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| Le cinéma de traversay | |
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Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 31 Déc 2010 - 23:17 | |
| ah oui.. très bon souvenir de ce film.. plus revu depuis des années.. tu me donnes l'idée.. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 2 Jan 2011 - 21:51 | |
| Qui chante là-bas ? (Ko to tamo peva, Slobodan Sijan, 1980) Le 5 avril 1941, à la veille de l’invasion de la Yougoslavie par les troupes allemandes, un bus brinquebalant tente de rallier Belgrade. Parmi les passagers, deux musiciens tziganes, qui ponctuent le récit tel un choeur antique. Ce premier long-métrage de Slobodan Sijan n'est pas pour rien l'un des films yougoslaves les plus populaires. Cette épopée tragi-comique est un road movie parfaitement orchestré où s'affrontent des personnages aux tempéraments opposés, et bien trempés. Certains disent, non sans raison, qu'il est prémonitoire de l'implosion future de la Yougoslavie. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Lun 3 Jan 2011 - 23:45 | |
| Le saut de l'ange (Yves Boisset, 1971) Règlements de compte sanglants sur fond de campagne électorale à Marseille. Un Boisset du début des années 70, soit sa bonne période, d'une violence primaire qui emprunte tous les codes de la série noire. Au passage, le film s'attaque aux magouilles politiques (Le SAC est impliqué, pour ceux qui se souviennent de cette funeste organisation). Evidemment, ce n'est pas du Rosi, mais c'est fichtrement efficace. Jean Yanne est crédible en justicier au sang froid, Sterling Hayden s'ennuie avec style et la pulpeuse Senta Berger joue les utilités avec grâce. Ca se regarde. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 4 Jan 2011 - 22:34 | |
| Fortunat (Alex Joffé, 1960) 1942, Alex Fortunat, brave homme un peu benêt, aide une grande bourgeoise à franchir la ligne de démarcation et à s'installer à Toulouse avec ses deux enfants. Ils resteront deux ans ensemble. C'est le genre de film, tourné en pleine "Nouvelle vague", qui fut vilipendé pour son académisme. Avec la patine du temps, le regard a changé. Fortunat est une oeuvre pleine de tact et de pudeur, qui évite les pièges du mélodrame, et recrée avec soin la période de l'Occupation. Michèle Morgan et Bourvil se retrouvent deux ans après Le miroir à deux faces. A la finesse de jeu de la première répond la faconde et la sensibilité du deuxième, dans un de ses tous meilleurs rôles. Surprise du chef : l'un des enfants est incarné, non sans tempérament, par un dénommé ... Frédéric Mitterrand. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 5 Jan 2011 - 14:08 | |
| alors sur que je connais l'histoire du "sac" et la tuerie cela s'est passé dans la région
Fortunat il me souvient des fleurs ramassées dans le cimetière pour les offrir à MM | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mer 5 Jan 2011 - 14:15 | |
| J'aimerais bien me le revoir Fortunat. Cela doit faire plus de 30 ans... (et voir Frédéric Mitterand!) Bourvil me fait toujours fondre dans ce genre de rôle. Et puis la belle Michel Morgan!
