Pourquoi lisez-vous? Qu'attendez-vous de la lecture?

Pour m'évader de la vie courante, pour rêver, pour comprendre, pour m'instruire ...

Livvy a écrit:

Petite anecdote : enfant, j'étais réticente à l'idée d'entrer à l'école primaire. Ma mère, pour me convaincre, m'avait dit que j'allais y apprendre à lire. Ravissement. Premier jour d'école, retour à la maison, en larmes, inconsolable. Ma mère réussit à m'arracher cette phrase, au milieu de mes sanglots : "Je ne sais pas encore liiiiiiiire !".

Livvy a écrit:

Petite anecdote : enfant, j'étais réticente à l'idée d'entrer à l'école primaire. Ma mère, pour me convaincre, m'avait dit que j'allais y apprendre à lire. Ravissement. Premier jour d'école, retour à la maison, en larmes, inconsolable. Ma mère réussit à m'arracher cette phrase, au milieu de mes sanglots : "Je ne sais pas encore liiiiiiiire !".

J'adore cette histoire, c'est trop mignon

kenavo et Epi.

Lire est devenu pour moi presque une habitude. Une habitude qui ne se lasse pas, une habitude qui est nommée plaisir, une habitude nommée envie et passion. Lire est un réconfort dans les moments difficiles. Lire me permet de me ressourcer en énergie pendant les moments où je suis K.O.. Lire est pour moi un moyen de découverte, un moyen d'affiner mes sentiments, un moyen de voir des situations, de découvrir des cultures, de trouver des raisons à la vie humaine, de trouver le vrai "moi ".
Lire est aussi très égoïste . Il satisfait des besoins personnels et non collectifs. Mais il permet l'échange, la rencontre avec l'autre. Donc c'est à la fois, pour moi, un aspect égoïste qui me permet de me retrouver, de mieux comprendre le monde, mais aussi un aspect communicatif, la lecture peut permettre d'aller vers autrui pour discuter du dernier roman d'un tel qui t'as plu...

Lire, c'est refuser jusqu'au renoncement. De la lecture obligatoire, nous nous épuisons à l'écarter du revers de la main. Inlassablement, nous nous astreignons à nous imprégner mentalement d'une certaine disposition d'esprit prompte à nous recueillir autour de l'acte de lire, et d'écrire par le fait même.

Nous sommes l'image de la personne que nous sommes. Jusqu'à la contredire, nous lisons l'antithèse de notre personnalité. Écrivant la condition sourde, nous la signons plutôt dans une certaine idée du refus de la littérature. Nous n'en sommes pas moins et par le fait même, nous persistons dans une certaine idée de l'humanité. Il n'y a de pire tragédie que le refus de s'assumer dans sa vocation d'écrivain. L'auto-da-fé d'une nation vient contredire le côté apolitique de l'écriture elle-même. L'engagement littéraire du Sourd vient de ce qu'il s'assure d'observer scrupuleusement qu'il accepte de renoncer à ce que son prochain sache volontiers à lire. Inévitablement, il en viendra à signer le début d'une ère littéraire aux confins d'une littérature orale qui consiste à redonner voix aux langues signées.

coline a écrit:

chrisdusud a écrit:

Nous avons des réponses !!

Sciences Humaines Janvier 2010 :

Citation :

Lire une histoire c'est ausi la vivre.
Nous sommes parfois plongés dans la lecture d'un roman au point d'en oublier le monde alentour. Il y a de bonnes raisons à cela. Une étude de neuroimagerie vient de montrer que le lecteur se représente les actions d'une histoire par simulation mentale. Par exemple, quand un personnage du roman saisit un objet, l'aire cérébrale responsable de la motricité de la main est activée, si le personnage se promène dans la rue, ce sont les régions cérébrales commandant la marche qui s'activent? Le cerveau du lecteur simule mentalemnt l'histoire qu'il est en train de lire.
Nicole K. Speer , Psychological Science, août 2009.

Une petite pensée pour ceux qui aiment les polars...

...Je viens de trouver pourquoi je n'en lis jamais...Je ne serai ni le bourreau ni la victime...

