Chroniques de la vie quotidienne

Bonne émission sur Terry Gilliam, ouep. ça faisait longtemps que je n'avais pas regardé Tracks.
Il n'a rien dit de révolutionnaire non plus, hein. Jpense qu'on est beaucoup à penser comme lui : que les bureaucrates sont des zombies, qu'il n'y a pas que la carrière et l'argent qui devraient compter, que le monde est trop hiérarchiser...
Mais c'est cool : il en fait de bons films.

N: - Aujourd'hui, c'est toi qui fait le gâteau de A à Z!
E (8 ans): - Ah ben non, de A à X parce que j'ai pas le droit de faire le four!

Pointilleux...

Parfois je mange des pates, de la salade, du riz, du potage, des oeufs...
Des choses simples et facilement identifiables.
Je suis simple
et frugal...

Et parfois je mange des trucs étranges.
Je lève le doigt
ou la fourchette
et j' attends.
On me dit
recette !

Alors je mange..
Pour l' instant ça va.

KRISS

Marie vient de vous le dire, Kriss est morte.

Kriss, c' était une voix sur France Inter.
Une voix unique comme on n' en trouve qu' à la radio. Parce que la radio c' est fait pour écouter et imaginer.
Kriss avait une voix... Une voix pleine de malice, d' humour, de légèreté,
de sensualité, qui retenait les auditeurs qui tombaient immédaitement sous
le charme.
Je suis sur qu' elle était jolie...
Mais je revais bien plus de ne pas la voir. C' est ainsi !
Je l' aurais très bien imaginé lire les Mille et une nuits et incarner Schéhérazade !
Mais elle était elle meme, et ça suffit bien !

Kriss

Merci, bix, pour ces mots en souvenir de Kiss. C’est la voix sensuelle, sensible et chaleureuse du transistor de mes années d’études qui a foutu le camp, celle de FIP qui accompagnait mon travail solitaire jusque tard dans la nuit Quelle merde de maladie. Toutes mes condoléances à sa famille, ses amis et collègues.

Merci à toi Maline et à Marie et à Steven...
Tu fais donc partie des gens qui écoutent la radio...

Aujourd' hui est un bon jour....
Je viens enfin de retrouver un livre qui m' obsédait depuis ...
Depuis que je l' ai lu, et ça fait lontemps...
Mais le souvenir est resté ineffaçable...
Je l' avais lu un jour où j' étais mal physiquement, fiévreux...

Je ne sais pas pourquoi j' ai pris ce livre, je l' ai ouvert et je l' ai lu
jusqu' au bout...
Il y en a qui disent qu' un livre ne vous coupe pas du réel...
Je vous jure bien que si ! En tout cas pendant le temps de la lecture...
Et c 'est très bien ainsi... Parce que la réalité parfois, elle est poisseuse. Elle vous presse la tete contre le sol jusqu' à l' aspyxie.

Ce livre s' appelle Barbara. Il a été écrit par un nommé Jorgen Franz
Jacobsen. Et c' est son unique livre.
C' est l' histoire d' une femme qui séduit tous les hommes qu' elle
rencontre. En toute innocence, entièrement poussée par une passion dévorante.
Bien entendu , elle fait du mal autour d' elle. Meme à moi qui suis
toujours tombé amoureux des créatures romanesques que j' ai
rencontré dans mes lectures !
Et il y en a eu beaucoup !

Ce livre évidemment, j' ai voulu le relire, mais je l' ai perdu. J' ai cru
longtemps que c' était le Jacosen auteur de Mogens et Marie Grubbe.
Mais non, celui là est natif des Iles Féroe et il a mal fini, il s' est suicidé
en 1939, je crois.
Vengeance posthume de Barbara ?
J' aimerais bien savoir...On n' est jamais trop prudent quand on fantasme et qu' on crée une chimère aussi séduisante !
Je ne m'y risquerai pas...

Bon, en tout cas, Barbara : Jorgen Franz Jacobsen.- Actes-Sud et Babel

Meurtre d' un bookmaker chinois, film de John Cassavetes

Je ne sais pas pourquoi Meutre d' un bookmaker chinois m' a tellement ému.

Je l' avais déjà vuen salle mais ce n' était pas pareil.
Cette fois, dès le début, j' ai été pris par ce film inoui.
Il n' a pas pris une ride et personne n ' a fait mieux dans le genre.
C' est l' histoire d' un homme qui sourit qui sourit tout le temps, meme
si elle à l' intéreur il saigne.
Meme si à l' intérieur il est plein de larmes.
C' est un homme de spectacle. Il s' appelle Cosmo Vitelli.
Il dirige une boite de nuit, la plus crade de la cote ouest.
Une boite de nuit avec des strip teaseuses.
Cet homme là aime les gens qui peuplent son univers pourri et tous ceux qui font marcher la boite.
C' est ça son moteur et rien d' autre.
Et il le fera jusqu' au bout.
Meme quand des truands le mettent en position de dette et qu' il doit rembourser en allant tuer un boomaker chinois, en fait le caid du coin.
Meme avec une balle dans le ventre, il ira voir une dernière fois la femme qu' il aime mais qui le quitte.
Il présente une dernière fois le spectacle en remerciant chacun
.Toujours le sourire aux lèvres et sort sur le trottoir serrant autour
de lui son manteau plein de sang.

