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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 19 Nov 2010 - 23:51 | |
| je ne peux voir Giuletta Masina sans penser à "la strada"
tu poursuis le cinema Italien ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 20 Nov 2010 - 15:40 | |
| Non chère Bédoulène, c'est le cinéma italien qui me poursuit. Tant de films à découvrir. Je grappille au gré des opportunités. Le chemin de Rio (Robert Siodmak, 1937) Moréno, rabatteur pour le compte de Blanco, un trafiquant de filles, désire se venger de son patron qui a causé le suicide de sa maîtresse. Il réussit à envoyer la fille de Blanco dans une maison de prostitution à Rio. Connu aussi sous le titre de Cargaison blanche, ce film est sans conteste le pire de la carrière française de Siodmak. On s'ennuie ferme devant le déluge de clichés et la tentative de donner un rythme comique à cette histoire de traite des blanches. Un naufrage dans lequel Dalio et Jules Berry jouent leurs rôles de crapules sans conviction. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 20 Nov 2010 - 19:38 | |
| Ecrit dans le ciel (The high and the mighty, William Wellman, 1954) Un avion décolle d'Honolulu vers San Francisco. En cours de route, un réacteur prend feu. Le crash semble inévitable. Un des premiers film-catastrophe en plein ciel, qui n'est pas vraiment un d'ailleurs. C'est très hollywoodien, avec son cortège de personnages, les passagers, qui ont tous une histoire à raconter. Un film psychologique sans grand suspense ni performance d'acteurs, Wayne et Stack sont fades. Mais Wellman a du métier et du savoir-faire pour nous intéresser au sort de ces américains banals. Rien de génial là-dedans, du cinéma sans turbulences, mais solide. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 22 Nov 2010 - 22:39 | |
| Un homme pas comme les autres (Trouble along the way, Michael Curtiz, 1953) Pour renflouer les caisses de son collège catholique, un recteur fait appel à un ancien champion de football aux méthodes peu orthodoxes et qui doit se battre pour conserver la garde de sa fille. On peut appeler ça un chef d'oeuvre mineur de Curtiz, un "light hearted movie", émouvant dans son portrait d'un loser patenté qui tente de se relever après chaque échec. Un rôle inhabituel pour John Wayne qui prouve, s'il en était besoin, qu'il est un excellent acteur et pas seulement un fier à bras. A son côté, Charles Coburn est un formidable recteur vieillissant, au sens de l'humour dévastateur. Le terrain n'est pas aussi balisé que dans un film hollywoodien traditionnel, jusqu'à l'habituel happy end qui se révèle plein d'amertume. Chouette film, vraiment. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 23 Nov 2010 - 22:54 | |
| La belle de Paris (Under my skin, Jean Negulesco, 1950) D'après une nouvelle d'Hemingway, adaptée de bien piètre façon. Entre le film noir et un romantisme désuet, l'histoire d'un jockey qui a passé à vie à tricher et à mentir à son fils. John Garfield a la hargne nécessaire mais le personnage de Micheline Presle, chanteuse pour l'occasion, est honteusement écrit. Quelques courses de chevaux ravivent un peu l'attention mais l'ensemble est vraiment d'une faiblesse insigne. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 24 Nov 2010 - 9:26 | |
| je pense avoir vu le film avec John Wayne
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 26 Nov 2010 - 22:02 | |
| Le retour du proscrit (The shepherd of the hills, Henry Hathaway, 1941) Première rencontre entre Hathaway et John Wayne, jeune cheval pas encore débourré. Ils auront l'occasion de tourner ensemble à 4 reprises, bien plus tard. Ce vrai faux western est une curiosité, un mélodrame en technicolor, dans des décors naturels somptueux, qui flirte avec le fantastique, dans une atmosphère élégiaque. Une histoire de malédiction, de rédemption, de combat entre le bien et le mal, comme une tragédie grecque au soleil de la vengeance. Du beau, du bon, du grand Hathaway. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 17 Déc 2010 - 22:59 | |
| Dortoir des anges (The Trouble with Angels, Ida Lupino, 1966) Non contente d'avoir tourné dans une centaine de films, l'excellente Ida Lupino en a aussi mis en scène six. Une femme réalisatrice : véritable exception dans le cinéma machiste d'Hollywood des années 50. Et des oeuvres de qualité, qui plus est, mélodrames ou films noirs. Dortoir des anges, son dernier long-métrage, est une récréation, une histoire de jeunes filles éduquées dans un couvent dont l'espièglerie rend chèvres les bonnes soeurs éducatrices. Avant de rentrer dans le rang, comme de bien entendu. Futile et divertissant. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 18 Déc 2010 - 19:23 | |