A cet égard, je me pose une question.
Je suis timide, sage, raisonnable (ma crise d'ado : refuser de ranger ma chambre), toujours prête à rire. Pourtant, les romans que je dévore sont les polars, les noirs (bien sûr, je ne lis pas que ça). Un proche a récemment soulevé cette "contradiction". Je n'ai pas osé lui dire qu'une part de moi, intérieure, était sombre.

Nos lectures nous ressemblent-elles ou ressemblons-nous petit à petit à nos lectures ?

Livvy a écrit:

Nos lectures nous ressemblent-elles ou ressemblons-nous petit à petit à nos lectures ?

C'est une question intéressante, tu devrais ouvrir un fil séparé.

Nezumi a écrit:

Livvy a écrit:

Nos lectures nous ressemblent-elles ou ressemblons-nous petit à petit à nos lectures ?

C'est une question intéressante, tu devrais ouvrir un fil séparé.

Oui, surtout si quelqu'un me dit être un grand consommateur de bouquins avec seriâl-killers... Je suis curieux de savoir si on a un Dexter sur le forum, ou si quelqu'un risque de le devenir...
Imaginez le psychopathe qui trucide les gens de forums qui n'ont pas les mêmes goûts littéraires que lui...

Et toi tu te transformes en japonais ?

Nezumi a écrit:

Et toi tu te transformes en japonais ?

Hé hé, j'aimerais bien me mettre à parler japonais, mais ça ne marche pas !

Livvy a écrit:

coline a écrit:

chrisdusud a écrit:

Nous avons des réponses !!

Sciences Humaines Janvier 2010 :

Citation :

Lire une histoire c'est ausi la vivre.
Nous sommes parfois plongés dans la lecture d'un roman au point d'en oublier le monde alentour. Il y a de bonnes raisons à cela. Une étude de neuroimagerie vient de montrer que le lecteur se représente les actions d'une histoire par simulation mentale. Par exemple, quand un personnage du roman saisit un objet, l'aire cérébrale responsable de la motricité de la main est activée, si le personnage se promène dans la rue, ce sont les régions cérébrales commandant la marche qui s'activent? Le cerveau du lecteur simule mentalemnt l'histoire qu'il est en train de lire.
Nicole K. Speer , Psychological Science, août 2009.

Une petite pensée pour ceux qui aiment les polars...

...Je viens de trouver pourquoi je n'en lis jamais...Je ne serai ni le bourreau ni la victime...

A cet égard, je me pose une question.
Je suis timide, sage, raisonnable (ma crise d'ado : refuser de ranger ma chambre), toujours prête à rire. Pourtant, les romans que je dévore sont les polars, les noirs (bien sûr, je ne lis pas que ça). Un proche a récemment soulevé cette "contradiction". Je n'ai pas osé lui dire qu'une part de moi, intérieure, était sombre.

Nos lectures nous ressemblent-elles ou ressemblons-nous petit à petit à nos lectures ?

c'est un de mes profs de psycho à la fac de Nice qui a mené cette étude il me semble. Il s'appelle Therry Baccino. Ou du moins il a signé l'article parce qu'il est fort probable que ce soit un thésard qui se tapé le boulot.

Nezumi a écrit:

Livvy a écrit:

Nos lectures nous ressemblent-elles ou ressemblons-nous petit à petit à nos lectures ?

C'est une question intéressante, tu devrais ouvrir un fil séparé.

Ok, je vais le faire.

Ah la lecture!

comme l'a dit un des membres, c'est un besoin vital. J'ai besoin de lire, c'est comme une drogue. Je trouve même qu'une maison sans livre ça n'a pas d'âme!

J'aime lire pour m'évader (enfance difficile....), pour rêver, pour me détendre. Je m'identifie aux héros, je vis les aventures à travers les personnages.

Le livre n'a pas besoin d'être à chaque fois une oeuvre littéraire. L'été, par ex, je lis surtout les romans dit "de filles", c'est rapide et facile à lire.

J'essaie de donner le gout de la lecture à mes enfants, mais à mon grand désarroi, l'ainé n'aime pas trop ça, et la petite n'a que 2 ans!
Quand les enfants jouent dans la maison, je préfère qu'ils cassent tout mais surtout ne pas toucher à mes livres! c'est sacré! je leur montre comment le tenir et en prendre soin....

Bref, le livre c'est mon oxygène, peut pas vivre sans.