Séance rattrapage DVD

Marie a écrit:

Vu

Petit film sympathique,avec des maladresses, mais un bon moment.

Oui un petit film vraiment sympathique...

Queenie en octobre 2008

Citation :

Tokyo!


3 courts métrages autour de Tokyo (je crois qu'à la base, ce projet est né après la réussite de Paris, je t'aime, mais je n'en suis pas persuadée).

3 eréalisateurs :
Interior Design
Gondry qui nous raconte l'histoire d'un couple qui squatte chez une copine dans un tout petit studio en attendant de trouver un logement.
Et comment une la femme sent de plus en plus la culpabilité lui peser, et se sent complètement inutile.
Gondry ancre toute l'histoire dans un réalisme un peu sombre (visite d'appart super crades, tensions et relations humaines sur la brèche), et il distille un peu de poético-métaphorique qui permet de donner une subtile touche de légèreté.
Histoire super bien gérer, un beau scénario et maitrise du timing du court métrage est impec.

Merde
Leos Carax fait émerger des égouts de la ville une sorte de mi-homme mi-diable -mi-ogre -mi-je sais pas quoi. Une créature qui surgit dans les rues, bouffent fleurs et argents, violente quelques passants et retourne dans ses profondeurs. Jusqu'à ce qu'il découvre une caisse de grenade...
Début super, bien étrange, bien décalé, avec un petit sens pas dégueu derrière l'apparition de ce "monstre" (anti-capitalisme saupoudré d'anarchisme. Plein de cynisme et d'humour noir).
Puis après... ça devient subitement très bavard... Explication de qui il est, de pourquoi il agit ainsi... etc... assez plat, assez commun. Bofbof

Shaking Tokyo
Joon-ho Bong nous fait entrer dans la vie d'un hikikomori (les japonais appellent ainsi ceux qui ne sortent plus de chez eux). Et puis évidemment, à un moment il rencontre une fille et là PoufBadaboum ça bouleverse son univers.
C'est super poétique, la fin est classe. C'est tout mignon romantique. Et l'appart du gars est super bien filmé. Tout le film est super bien filmé d'ailleurs, à faire des plans bien larges sur les rues désertes, à faire brûler le soleil sur la peau du gars qui n'était pas sorti depuis 11ans...


Franchement : allez le voir !

Allez le voir, elle a dit! Ou voyez-le en DVD.
Du même avis. Le premier film, de Michel Gondry, est très bien fait, très poétique, le deuxième ,bof bof, , et le troisième est merveilleux! Tout. Les images, les cadres ( le rangement de cet appartement, l'araignée dans les baskets qui n'ont pas servi depuis dix ans et le lierre sur la maison), les comédiens. Et l'histoire..
J'avais déjà beaucoup aimé Memories of murder de ce réalisateur.

Marie a écrit:

Queenie en octobre 2008

Citation :

Tokyo!


3 courts métrages autour de Tokyo (je crois qu'à la base, ce projet est né après la réussite de Paris, je t'aime, mais je n'en suis pas persuadée).

3 eréalisateurs :
Interior Design
Gondry qui nous raconte l'histoire d'un couple qui squatte chez une copine dans un tout petit studio en attendant de trouver un logement.
Et comment une la femme sent de plus en plus la culpabilité lui peser, et se sent complètement inutile.
Gondry ancre toute l'histoire dans un réalisme un peu sombre (visite d'appart super crades, tensions et relations humaines sur la brèche), et il distille un peu de poético-métaphorique qui permet de donner une subtile touche de légèreté.
Histoire super bien gérer, un beau scénario et maitrise du timing du court métrage est impec.

