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| Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée | |
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+10Camille19 kenavo animal Marko Queenie eXPie darkanny Nancy Epi Arabella 14 participants | |
Auteur | Message |
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Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Ven 25 Déc 2009 - 8:15 | |
| Mais on arrête pas de se faire rappeler à l'ordre sur ce forum, Sentinelle Cela dit, et pour être honnête, c'est quand même au départ plutôt que Darkanny qui est à l'origine de la lecture commune. En tous les cas, je suis contente que cela t'es plu et que tu as envie de continuer à lire Barbey. Je trouve vraiment qu'il n'est pas complètement reconnu à la mesure de son talent, je pense que c'est du en partie au fait qu'il soit relativement difficile à étudier en classe, et du coup beaucoup de gens ne le lisent pas. | |
| | | Madame B. Zen littéraire
Messages : 5352 Inscription le : 17/07/2008 Age : 51
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Ven 25 Déc 2009 - 9:40 | |
| Bon, il faut que j'arrête de regarder ce fil car vous me donnez envie de relire Barbey et avec tout ce que j'ai déjà à lire cela va être difficile. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Ven 25 Déc 2009 - 18:00 | |
| Plutôt que de résumer les chapitres, je vais donner une vision plus globale du roman. Je dois avouer qu’en littérature j’aime les excès. Le presque trop, à la limite du kitch, si on veut. Ou le presque rien, le dépouillement extrême. Barbey d’Aurevilly, de par son style, si imagé, si plein de termes excessifs semble de plein droit appartenir au premier type. Mais les choses sont plus compliquées. Je m’explique. Dans l’Ensorcelée, il y a comme deux livres, écrits chacun selon leur logique et leur cohérence propre. Le premier, serait le récit réaliste des événement survenus à Blanchelande, quelque part autour de 1804 (mort du duc d’Enghiens, le seul événement historique datable que j’ai repéré). Ces événements sont relativement courts à résumer, très linéaires, très prévisibles, les choses sont annoncées d’avance, et ne se détourent pas de ce que l’on attend, très simples en fait. Une femme mal mariée, à un homme plus âgé, qu’elle n’aime pas et même méprise, alors qu’elle est encore jeune, mais au moment où elle va cesser de l’être, développe un amour malsain pour un prêtre défiguré. Ce dernier se sert de cet amour pour utiliser Jeanne comme agent dans ses activités de Chouan. Une fois qu’il n’en a plus l’usage, il la laisse tomber. Elle en meurt, probablement en se suicidant. Le mari, qui aime sa femme, et déteste le prêtre, se venge en tuant ce dernier. Et dans ce récit réaliste, tout est en suggestions et dans les choses à demi-dites, mais en même temps très limpide. La personnalité de Jeanne, tout en frustrations, et dont le cœur et encore plus le corps, se révolte contre la vie qu’elle doit subir, et que l’on devine même si Barbey ne nous donne aucun détail, mais la courte partie dans laquelle il précise les circonstances du mariage sont très parlantes. Le dégoût, l’insatisfaction morale et physique de la vie qu’elle mène avec son mari, font que dans cette période de sa vie où sa jeunesse est en train de finir, elle se lie follement, à quelqu’un qui d’une certaine façon la ramène à son passé, à un moment où tout était possible. Mais ce « choix » amoureux pose aussi la problématique du masochisme du personnage. Aimer un prêtre, un homme dont la laideur est effrayante, et un homme d’un orgueil monstrueux c’est forcement se condamner à souffrir, et ne pas pouvoir vivre une véritable relation amoureuse. Le rapport dominé-dominant dans une relation de type amoureux est suggérée dans le récit, même si là encore Barbey n’insiste pas et laisse son lecteur deviner les choses. De même l’amour malheureux de Thomas pour sa femme, est lisible entre les lignes. Il l’a épousé