Séance rattrapage dvd 2010.

Dernièrement regardé, Ghost World réalisé par Terry Zwigoff et d'après la BD éponyme de Daniel Clowes.



Résumé :

Citation :

Enid Coleslaw et Rebecca Doppelmeyer, sa meilleure amie, n'ont jamais vraiment eu d'affinités avec les autres lycéens, qu'elles trouvent bêtes et immatures. La fin de l'année approche et c'est avec un grand soulagement qu'elles vont laisser derrière elles tous ces losers. Elles décident d'habiter ensemble et de vivre sans règles, ni contraintes.
Cependant, Enid échoue à ses examens terminaux et doit suivre des cours d'été pour obtenir son diplôme. Elle va alors se lier d'amitié avec Seymour, un adulte qu'elle trouve original et séduisant.

Résumé un peu réducteur mais ceux qui connaissent la BD sauront à quoi s'en tenir, d'autant plus que l'adaptation n'est pas décevante et qu'elle a été approuvée par Daniel Clowes. On retrouve vraiment l'esprit du livre : certaines anecdotes sont reprises, d'autres sont ajoutées, ou légèrement modifiées, mais forme un ensemble cohérent très plaisant à regarder !

Je le conseille vivement à ceux qui ont aimé lire Ghost World de Daniel Clowes

colimasson a écrit:

Je le conseille vivement à ceux qui ont aimé lire Ghost World de Daniel Clowes

Ah oui, excellent !
Et j'aime beaucoup le thème musical du film, composé par David Kitay :

eXPie a écrit:

Ah oui, excellent !
Et j'aime beaucoup le thème musical du film, composé par David Kitay :

Oui, je n'en ai pas parlé mais c'est vrai que le thème musical est très bien choisi. Il colle vraiment bien à l'ambiance du film, sans être trop envahissant.

Nezumi a écrit:

eXPie a écrit:

Le Transporteur (avec Jason Statham), Danny The Dog (avec Jet Li), Le Transporteur 2... et puis auréolé de ces succès Bessoniens, direction les Etats-Unis pour un Hulk (en 2008 ; je ne l'ai pas encore vu, je n'ai vu que le très très moyen film de Ang Lee, 2003).
C'est du cinéma pop-corn. Pourquoi faire appel à un réalisateur français ? Pensait-on qu'il appréhenderait mieux les légendes grecques, qu'il serait pénétré de cette sensibilité toute européenne qui semble imprégner le film ?

Je n'en ai vu aucun, et pas l'intention de le faire donc...

Non, même pas pop-corn. Pop-corn encore c'est distrayant, c'est le grand spectacle. Là c'est ennuyeux, moche, confus (je me répète), les monstres ne font pas peur et les moments tragiques même pas renifler.

Ces films sont vraiment à bannir. Comme tu l'as dit, Nezumi, ils sont ennuyeux : quand le cinéma de divertissement n'est même plus divertissant...

DVD, la reprise, quel bonheur!



Après recherche, seul Traversay l'a vu?

Citation :

Pourquoi Marc Dugain a t-il gardé le titre de son roman, Une exécution ordinaire, d'une densité, d'une complexité et d'une intensité remarquables, de l'URSS de Staline à la Russie de Poutine ?

Le film n'est qu'une l'adaptation d'une période, certes marquante, de ce livre terrible et magnifique. En comparaison, le film, malgré d'indéniables qualités, semble bien... ordinaire.

La mise en scène, plate, ne rend pas son thème attrayant et les acteurs semblent parfois à peine dirigés (Baer et Podalydès, lesquels s'en sortent par leur métier). Une exécution ordinaire vaut avant tout pour les scènes entre le dictateur et la magnétiseuse, soit un plaisir plus théâtral que cinématographique.

Dussolier est gigantesque mais il ne faudrait pas oublier le jeu subtil de Marina Hands dont tous les sentiments passent dans ses silences. La reconstitution de l'époque, d'une grisaille absolue, est également réussie, mais toutes les "péripéties" périphériques aux confrontations des deux personnages principaux ne font pas le poids. C'est ce déséquilibre qui empêche d'être totalement conquis.