Merde
Leos Carax fait émerger des égouts de la ville une sorte de mi-homme mi-diable -mi-ogre -mi-je sais pas quoi. Une créature qui surgit dans les rues, bouffent fleurs et argents, violente quelques passants et retourne dans ses profondeurs. Jusqu'à ce qu'il découvre une caisse de grenade...
Début super, bien étrange, bien décalé, avec un petit sens pas dégueu derrière l'apparition de ce "monstre" (anti-capitalisme saupoudré d'anarchisme. Plein de cynisme et d'humour noir).
Puis après... ça devient subitement très bavard... Explication de qui il est, de pourquoi il agit ainsi... etc... assez plat, assez commun. Bofbof

Shaking Tokyo
Joon-ho Bong nous fait entrer dans la vie d'un hikikomori (les japonais appellent ainsi ceux qui ne sortent plus de chez eux). Et puis évidemment, à un moment il rencontre une fille et là PoufBadaboum ça bouleverse son univers.
C'est super poétique, la fin est classe. C'est tout mignon romantique. Et l'appart du gars est super bien filmé. Tout le film est super bien filmé d'ailleurs, à faire des plans bien larges sur les rues désertes, à faire brûler le soleil sur la peau du gars qui n'était pas sorti depuis 11ans...


Franchement : allez le voir !

Allez le voir, elle a dit! Ou voyez-le en DVD.
Du même avis. Le premier film, de Michel Gondry, est très bien fait, très poétique, le deuxième ,bof bof, , et le troisième est merveilleux! Tout. Les images, les cadres ( le rangement de cet appartement, l'araignée dans les baskets qui n'ont pas servi depuis dix ans et le lierre sur la maison), les comédiens. Et l'histoire..
J'avais déjà beaucoup aimé Memories of murder de ce réalisateur.

ça fait plaisir de voir qu'on a exactement les mêmes avis sur ce petit condensé de courts métrages qui est finalement passé assez inaperçu alors qu'il est vraiment très bien fait (même s'il y a quelques défauts).

Citation :

ça fait plaisir de voir qu'on a exactement les mêmes avis sur ce petit condensé de courts métrages qui est finalement passé assez inaperçu alors qu'il est vraiment très bien fait

Oh, mais je suis tout ce dont tu parles, et je m'efforce de le voir! Celui-là, je ne l'aurais jamais vu si tu n'en avais pas parlé!

Marie a écrit:

Citation :

ça fait plaisir de voir qu'on a exactement les mêmes avis sur ce petit condensé de courts métrages qui est finalement passé assez inaperçu alors qu'il est vraiment très bien fait

Oh, mais je suis tout ce dont tu parles, et je m'efforce de le voir! Celui-là, je ne l'aurais jamais vu si tu n'en avais pas parlé!

Ben ça fait drôlement plaisir. D'autant plus quand ça plait par la suite.

Marko en a parlé sur le fil A la tv

Citation :

Je vous conseille le film allemand Requiem d'Hans-Christian Schmid demain soir sur Arte à 20h30 qui est le portrait, inspiré d'une histoire réelle dans les années 70, d'une jeune schizophrène que sa famille voudra faire exorciser plutôt que de la faire soigner. C'est assez dramatique mais remarquablement mis en scène. On est quelque part entre Breaking the waves de Lars Von Trier et Family Life de Ken loach.

Ours d'argent de la meilleure actrice à Berlin



Bande annonce

Je l'avais enregistré... et je ne sais pas trop quoi dire à part : Wa. L'actrice principale est impressionnante, c'est rugueux, violent de l'intérieur, ça fait peur, et ça émeuve, c'est en effet très proche du personne féminin de Breaking the waves...

J'ai été super agréablement surprise, merci du conseil !

J'espère qu'ils en profiteront pour sortir les DVD de ses 4 précédents films et notamment Crazy.