sans dote, elle semble faire à peu près ce qu’elle veut chez elle, il lui fait confiance, cela ne devait pas être si courant à l’époque. Et il tue l’homme qui au-delà d’être le responsable de la mort de se femme, est celui qui elle aimait. Un triangle amoureux, voué à la souffrance, pervers au possible, comme Barbey les dresse dans pratiquement tous ses livres. Il est un observateur impitoyable de la nature humaine dans ce qu’elle a de plus trouble, et ses constats sont froids et sans appel. Ce premier roman contenu dans l’Ensorcelée est finalement plus que sobre et dépouillé, presque rien, et les choses sont bien plus suggérées que dites de façon explicite. Mais par-dessus ce récit si simple, un autre se superpose. Et celui-ci est baroque au possible. Il y a du fantastique, de la sorcellerie, de mystérieuses cloches qui sonnent, des visions dans un miroir, des morts qui célebrent des messes maudites. Et plein de personnages pittoresques, qui avec leur accent et leur bonhomie racontent des histoires. Et racontent l’histoire de Jeanne en expliquant les événements par des envoûtements, des bergers sorciers, et autres diableries. Parce que c’est finalement plus rassurant de croire que ce sont des interventions de ce type qui sont la cause de ce qui s’est passé, et non pas le désir, le goût de la souffrance, la perversité qui se cache dans le cœur de chacun d’entre nous. Plutôt que de croire qu’une femme à priori sensée, une riche et excellente maîtresse de maison, peut se prendre de malsaine passion pour un être monstrueux, de corps et d’esprit, jusqu’en mourir, il vaut mieux se dire que c’est la vengeance de bergers sorciers. Et Barbey se délecte visiblement dans les descriptions fantastiques, les bergers démoniaques et les sortilèges, il a rajoute sans vergogne dans le climat trouble. Sachant très bien que ses lecteurs vont adorer. Malgré tout, sauf la scène ou maître Thomas voit son cœur mangé à la broche, peu de faits réellement surnaturel sans aucune doute se produisent. Plus une ambiance et une menace qui plane que des véritables événements. Et si on suit bien le récit, à aucun moment le narrateur ne dit clairement s’il croit à la version fantastique de l’histoire. La vérification définitive, serait d’assister à une des messes de l’abbé de La Croix-Jugan célébrée après sa mort. Mais : - Citation :
- Plus tard, j’ai voulu me justifier ma croyance, par une suite des habitudes et des manies de ce triste temps, et je reviens vivre quelques mois dans les environs de Blanchelande. J’étais déterminé à passer une nuit aux trous du portail, comme Pierre Cloud, le forgeron, et à voir de mes yeux ce qu’il avait vu. Mais comme les époques étaient fort irrégulières et distantes auxquelles sonnaient les neuf coups de la messe de l’abbé de La Croix-Jugan, quoiqu’on les entendît retentir parfois encore, me dirent les anciens du pays, mes affaires m’ayant obligé à quitter la contrée, je ne pus jamais réaliser mon projet.
(Au contraire d’eXPie j’adore ce style en volutes, et je trouve que lire cela à voix haute est un délice.) Cette façon d’imbriquer les choses, d’avoir plusieurs niveaux du récit, de suggérer, de laisser dans l’ombre les aspects les plus essentiels du livre, tout en donnant l’impression de conter quelque chose de très truculent, patoisant, est tout simplement génial. Et ce qui fait que l’on peut relire le livre plusieurs fois, et y trouver des éléments différents à chaque lecture. Le côté emphatique et très baroque, qui frappent au premier abord, ne sont qu’une première couche, qui cache bien d’autres aspects, si on risque à la gratter. Et on arrive très vite à quelque chose de très dur et froid. Barbey d’Aurevilly, c’est le feu et la glace en même temps. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Sam 26 Déc 2009 - 8:52 | |
| - Citation :
- Cela dit, et pour être honnête, c'est quand même au départ plutôt que Darkanny qui est à l'origine de la lecture commune.
