Pourquoi lisez-vous? Qu'attendez-vous de la lecture?

J'ajouterai (oublie de ma part) que la littérature n'a pas de limites, c'est pourquoi, elle est aussi accessible et c'est pouruoi j'écris.

Nous avons des réponses !!

Sciences Humaines Janvier 2010 :

Citation :

Lire une histoire c'est ausi la vivre.
Nous sommes parfois plongés dans la lecture d'un roman au point d'en oublier le monde alentour. Il y a de bonnes raisons à cela. Une étude de neuroimagerie vient de montrer que le lecteur se représente les actions d'une histoire par simulation mentale. Par exemple, quand un personnage du roman saisit un objet, l'aire cérébrale responsable de la motricité de la main est activée, si le personnage se promène dans la rue, ce sont les régions cérébrales commandant la marche qui s'activent? Le cerveau du lecteur simule mentalemnt l'histoire qu'il est en train de lire.
Nicole K. Speer , Psychological Science, août 2009.

Une petite pensée pour ceux qui aiment les polars...

chrisdusud a écrit:

Nous avons des réponses !!

Sciences Humaines Janvier 2010 :

Citation :

Lire une histoire c'est ausi la vivre.
Nous sommes parfois plongés dans la lecture d'un roman au point d'en oublier le monde alentour. Il y a de bonnes raisons à cela. Une étude de neuroimagerie vient de montrer que le lecteur se représente les actions d'une histoire par simulation mentale. Par exemple, quand un personnage du roman saisit un objet, l'aire cérébrale responsable de la motricité de la main est activée, si le personnage se promène dans la rue, ce sont les régions cérébrales commandant la marche qui s'activent? Le cerveau du lecteur simule mentalemnt l'histoire qu'il est en train de lire.
Nicole K. Speer , Psychological Science, août 2009.

Une petite pensée pour ceux qui aiment les polars...

...Je viens de trouver pourquoi je n'en lis jamais...Je ne serai ni le bourreau ni la victime...

Et je viens aussi de comprendre pourquoi Barbara Cartland a vendu autant de livres!...
(Ah oui?...Alors... ...pourquoi j'aime pas non plus?...)

coline a écrit:

...Je viens de trouver pourquoi je n'en lis jamais...Je ne serai ni le bourreau ni la victime...

Et je viens aussi de comprendre pourquoi Barbara Cartland a vendu autant de livres!...
(Ah oui?...Alors... ...pourquoi j'aime pas non plus?...)

Dis moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es...

chrisdusud a écrit:

Dis moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es...

est ce qu'on pourrait se muscler en lisant des livres sur le sport alors ?

Pour ma part, je lis depuis l'âge de 4 ans. Tous les soirs jusque-là, j'avais droit à une histoire, puis lorsque la lecture fut un jeu d'enfant, j'ai chipé un à un les livres de mon grand frère.
Lorsque je lis, je vis l'histoire. C'est magique. Avec le temps, j'ai de plus en plus de mal à trouver un récit qui m'entraîne ainsi dans l'imaginaire. Mais lorsque ça fonctionne, j'oublie tout... quel bonheur...

krys a écrit:

est ce qu'on pourrait se muscler en lisant des livres sur le sport alors ?

voilà une bonne idée..

Lamouette a écrit:

Lorsque je lis, je vis l'histoire. C'est magique. Avec le temps, j'ai de plus en plus de mal à trouver un récit qui m'entraîne ainsi dans l'imaginaire. Mais lorsque ça fonctionne, j'oublie tout... quel bonheur...

j'ai la chance que je trouve -presque- toujours mon bonheur dans les livres que je choisis.. mais tu as raison, si ça fonctionne à 100% (comme dernièrement avec Bernardo Atxaga) c'est le bonheur parfait

kenavo a écrit:

Lamouette a écrit:

Lorsque je lis, je vis l'histoire. C'est magique. Avec le temps, j'ai de plus en plus de mal à trouver un récit qui m'entraîne ainsi dans l'imaginaire. Mais lorsque ça fonctionne, j'oublie tout... quel bonheur...

j'ai la chance que je trouve -presque- toujours mon bonheur dans les livres que je choisis.. mais tu as raison, si ça fonctionne à 100% (comme dernièrement avec Bernardo Atxaga) c'est le bonheur parfait

Oui, voilà, il y a de ça aussi, être tellement dans le livre qu'on ne peut plus le lâcher, il peut bien se passer n'importe quoi autour. Je n'ai pas eu cette chance dernièrement, même si j'ai aimé mes dernières lectures, elles ne m'ont pas emportée assez loin.

