| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Kore-Eda Hirozaku | |
|
+12Arabella pierre de jade Aeriale traversay Marie Li Marko tom léo coline eXPie Babelle Queenie 16 participants | |
Auteur | Message |
---|
Maryvonne Zen littéraire
Messages : 4259 Inscription le : 03/08/2009 Localisation : oui, merci.
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Ven 3 Jan 2014 - 22:12 | |
| - Marko a écrit:
- L'artifice va jusqu'à suggérer que l'une des deux mères était malade et à moitié inconsciente après l'accouchement pour justifier qu'elle ne se soit pas rendue compte que son enfant n'était plus le même. Admettons avec indulgence mais la seconde mère ? Ne me faites pas croire qu'une mère ne se rend pas compte du changement de son bébé!
Moi ça me semble possible cela… | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Ven 3 Jan 2014 - 23:04 | |
| - Maryvonne a écrit:
- Moi ça me semble possible cela…
Une à la rigueur mais 2 simultanément! | |
| | | Maryvonne Zen littéraire
Messages : 4259 Inscription le : 03/08/2009 Localisation : oui, merci.
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Ven 3 Jan 2014 - 23:10 | |
| Bah si on te pose le bébé 2 min sur le bide, pas lavé, tout rouge, avant de le prendre pour faire tous les tests, ça me semble possible.
| |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Ven 3 Jan 2014 - 23:11 | |
| - Maryvonne a écrit:
- Bah si on te pose le bébé 2 min sur le bide, pas lavé, tout rouge,
avant de le prendre pour faire tous les tests, ça me semble possible.
Ok je capitule | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Ven 3 Jan 2014 - 23:23 | |
| - pia a écrit:
- C’est vrai que l’homme aisé arrive chez lui, regarde à peine sa femme, s’assoit et se fait servir. Et elle sourit. Ça m’a laissé un peu baba, je dois dire.
Ceci dit, que fait le père de famille quand il arrive chez lui, dans les Ozu ? (quasiment tous les Ozu, pas juste un). Il laisse tomber sa veste par terre. Sa femme le ramasse. Puis elle lui dit : "si tu veux, le bain est prêt", et le mari grommelle (le mâle japonais grommelle souvent, il utilise des borborygmes que la femme japonaise doit décoder). On me dira que c'est une autre époque... peut-être. Il y a eu un sondage il n'y a pas très longtemps (enfin, un an, je crois) au Japon. Il en est ressorti que le "rêve" de la majorité des jeunes japonaises, ce n'est pas de réussir au boulot, d'avoir leur indépendance, ou des trucs d'Occidentaux, non : c'est d'avoir une vie de famille (et encore : la vision japonaise de la vie de famille). Effet de la crise ou pas, je ne sais pas... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Sam 4 Jan 2014 - 10:18 | |
| - Marko a écrit:
- Maryvonne a écrit:
- Bah si on te pose le bébé 2 min sur le bide, pas lavé, tout rouge,
avant de le prendre pour faire tous les tests, ça me semble possible.
Ok je capitule Déjà elle ne l'a pas confondu avec un gigot ! Ouais, eXPie, dans les Ozu, c'est terrible ce truc ! Ça donne envie d'être un mâle japonais dans les années 60. | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Sam 4 Jan 2014 - 12:12 | |
| Ozu ? Je ne connais pas. Je note. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Dim 5 Jan 2014 - 19:38 | |
| Eh bien, je ne suis pas très bonne avec les bébés, donc, j’imagine qu'on aurait (peut-être) pu, s'y prenant vraiment très tôt, échanger l'un des miens à la naissance. Par contre, bien que je ne sois pas quelqu'un de particulièrement extraverti, je me dis que, si on m'avait imposé d'échanger un de mes enfants élevé pendant 6 ans, contre un autre, j’aurais fait un peu plus que pencher le tête d'un air triste vers la fenêtre. Et que peut -être , le-dit enfant aurait eu l'ébauche d'un vague soupçon de regret de me voir partir. On me dira que la psychologie japonaise n'est pas la nôtre. Certes... L'explication de la motivation de l'infirmière qui a réalisé l'échange m'a aussi paru d'un tiré-par-les-cheveux fini. Outre ce côté totalement improbable, c'est tellement prévisible que j'ai passé tout le film a me demander quelle péripétie finale allait nous sauver... mais non! Il y a quand même de jolis moments, et quelques finesses introduisant une nuance dans cet océan de stéréotypes. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Dim 5 Jan 2014 - 22:28 | |
| - pia a écrit:
- Ozu ? Je ne connais pas. Je note.