Et bien c'était une excellente idée Darkanny ! Excellent billet Arabella Et donne envie de poursuivre avec l'auteur |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Dim 27 Déc 2009 - 17:26 | |
| Terminé la lecture tout à l'heure. Une bonne partie de cette histoire se situe après la mort de Jeanne, l'ensorcelée est une belle image et un beau prétexte pour s'étendre plus largement. Le réveil et la fin de La Clotte (les chapitres XIII et XIV) sont assez époustouflants et gluants de noirceurs dans le fond, alors qu'on s'émerveille de ce personnage déterminé dont la vieillesse est un repère de sagesse. Oui repère, un peu comme les autres, un repère avec ses faiblesses. Personne n'est épargné dans cette histoire jusqu'aux bergers errants qui ne sont pas complètement inflexibles et les prêtres... toutes ces valeurs et mondes dont l'auteur nous rassasie avec démesure, dont il loue les mérites et la valeur se retrouvent un peu ternis eux aussi à trop trainer dans les gargouillements du fond de ce roman, chacun ses jeux de pouvoirs, ses égarements, son mépris pour l'autre... et de là alors qu'on en parle plus vraiment et que le fantastique a pris le dessus ce sont les personnages principaux dans leur humanité passionnée qui viennent reprendre le dessus. Un livre arrangé comme un négatif soigneusement ouvragé et qui tout en affichant des apparences entières cache de nombreux détails dont la somme et les apparitions égarent un peu... comme la lande à la nuit tombée. On se retrouve en fin de compte à faire avec les apparences du moment de notre lecture. Et elle a été bonne cette lecture. Huhuhu. La proximité relative du Lys dans la vallée n'en a pas troublé les qualités et ça me permet d'envisager vraiment la lecture de classique, qui se révèle à l'usage plus riche que simplement exotique. Et puis je suis très content d'avoir eu par cette lecture un peu du paysage du Cotentin que je rattache, que ce soit à tort ou à raison, à une partie de mon imaginaire familiale. Pas toujours simple dans le timing en dehors des congés les lectures communes mais de sacrément bonnes découvertes Et j'ai appris des choses d'un point de vue historique et culturel de chez nous, du coup. ... et je revois à la hausse mon jugement sans pitié sur les notes, parce que ça se calme et qu'il y en a aussi de pertinentes. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Dim 27 Déc 2009 - 17:44 | |
| Moi, là, j'en suis au stade où je commence à être un chouia (et non un chouan) déçue...
On sent certainement le désir de faire de la tradition orale : on sait peu, on nous dit peu. (j'en au chapitre 12 je crois... alors peut-être que ça va viendre).
J'aimerais assister à des moments entre Jeanne et Jéhoël... à des bouts de son état, que ça entre un peu plus profondément dans l'histoire, dans la relation des uns par rapport aux autres.
A la place, on assiste à des morceaux de dialogues, à des pièces rapportées. Certes il nous campe très bien ces moments, et ces ambiances le Barbey, mais ça manque un peu de consistance, de scènes (comme celle où les Bleus crament le Chouan, le moment dans l'église, ... etc... ), c'est juste : on dit que, on refoule ses sentiments, on les énonce mais on ne nous les met pas en description... etc...
vous voyez ? | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Dim 27 Déc 2009 - 18:44 | |
| pas impossible que tu restes sur ta faim pour Jeanne et Jehoel, pour le reste c'est difficile à dire. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Dim 27 Déc 2009 - 21:03 | |
| - Arabella a écrit:
-
- Citation :
- Plus tard, j’ai voulu me justifier ma croyance, par une suite des habitudes et des manies de ce triste temps, et je reviens vivre quelques mois dans les environs de Blanchelande. J’étais déterminé à passer une nuit aux trous du portail, comme Pierre Cloud, le forgeron, et à voir de mes yeux ce qu’il avait vu. Mais comme les époques étaient fort irrégulières et distantes auxquelles sonnaient les neuf coups de la messe de l’abbé de La Croix-Jugan, quoiqu’on les entendît retentir parfois encore, me dirent les anciens du pays, mes affaires m’ayant obligé à quitter la contrée, je ne pus jamais réaliser mon projet.
(Au contraire d’eXPie j’adore ce style en volutes, et je trouve que lire cela à voix haute est un délice.) La phrase que tu cites, on peut la lire tout haut. Mais il y en a d'autres, comme ce qui suit, et notamment la partie en italique, qu'il est impossible de lire à voix haute sans hoqueter (car une virgule, c'est une pause) : - Citation :
- Sa face de céruse écrasée avait une expression diabolique, si bien que les vieilles crurent voir le Diable, qui, d'ordinaire, ne rôde que la nuit sur la terre, se manifester, pâle, sous cette lumière, en plein jour, et elles s'enfuirent, laissant là leur linge, jusqu'à Blanchelande, pour chercher du secours.