Petite (ou du moins encore plus petite !) ma mamie me lisait tout le temps des histoires, surtout celles de la Comtesse de Ségur.
Puis, elle m'a offert des livres que j'ai de suite dévorés !
Ainsi, la littérature a toujours fait partie de ma vie.
Mais en grandissant j'ai ressentie le besoin de lire plus souvent et de m'évader le temps d'un roman, d'un quotidien où les jours passent et se ressemblent !
Je n'étais pas forcément appréciée de mes camarades d'école. Je n'avais que quelques amis, mais des vrais !
Je me trouvais différente des enfants de mon âge, je n'avais pas les mêmes centres d'intérêts, pas les mêmes passions.
Puis j'ai découvert une série de livres qui m'a passionné : Les colombes du roi soleil. Grâce au forum de cette série j'ai fait la connaissance de personnes merveilleuse et qui partageaient la même passion que moi !

Ce que j'attends de la lecture est très divers. J'attends tantôt des apports de connaissances, tantôt des avantures vécues aux côtés de personnages fantastiques, etc...

Je lis depuis toujours, je ne me rappelle même pas avoir appris à lire, pour moi c'est naturel. Si je ne lis pas c'est comme si je ne respirais pas complètement. Petite j'étais une adepte de la série des Martine, la Comtesse de Ségur. Mais le vrai déclic est venu à 14 ans quand j'ai lu Madame Bovary.

Pendant mes années étudiantes j'ai fait des stages et des boulots d'été dans la maison d'édition où travaille mon oncle. J'avais droit à plein de livres sans payer, c'était le rêve.

J'attends d'un livre qu'il me sorte de mon quotidien, me faire vivre des autres vies que la mienne.

Je lis d'une certaine manière pour vivre au dessus de ma condition, d'avoir accès à des pensées que je n'imaginais pas ou que j'avais imaginées sans pouvoir les formuler avec brio. Quel plaisir d'être happé par un livre. Je ressens parfois cela comme une forme d'envoûtement, de chamanisme. Et puis quand don a le plaisir de tomber sur un écrivain qui maîtrise le débit comme un chef d'orchestre alors là l'acmè est atteint.

C´est FAULKNER qui parle cette fois:

"Je lis Don Quichotte tous les ans. Je lis l’Ancien Testament. Je lis un peu de Dickens tous les ans, et j’ai un Shakespeare de poche que je porte avec moi, Conrad, Moby Dick, Tchékhov, Madame Bovary, quelques romans de Balzac, et presque tous les ans Tolstoï. La plupart des Français du XIXème siècle, je m’en impose la lecture chaque année. J’en compte à p trouveu près cinquante que je lis... j’entre dans ces livres comme on entre dans une pièce pour y trouver de vieux amis, j’ouvre le livre par le milieu et j’en lis quelques pages et je crois que, tous les dix ans, je les ai tous relus."William Faulkner (Trouvé sur le Tiers-livre http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article109).

Je me reconnais dans beaucoup de vos réponses.

Pour ma part, plonger dans un livre, c'est sortir de soi, c'est imaginer qu'on est autre, le temps d'un instant. C'est rire, pleurer, aimer, haïr avec les personnages. C'est aussi leur hurler dessus lorsqu'ils prennent une direction qu'on n'aime pas. C'est vitupérer contre l'auteur qui a supprimé tel ou tel personnage qu'on aimait bien.
Lire est un besoin. Si je n'ai pas lu pendant la journée, ne serait-ce que quelques minutes, j'erre comme une âme en peine, avec une impression de manque.
J'ai besoin de l'imaginaire pour ne pas sombrer.

Citation :

La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer. Roland Barthes.

Petite anecdote : enfant, j'étais réticente à l'idée d'entrer à l'école primaire. Ma mère, pour me convaincre, m'avait dit que j'allais y apprendre à lire. Ravissement. Premier jour d'école, retour à la maison, en larmes, inconsolable. Ma mère réussit à m'arracher cette phrase, au milieu de mes sanglots : "Je ne sais pas encore liiiiiiiire !".