Tu trouveras le fil d'Ozu ici. Pour moi, c'est (avec Kurosawa) le plus grand réalisateur japonais. Certains mettraient aussi (ou à la place) Mizoguchi, mais malgré la plus grande diversité des films de Mizoguchi, je préfère Ozu. Ozu et Kurosawa sont très complémentaires, à l'opposé l'un de l'autre. Kurosawa a beaucoup influencé le cinéma occidental, et s'est aussi beaucoup inspiré des oeuvres occidentales. Ozu est très japonais, pas grand public du tout. Intimiste. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Mer 15 Jan 2014 - 20:06 | |
| -Tel père, tel fils- Bien aimé aussi, un film qui force à réfléchir sur ce que l'on transmet, sur les liens de paternité, surtout sur le cheminement que l'on peut avoir à effectuer pour remplir son rôle de père (puisqu' ici le regard est essentiellement tourné sur eux et non sur la mère) Le titre en japonais est un peu différent. Littéralement il signifie "Père malgré tout", et je le trouve plus subtil, il résume mieux le propos. Ce qui m'a le plus intéressée, en dehors des différences d'éducation d'une famille à l'autre, de ces deux modes de vie qui se transmettent et que l'on inculque malgré soi (pour le père bohème) ou volontairement (pour l'architecte) c'est le parcours de ce dernier, empêtré dans ses certitudes et son besoin de réussite, et qui à cause de cette remise en question brutale, va chercher une autre voie, ouvrir les yeux sur les choses qu'il ne voyait pas avant (La scène où il tombe sur les photos de lui endormi prises par son fils, est bouleversante) redécouvrir un autre lien plus viscéral, plus ancré au fond de lui pour parvenir enfin à se sentir père en se créant de nouvelles valeurs. C'est très beau. Je ne l'ai donc pas trouvé particulièrement caricatural, et pourtant il avait tout pour. Kore -Eda a détourné ces facilités, et plutôt bien amené le propos, à mon sens. Un chouia trop long, ça oui (je me suis assoupie quelques secondes lors de l'explication donnée par l'infirmière, mais je revenais de la Rhumerie et de son baba au rhum. Ceux qui le connaissent comprendront ) et un peu distant, comme tous les films japonais ou asiatiques que j'ai pu voir jusqu'à présent. C'est vraiment une question de culture. PS: Pour ceux qui doutaient de la vraisemblance, j'ai lu que ce film est tiré d'une histoire réelle! | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Sam 25 Jan 2014 - 22:38 | |
| Une petite fille qui vit avec ses parents et sa grand-mère voit celle-ci partir et ne plus revenir. Adulte, c’est une femme heureuse et enjouée, mariée à son ami d’enfance et mère d’un petit garçon de trois mois. Mais un jour, son mari part au travail et ne revient pas . Il s’est jeté sous un train. A partir de ce moment, malgré la tristesse et l’absence, se pose la question du pourquoi. Question qui reste sans réponse. Elle refait sa vie avec un pécheur qui vit en face de l’océan dans un décor grandiose qui la change du petit appartement exigu dans lequel elle vivait. Elle semble vivre un répit mais retombe dans sa tourmente sans réponses. Ce film est un véritable drame et on est pris aux trippes par le mystère de la mort de cet homme qui n’a rien laissé paraitre et par l’injustice de la douleur et de l’incompréhension de ceux qui restent. L’actrice est absolument bouleversante. La façon de filmer les paysages est magnifique. Et pour ma part, j’étais heureuse de découvrir la côte Japonaise qui peut présenter des similitudes avec nos côtes bretonnes mais qui est tout de même très différente. On a parlé de son talent pour filmer les enfants. Il y a quelques jolies scènes avec les deux petits du film. J’ai encore des problèmes avec l’utilisation qu’il fait de la musique qui ne m’a pas plu et que je trouvais toujours tombée au mauvais moment. J’avais été gênée dans « Still waiting » aussi et je l’ai été aussi un peu dans ce film. Mais je suis difficile en ce qui concerne la musique dans les films. La musique peut carrément me gâcher le film si je ne l’aime pas ou si je la trouve mal placée. Je retiendrais deux scènes bouleversantes auxquelles je pense encore souvent . La scène quand elle attend à l’arrêt de bus et la scène de fin. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Sam 7 Nov 2015 - 11:50 | |