Concernant Jeanne et Jehoel, c'est très étrange... leur relation reste globalement vue uniquement par une tierce personne. C'est un roman mystérieux... toutes proportions gardées, il y a du Picnic at Hanging Rock (le film de Peter Weir), un mystère qui reste un mystère... | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Lun 28 Déc 2009 - 9:38 | |
| D'accord eXPie, la phrase que tu cites est en effet très, très hachée, mais cela arrive tout de même à un moment très particulier du roman, le moment le plus dramatique, après la découverte du corps de Jeanne et les femmes ont peur du berger. Le rythme de la phrase doit traduire un peu la situation, à mon avis.
Que l'on explicite pas les choses, en particulier les relations entre Jeanne l'bbé ne m'a pas gêné, cela permet d'imaginer les choses. C'est assez habituel chez Barbey. Une description très minutieuse de quelques scènes clés, et le reste dans l'ombre. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Lun 28 Déc 2009 - 9:45 | |
| - Arabella a écrit:
- D'accord eXPie, la phrase que tu cites est en effet très, très hachée, mais cela arrive tout de même à un moment très particulier du roman, le moment le plus dramatique, après la découverte du corps de Jeanne et les femmes ont peur du berger. Le rythme de la phrase doit traduire un peu la situation, à mon avis.
Tu as sans doute raison ! La non explicitation ne me dérange pas non plus, mais ça peut être déstabilisant par rapport à ce que le lecteur attendait. Peut-être est-ce aussi pour cela que tu disais que la relecture de ce livre est une bonne chose... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Mar 29 Déc 2009 - 10:24 | |
| Finito.
J'ai adoré quand il décrit les choses, vraiment.
Un peu déstabilisée, donc, par le côté "pièce rapportée" ce qui fait qu'il y a plein d'éléments zappés. Mais en même temps, ça colle au contexte de "qu'en dira-t-on"...
Des scènes terribles dont j'ai déjà parlé. Et je rajoute celle de La Clotte qui rampe jusqu'à l'église jusqu'à ce qu'elle soit traînée dans la Lande. Je crois qu'Animal l'a déjà cité ce passage : Extra. Violent, troublant, flippant, émouvant, et rageant.
La fin... Bon ben la fin... je reste vraiment sur ma faim (mais la scène de fantôme qui hante est très bien). | |
| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Mar 29 Déc 2009 - 10:38 | |
| Cette part de mystère et de zones d'ombre est présente aussi dans "Les diaboliques" , c'est ça qui me plaît chez cet auteur , personnages obscurs , sentiments qui ne se dévoilent pas de suite et qui conduisent souvent à des situations dramatiques , sombre destin , "les ténèbres "est un mot qui revient souvent dans ses textes, ainsi que le "diable" , personnages souvent confrontés à des choix cornéliens , avec la religion en toile de fond .
Barbey voulait introduire Shakespeare dans le Cotentin , je crois que c'est réussi.
Je continuerai avec cet auteur , ne serait-ce que pour sa langue si riche et ses phrases si caractéristiques , j'ai adoré cette lecture commune .
Dernière édition par darkanny le Mar 29 Déc 2009 - 11:12, édité 1 fois | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Mar 29 Déc 2009 - 11:07 | |
| Je comprends les trucs de zones d'ombre. Peut-être que c'est parce que je ne m'y attendais pas que je suis un peu déçue... J'avais adoré les diaboliques, mais lu il y a tellement longtemps que je ne peux pas me souvenir du pourquoi.
Juste que de l'Ensorcelée je garderais surtout une atmosphère et quelques scènes clés (et oui, c'est vrai qu'on y sent du Shakespeare), ce qui est déjà beaucoup. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Mar 29 Déc 2009 - 13:28 | |
| - Queenie a écrit:
- La fin... Bon ben la fin... je reste vraiment sur ma faim (mais la scène de fantôme qui hante est très bien).
Oui, la fin est vraiment très bien. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Lecture en commun - Jules Barbey d'Aurevilly L'ensorcelée Mar 29 Déc 2009 - 15:52 | |
| Vous me donnez furieusement envie de relire les Diaboliques, et ce n'est pas raisonnable Et là aussi il y a des zones d'ombre pourtant Queenie, il me semble que dans la première nouvelle, Le rideau écarlate, le personnage féminin ne parle pas du tout, et donc que son comportement, surprenant, reste donc inexpliqué. Et c'est d'autant plus troublant. Enfin, il me semble. Mais comme dans tout recueil de nouvelles, il y en a de plus réussies. | |
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