Citation :

Non loin de Rosenheim, dans un lycée privé situé au pied des montagnes bavaroises, Benjamin, un jeune handicapé de seize ans, vient y poursuivre sa scolarité, après avoir échoué dans plusieurs établissements. Complexé par son infirmité, il a du mal à surmonter sa timidité et peine à réussir ses examens. Cependant, il se lie d'amitié avec le turbulent Janosch, son camarade de chambre. Ce dernier va l'éveiller à la vie.

et Au loin, Les lumières

Citation :

Pour certains, c'est le bout du monde ; pour d'autres, le portail d'une nouvelle vie : le fleuve Oder, la frontière entre la Pologne et l'Allemagne, le pôle d'attraction de gens caressant l'espoir d'un monde meilleur. C'est là où des réfugiés ukrainiens viennent marchander leur entrée dans l'Eldorado occidental...
Où un jeune trafiquant défie sa famille pour faire sortir sa bien-aimée d'un centre de détention...
Où une interprète risque sa carrière et sa liberté pour aider un réfugié illégal...
A ce carrefour entre deux mondes, où il s'agit de savoir survivre, des femmes et des hommes ayant tout abandonné, luttent pour garder leur dignité et leurs valeurs.
Et si certains espoirs, certains rêves s'évanouissent en fumée, d'autres se réalisent dans une joie feutrée, humbles miracles d'une nouvelle vie.

Marko a écrit:

J'espère qu'ils en profiteront pour sortir les DVD de ses 4 précédents films et notamment Crazy.

Citation :

Non loin de Rosenheim, dans un lycée privé situé au pied des montagnes bavaroises, Benjamin, un jeune handicapé de seize ans, vient y poursuivre sa scolarité, après avoir échoué dans plusieurs établissements. Complexé par son infirmité, il a du mal à surmonter sa timidité et peine à réussir ses examens. Cependant, il se lie d'amitié avec le turbulent Janosch, son camarade de chambre. Ce dernier va l'éveiller à la vie.

je ne sais pas si on l'a traduit, en tout cas, film basé sur le roman du jeune Benjamin Lebert qui raconte son histoire.. après un 2e livre avec beaucoup moins de succès il y a le silence autour de ce jeune homme.. j'espère qu'il va pouvoir retrouver l'inspiration pour accomplir son rêve : devenir auteur...

Citation :

D'autant plus quand ça plait par la suite.

Queenie
Pas pu te suivre sur Eden lake de James Watkins, que tu avais vu à la même époque! Pourtant j'ai essayé, mais Funny Games avait déjà grandement handicapé mes ongles. Tu ne peux pas me raconter en spoiler ce qui va leur arriver, à ce pauvre couple? Ils s'en sortent?

Queenie m'a raconté Eden Lake,j'ai bien fait d'arrêter très tôt..



Réalisé par Uli Edel
Avec Martina Gedeck, Alexandra Maria Lara, Bruno Ganz

Citation :

Dans les années 70, l'Allemagne est la proie d'attentats à la bombe meurtriers. La menace terroriste et la peur de l'ennemi intérieur ébranlent les fondements mêmes d'une démocratie encore fragile.
Sous la conduite d'Andreas Baader, Ulrike Meinhof et Gudrun Ensslin, une nouvelle génération radicalisée entre violemment en guerre contre ce qu'ils perçoivent comme le nouveau visage du fascisme : l'impérialisme américain soutenu par les membres de l'establishment allemand, dont certains ont un passé de nazi. Leur objectif est de créer une société plus humaine. Mais en employant des moyens inhumains, en répandant la terreur et en faisant couler le sang, ils perdent leur propre humanité.
L'homme qui les comprend est aussi celui qui les pourchasse : le chef de la police allemande, Horst Herold. Et même s'il réussit à capturer les jeunes terroristes, Herold sait qu'il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg..

Allo ciné

C'est long...très très long.. Cela aurait pu être un grand film politique et historique ( bon, je dois avouer que j'ai quand même appris pas mal de choses, je mélangeais tout, la bande à Baader, Action directe et d'autres),mais c'est très académique,un peu poussif , bref rien de révolutionnaire. Et puis surtout, assez peu d'éclairage sur le contexte ,les liens entre les différentes factions dont les Palestiniens, les faits rien que les faits . Ce n'est pas suffisant, à mon avis.
Quelqu'un l'a vu?