| J'ai du mal à croire que personne n'ait encore vu Notre petite soeur, je me lance dans un commentaire, en me disant que les paresseux qui n'ont encore rien écrit vont suivre. Trois soeurs qui vivent ensemble dans une petite station balnéaire, recueillent à la mort de leur père, qui les avait abandonné dans l'enfance, une demi soeur adolescente. Nous suivons la vie de ces filles, travail, amours de passage, relations tendres et parfois plus difficiles entre elles. Chacune a sa personnalité, et a vécu d'une façon différente leurs complexe histoire familiale. Je suis un peu partagée devant ce film. Les actrices sont excellentes, la descriptions des personnages et des liens familiaux souvent juste, les images magnifiques. Mais peut être trop d'ailleurs, ce Japon hors du temps, qui a su garder un rythme de vie plus humain et certaines traditions, comme la liqueur de prune, semble par moments presque trop beau pour être vrai. Et même si les filles ont traversé, ou traversent des moments difficiles, elles semblent échapper aux souffrances trop prononcées, et gérer au final les choses avec sagesse, en gardant le sourire. Le pire étant la bande son, par moments vraiment trop sirupeuse et voulant trop rajouter dans l'émotion. Mais c'est vraiment un film très agréable à suivre, ces personnages de femmes sont vraiment attachants, on les découvre petit à petit, et on est content de passer quelques moments en leur compagnie. En se disant que malheureusement, il y a peu de chances de les rencontrer dans la vraie vie. Parce que l'on aimerait bien les croiser, dans une petite ville où la vie semble finalement tellement sereine, et pleine de beaux moments, malgré les difficultés et soucis. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Sam 7 Nov 2015 - 13:05 | |
| Je l'ai vu et en avais dit 3 mots lapidaires. J'ai été gêné par trop de joliesse (d'afféterie) et de bons sentiments. Peu d'aspérités. Reste la délicatesse et une certaine finesse pour dépeindre les petits riens de la vie de tous les jours. Des petits drames de l'existence et des blessures d'enfance. J'ai aussi passé un bon moment mais Nobody Knows et Still Walking m'ont semblé beaucoup plus réussis. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Sam 7 Nov 2015 - 18:33 | |
| Nous sommes assez d'accord au final. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku Dim 8 Nov 2015 - 9:38 | |
| Paresseuse, non, Arabella, juste en retard, je ne l'ai vu qu'hier ! Tout cela pour dire que j'ai passé un excellent moment, et ce , malgré les bons sentiments, les grosses ficelles et la superficialité . Mais bon, elles sont si sympathiques, ces quatre filles, (et courageuses), les moments de complicité sont d'une justesse totalement attendrissante, on retrouve comme un univers connu avec ces rues en pentes urbaines et arborées, ce train sur le pont, cette maison ahurissante.... Il ne faut pas bouder son plaisir, simplement savoir qu'on va voir un film léger et avec pas mal de stéréotypes, ce à quoi Hirokazu Koreeda ne nous avait pas habitués. C'est doux plus qu ebon, l'auteur a toujours son talent à décrire avec délicatesse les relations au sein d'une famille et d'une fratrie, même si cette fois il nous surprend moins, et qu' il lui manque un certain approfondissement. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Kore-Eda Hirozaku | |
| |
| | | | Kore-Eda Hirozaku | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|