| Grand' rue (Calle mayor, Juan Antonio Bardem, 1956) Dans une petite ville, pour combattre l'ennui, un groupe de désœuvrés monte des farces cyniques. Ainsi Juan fait-il croire à Isabel, une vieille fille de 35 ans, qu'il en est follement amoureux. Si la charge dramatique du film est parfois lourde, l'intérêt est ailleurs, dans la description d'une ville provinciale espagnole des années 50, confite dans ses rituels et ses divertissements puérils, alors que les femmes restent prisonnières des préjugés. Chronique cruelle de la bêtise ordinaire dans un pays qui étouffe sous le joug franquiste. Moins brillant que Mort d'un cycliste, qui date de l'année précédente, un film typique de l'univers de Bardem, grand d'Espagne des années de plomb au même titre que Berlanga. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 18 Déc 2010 - 22:34 | |
| Le soupirant (Pierre Etaix, 1962) Bloqués depuis des années pour des problèmes juridiques, les films d'Etaix sont enfin sortis en salles cet été et existent désormais en DVD. Après deux courts-métrages irrésistibles, Le soupirant est son premier long et lui vaut le Prix Louis Delluc. Très axé sur les gags visuels, et sonores, le film témoigne d'une fantaisie lunaire qui l'apparente à Max Linder et Buster Keaton. Inégal, cependant, comme les suivants, pour qu'il puisse prétendre égaler Tati. N'en reste pas moins que l'ensemble de l'oeuvre de Pierre Etaix reste à part dans le paysage cinématographique français et plus que digne d'être (re)découverte. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 22 Déc 2010 - 16:02 | |
| Anna (Jörn Donner, 1970) Né en 1933, écrivain, acteur, producteur, réalisateur, politicien ..., Jörn Donner est la figure majeure du cinéma finlandais des années 60 et 70, avant l'entrée en scène d'Aki Kaurismäki. Bien qu'il ait signé une petite vingtaine de films, dont la moitié de documentaires, il est plus connu pour avoir été le producteur de Bergman (Fanny et Alexandre). C'est d'ailleurs au cinéaste suédois que l'on pense en voyant Anna, portrait désenchanté d'une femme divorcée à mi-vie. Seule en vacances sur une petite île, avec sa jeune aide ménagère et sa fille, elle ne côtoie qu'un vieil alcoolique, qui lit le Manifeste du parti communiste, et son fils désoeuvré. On boit, on nage dans le plus simple appareil, on flirte, on se dispute, on tire sur les mouettes à la carabine... Rien de bien folichon ni d'excitant dans cette chronique d'un été finlandais. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 28 Déc 2010 - 23:11 | |
| Tu m'as sauvé la vie (Sacha Guitry, 1951) Un des moins bons Guitry, du théâtre filmé et rien de plus. Quelques monologues du maître plombent l'atmosphère avant que Fernandel, pourtant sous-employé, ne vienne jouer l'éléphant dans le magasin de porcelaine, avec une décontraction et un aplomb salutaires. Dommage qu'il ait aussi peu de scènes avec Guitry, c'est du nanan quand ils sont ensemble ! Progressivement, le film devient de plus en plus loufoque, ce qui n'est pas une mauvaise idée vu la minceur du sujet. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 29 Déc 2010 - 14:41 | |
| Fernandel, je l'ai connu quand j'étais à l'école primaire (j'habitais à proximité de sa maison) et il offrait des livres pour les prix de fin d'année.
C'est toujours avec plaisir que je revois les films de Pagnol, aussi Meurtre, la vache et le prisonnier, j'aime moins le comique troupier. | |
| | | rivela Zen littéraire
Messages : 3875 Inscription le : 06/01/2009 Localisation : Entre lacs et montagnes
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 29 Déc 2010 - 14:54 | |
| C'est cool ça Bédou, enfant tu te rendais compte que c'était quelqu'un de super populaire ou tu le voyait seulement comme un voisin.
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 31 Déc 2010 - 23:13 | |
| Nickelodeon (Peter Bogdanovich, 1976) Excellent réalisateur et grand connaisseur de l'histoire du cinéma, Bogdanovich était parfaitement à sa place pour conter cette période 1910-1915 où fit rage, aux Etats-Unis, la "guerre des brevets" qui opposait studios officiels et indépendants. Il le fait en rendant hommage aux pionniers du 7ème art, dans une aventure loufoque et déjantée, sorte de slapstick moderne. Ryan O'Neal et Burt Reynolds, très complémentaires, s'y illustrent sous les yeux de l'exquise Tatum O'Neal. | |
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