Jolie piqure de rappel traversay, merci. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 8 Jan 2011 - 17:43 | |
| Boccace 70 (Boccaccio 70, Mario Monicelli, Federico Fellini, Luchino Visconti, Vittorio de Sica, 1962) Une adaptation moderne des contes pour adultes de Boccace, soir quatre segments mis en scène par les plus grands du cinéma italien, pour une durée de 3h20 (!). Monicelli se contente d'une histoire anodine vite oubliée. Le sketch de Fellini est brillant, de plus en plus délirant au fil des minutes, attaque virulente contre les bonnes moeurs. Visconti filme avec cruauté un couple de la grande bourgeoisie où règne la mesquinerie. Romy Schneider est très belle. De Sica, enfin, est le plus égrillard de tous avec un récit réjouissant d'une loterie dont le gros lot est la sculpturale Sofia Loren. Vainqueur par KO de ce match à 4 ? Fellini, et de loin. Le film à sketches est une spécialité italienne, mais ce Boccace 70 n'a pas l'ombre d'une chance de rivaliser avec le chef d'oeuvre du genre : Les monstres. http://www.lexpress.fr/medias/24/les-films-bien-sapes-boccace-70_271.jpg | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Dim 9 Jan 2011 - 16:53 | |
| Barabbas (Barabba, Richard Fleischer, 1962) Belle adaptation du livre de Pär Lagerkvist. Un péplum, oui, mais qui se situe dans la frange supérieure du genre, le carton-pâte étant délaissé au profit d'une tentative de réalisme plutôt réussie. Peu de scènes d'action, mais brillantes, celles des jeux du cirque en particulier. Le personnage de Barabbas est fascinant, interprété par un excellent Anthony Quinn. La distribution a fière allure : Palance, Gassman, Borgnine, Mangano. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Mar 18 Jan 2011 - 18:35 | |
| La famille Marathon (Maratonci trce pocasni krug, Slobodan Sijan, 1982) Printemps 1934 en Serbie : temps heureux pour les Topalovic, famille de croque-morts depuis cinq générations qui vient d'inaugurer un four crématoire aux performances imprévisibles. Le deuxième film de Slobodan Sijan est encore plus loufoque que son précédent, Qui chante là-bas, et nettement moins réussi. Tout finit par une fusillade dantesque à l'américaine. Amusant, mais dispensable. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Ven 21 Jan 2011 - 19:08 | |
| Trois noisettes pour Cendrillon (Tri orisky pro Popelku, Vaclav Vorlicek, 1973) Après avoir parodié avec bonheur le western (Qui a tué Jessie ?) et le film de sorcières (La fille sur le balai), Vorlicek se montre bien sage dans son adaptation de Cendrillon. Un joli livre d'images, destiné plutôt aux enfants, où Cendrillon, aidée de trois noisettes magiques et d'une chouette bienveillante, conquiert le coeur de son beau prince. Mignon tout plein. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 22 Jan 2011 - 16:53 | |
| Les années rugissantes (Anni Ruggenti, Luigi Zampa, 1962) En 1937, dans une petite ville des Pouilles, un vendeur d'assurances est pris pour un hiérarque venu de Rome pour vérifier la fascisation de la région. Ce qui serait devenu devant la caméra de Monicelli ou Risi une farce "hénaurme" est ici tempéré par la vision réaliste de Luigi Zampa. Une chronique douce/amère d'un village aux temps du fascisme, avec un Nino Manfredi sobre et convaincant et "notre" Michèle Mercier, bellissima ! Du bon travail d'artisan. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 22 Jan 2011 - 18:17 | |
| Ah ! Nino Manfredi quel acteur !
MM est brune dans ce film, non ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 22 Jan 2011 - 20:11 | |
| Oui, elle est brune, Bédou. Je poursuis en Italie avec : Anna (Alberto Lattuada, 1952) Anna (Silvana Mangano) aime Andrea (Raf Vallone) et couche avec Vittorio (Vittorio Gassman). Dilemme. Andrea tue Vittorio. Désespoir. Anna devient nonne et infirmière. Délivrance. Andrea a un accident de voiture et se retrouve à l'hôpital. Il veut reconquérir Anna. Décision ? Un mélo, pas très léger, pas très bien mis en scène, pas très intéressant. Pas terrible. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 22 Jan 2011 - 21:12 | |
| oui j'ai vu enfant ces films mélo et je pleurais beaucoup mais quels acteurs ! (Raf Vallone me passionnait) | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le cinéma de traversay Sam 22 Jan 2011 - 22:44 | |
| La griffe (The double man, Franklin Schaffner, 1967) Faux film d'espionnage et vrai thriller dans le décor somptueux des Alpes autrichiennes. Bon faiseur, à défaut d'être un auteur, Schaffner tire le meilleur parti d'un scénario alambiqué (de ski). Yul Brynner, marmoréen, chauve sa peau. Et Dieu que Britt Ekland est jolie ! | |
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