Citation :

C'est long...très très long.. Cela aurait pu être un grand film politique et historique ( bon, je dois avouer que j'ai quand même appris pas mal de choses, je mélangeais tout, la bande à Baader, Action directe et d'autres),mais c'est très académique,un peu poussif , bref rien de révolutionnaire. Et puis surtout, assez peu d'éclairage sur le contexte ,les liens entre les différentes factions dont les Palestiniens, les faits rien que les faits . Ce n'est pas suffisant, à mon avis.
Quelqu'un l'a vu?

Ja ! Et plutôt positif. Désolé.

Uli Edel, 61 ans, n'est pas un cinéaste de grande envergure et on n'attendait pas de sa part un film aussi radical et (en grande partie) réussi que La bande à Baader. Certes, pour rester passionné 2 heures 30 durant, il vaut mieux avoir quelques connaissances sur le contexte allemand et international (Vietnam, Moyen Orient) des années 70 mais le film fonctionne également comme un thriller d'une grande efficacité. Le portrait de ces terroristes se fait par la bande mais le titre français est trompeur. Ulrike Meinhof, de loin le personnage le plus intéressant, les services de sécurité allemands, les médias...sont aussi au coeur de ce film ambitieux, enragé, qui parvient, même en prenant des raccourcis, à saisir le pouls d'une époque, sans pour autant faire preuve de complaisance, tant vis à vis des terroristes que des méthodes policières et judiciaires.

Citation :

Ja ! Et plutôt positif. Désolé.

Aber nein! Bon, je m'arrête très vite,et continue en français, Kenavo n'est pas là pour me souffler!
Justement, je cherchais des avis différents.

Citation :

Certes, pour rester passionné 2 heures 30 durant, il vaut mieux avoir quelques connaissances sur le contexte allemand et international (Vietnam, Moyen Orient) des années 70

, oui voilà, je crois ce qui m'a le plus manqué , j'aurais peut être préféré qu'il dure une heure de plus, et qu'il en prenne moins, de raccourcis.
Oui, ça fonctionne comme un thriller, mais le problème, c'est que c'est un film historique qui aurait pu donner plus de place à des réflexions sur l'escalade de la violence, par exemple, l'antisémitisme et même l'appartenance à des partis néonazis de certains , et le devenir d'autres, en particulier leur avocat, Horst Mahler ,membre actuel du NPD..

Marie a écrit:

Aber nein! Bon, je m'arrête très vite,et continue en français, Kenavo n'est pas là pour me souffler!

mais tu te débrouilles très bien sans moi
j'aurais voulu te répondre pour le film - mais je ne voulais pas le voir.. bien que j'ai de l'estime pour l'auteur Stefan Aust et son livre-documentaire qui est à la base de ce film - malheureusement à ce que j'ai pu voir pas traduit - qui est encore considéré aujourd'hui comme une référence pour la RAF (Rote Armee Fraktion)

J'ai regardé The Duchess en DVD et c'était plutôt une bonne surprise dans ce registre de film d'époque en costumes. A mi chemin entre l'académisme hollywoodien et le film d'auteur. Le scénario tient la route et on va plutôt à rebours de la plupart des films de ce genre. Les situations et la psychologie des personnages sont moins conventionnelles qu'on pouvait le craindre. On est même parfois surpris. Le fait que l'histoire s'inspire d'un vrai personnage lui donne un certain relief et on parvient à s'y intéresser.

Il y a bien sûr du sacrifice et des amours contrariées... mais l'ensemble mérite qu'on s'y attarde.

Je crois que certains d'entre vous en avaient parlé mais je ne trouve plus où...

Nezumi a écrit:

[...]
J'ai trouvé les portraits d'ados et d'adultes plus réussis, attachants et en nuances, moins caricaturaux que dans Ghost world, qui m'avait laissée mitigée pour ces raisons.

Ghost World????!!!!
Ze Ghost World ??!!! Adapté d'une bd de Clowes ??!!! Avec Christina ??!!!

Je veux le voir ce truc! Non JE VEUX L'AVOIR !
(et sinon ça vaut quoi, à part que c'est moins bien que Juno)