et pas mal barrée aussi) l'actrice Valéria Bruni-Tedeschi.
Son film est largement autobiographique, on n'arrive pas vraiment à l'oublier mais on s'attache à ces personnages, ces pauvres petites filles riches qui ne sont pas épargnées par les tourments...
Par moment, très réaliste, intimiste jusqu'à l'impudeur, à d'autres moments le film se change en conte ou en fantaisie.
Très belle prestation aussi de Chiara Mastroiani (en soeur de Valéria).

Si y'avait pas eu ma soirée crêpes, j'étais à deux doigts de me mater les meufs en tenues ultra moulantes faisant des moulinets avec les bras!

Mais je suis deg' de pas avoir su plus tôt pour les infiltrés je l'aurais enregistré, je l'ai pas vu.