Tout cela filmé avec une caméra très mobile et qui s' attarde sur les visages de chacun.
On a l' impresssion extraordinaire d' etre pris dans un documentaire
comme on n' en a jamais réalisé.
Et qui dénuderait chacun jusqu' à l' os.
Et puis, il y a cet acteur extraordianire : Ben Gazzara, clown minable et sublime.
Et dont le seul message est I' can't give you anything but love.
On a le coeur sérré...

Alalalalala.... , je ne dois pas être bien réveillée moi !
Je veux dire ce que je suis en train de lire et je cherche le fil " Que lisez vous en novembre "....! ?!??
Ensuite , j'essaye tant bien que mal de cliquer sur une binette qui court de partout ... au moins 3 minutes avant de prendre conscience que cela ne servait à rien de cliquer exactement sur elle ...mais qu'on pouvait cliquer à côté ...:

Voilà !

C' était la chronique du jour de Little Devil !

On ne vient pas ici par erreur. Et donc, tu reviendras nous raconter
quelque chose !

Ce sont les vacances Little Devil...Profites-en bien pour dormir le matin et lire!...Bisous.

bix229 a écrit:

Aujourd' hui est un bon jour....
Je viens enfin de retrouver un livre qui m' obsédait depuis ...
Depuis que je l' ai lu, et ça fait lontemps...
Mais le souvenir est resté ineffaçable...
Je l' avais lu un jour où j' étais mal physiquement, fiévreux...

Je ne sais pas pourquoi j' ai pris ce livre, je l' ai ouvert et je l' ai lu
jusqu' au bout...
Il y en a qui disent qu' un livre ne vous coupe pas du réel...
Je vous jure bien que si ! En tout cas pendant le temps de la lecture...
Et c 'est très bien ainsi... Parce que la réalité parfois, elle est poisseuse. Elle vous presse la tete contre le sol jusqu' à l' aspyxie.

Une bonne libération qu'est le livre.

bix229 a écrit:

Meurtre d' un bookmaker chinois, film de John Cassavetes

Je ne sais pas pourquoi Meutre d' un bookmaker chinois m' a tellement ému.

Je l' avais déjà vuen salle mais ce n' était pas pareil.
Cette fois, dès le début, j' ai été pris par ce film inoui.
Il n' a pas pris une ride et personne n ' a fait mieux dans le genre.
C' est l' histoire d' un homme qui sourit qui sourit tout le temps, meme
si elle à l' intéreur il saigne.
Meme si à l' intérieur il est plein de larmes.
C' est un homme de spectacle. Il s' appelle Cosmo Vitelli.
Il dirige une boite de nuit, la plus crade de la cote ouest.
Une boite de nuit avec des strip teaseuses.
Cet homme là aime les gens qui peuplent son univers pourri et tous ceux qui font marcher la boite.
C' est ça son moteur et rien d' autre.
Et il le fera jusqu' au bout.
Meme quand des truands le mettent en position de dette et qu' il doit rembourser en allant tuer un boomaker chinois, en fait le caid du coin.
Meme avec une balle dans le ventre, il ira voir une dernière fois la femme qu' il aime mais qui le quitte.
Il présente une dernière fois le spectacle en remerciant chacun
.Toujours le sourire aux lèvres et sort sur le trottoir serrant autour
de lui son manteau plein de sang.

Tout cela filmé avec une caméra très mobile et qui s' attarde sur les visages de chacun.
On a l' impresssion extraordinaire d' etre pris dans un documentaire
comme on n' en a jamais réalisé.
Et qui dénuderait chacun jusqu' à l' os.
Et puis, il y a cet acteur extraordianire : Ben Gazzara, clown minable et sublime.
Et dont le seul message est I' can't give you anything but love.
On a le coeur sérré...

S'Il vient en région, j'irai le voir.

Première fois que je me fais voler un livre juste sous mon nez.
Paris, une librairie du Boulvard saint-germain des prés, deux beauvoirs posés sur le comptoir. Ma mère qui fait un chèque, moi qui suis un peu dans les nuages. Elle se recule pour ranger ses papier, moi je recule parce qu'on me bouscule quand on revient près du comptoir, plus de Beauvoir. Le type avant nous les avait emportés ,peut-être par inadvertance... Le vendeur qui voit bien notre situation nous remboursa, mais nous ne pûmes racheter ces livres, ils n'étaient pas en stock....


Joie!Joie de boire un chocolat chaud sur les banquettes rouges du Flore! Plus de 6 euros le chocolat, ça devait pas être aussi chère du temps de Beauvoir...
Pas beaucoup d'étudiants à l'intérieur... Ce n'est pas la même époque...
Les deux Magots aussi tout près. Je ne retrouve pas vraiment mes souvenirs de livres.


J'ai vu Elza Zylberstein!
En vrai!
Je lui ai parlée!
Elle m'a dit que je pouvais lui écrire au théâtre des champs Elysee!
J'écrirai, il y a des gens, il ne faut pas passer à côté!

Vue la Sorbonne aussi... Une forteresse hérissée de caméra... Impossible de rentrer... Un gardien sort et nous demande ce qu'on fait là.
Il nous explique qu'il faut des cartes magnétiques pour rentrer... Même les élèves en ont.
25 000 élèves, 25 000 miles cartes qu'il faut vérifier tout les jours.
Une université qui n'est pas libre d'accès...
Pas un gramme de culture à porter de mains. Des hommes en costard qui rentrent qui sortent avec des visages fermés.
Ah... J'ai moins envie d'y aller tout d'un coup...

Il faut que j'écrive à Gallimard, impossible de mettre la main sur Faut-il brûler Sade.
Même sur la place Beauvoir et Sartre, aucune librairie ne l'avait.