Un peu la même chose, mais en plus sévère ..J'avais aimé le roman, et ai été très déçue par le film, sauf par les décors. Les acteurs... peut être est-ce le fait d'avoir pris des acteurs français, qui parlent français? Je ne sais pas, Dussolier est un acteur extraordinaire, c'est vrai, mais on sait que c'est Dussolier très bien déguisé en Staline , c'est gênant..

Apport du DVD quasi néant, un entretien avec Marc Dugain et Marina Hands qui n'apporte pas grand chose.





Ah...quel beau film sur la douleur et l'incompréhension d'une enfant , qui furent celles de la réalisatrice ( elle raconte de façon très à la fois distante et touchante dans le bonus du DVD la genèse de ce film, sa propre histoire bien sûr, mais construite à partir des rapports écrits de l'orphelinat, tout ce qui lui reste de 9 ans d'existence) .

Citation :

cela donne un film digne et épuré qui, en contrepartie, laisse parfois à distance et interdit à l'émotion de s'installer. Quoique, en l'occurrence, chacun réagira avec sa propre sensibilité et ses intimes parfums d'enfance.

C'est vrai que c'est très retenu au niveau émotion, même si certaines scènes sont assez insoutenables ( la tentative d'enterrement..), mais ce qui domine, la colère, est magnifiquement traduite par cette incroyable petite fille .

Traversay parlait de

Citation :

dans ce porno chic, bien trop sophistiqué pour être honnête

Marko était un peu moins sévère. Et avait remarqué ce qu'il y a de mieux dans ce film, à mon avis:

Citation :

Et leur maison est très chouette.

Alors là, oui!! Je la veux!
En tout cas, tous les deux avaient parlé du film d'Anne Fontaine- qui était moins...heu, américain ?
Les entretiens divers dans le bonus du DVD n'apportent rien du tout, mais en tout cas, jamais la scénariste dont j'ai oublié le nom ne cite Anne Fontaine, elle explique longuement comment elle a imaginé cette histoire, etc, ils ont des magnifiques maisons, les américains, mais ils ne sont pas gênés!




Alors..que disaient mes critiques préférés? Marko n'a pas du tout aimé.
Traversay:

Citation :

Globalement, Bancs publics est plus convaincant dans le registre de la dérision que dans celui de la gravité ou de l'introspection métaphysique. Voici donc un film bancal pour le public qui sera diversement accueilli selon sa propre conception de l'humour.

J'ai du rater le côté introspection métaphysique, j'ai ri assez souvent même si c'est vrai, c'est inégal, j'aime la famille Podalydès , il y a une petite musique plutôt sympa, et voici donc un film que je ne regrette pas du tout d'avoir vu.
Pas mal de choses assez drôles aussi dans le bonus.


Critique traversayenne ( heureusement que Queenie nous range tout cela à merveille..)

Citation :

Caméra portée, dialogues en forme de scuds, montage serré comme un expresso : In the loop a tout de la série télévisée géopolitique, version satirique. Un genre efficace, sarcastique et frénétique qui a ses limites, très vite atteintes ici (elle est où, la réflexion dans cette logorrhée incessante ?). Un bon film, ce ne sont pas que des répliques à l'emporte pièce, ordurières la majorité du temps. Cette vision noire et salace des arcanes des relations diplomatiques américano-britanniques est réjouissante un temps mais s'essouffle d'autant plus que le réalisateur, Armando Iannucci, n'a rien d'autre à proposer. Ce film, dopé à la testostérone, obnubilé par la phrase qui tue est une épreuve épuisante, dont les coups bas dans les parties sensibles des politiciens (et surtout de leurs conseillers) frôlent la démagogie.

Et bien.. je n'ai pas trouvé que cela s'essoufflait, moi. Et que finalement, c'est satirique, oui,et un peu outrancier , du moins j'ose encore l'espérer, mais c'est une satire pas si mal vue, à mon avis, ce à quoi nous avons assisté au niveau politique vrai lors de cette guerre en Irak n'était pas d'un niveau beaucoup plus élevé!
Moi, j'ai pas mal ri..

Et puis, nettement au dessus:



Nos critiques étaient unanimes:

Citation :

La révélation est un film passionnant comme un documentaire qui montre sans donner de leçons

Citation :

Formidable film à ne pas manquer.

Même avis, rien à rajouter. Ah si, une mention spéciale pour Anamaria Marinca , vraiment une excellente actrice.

Marie a écrit:

Et puis, nettement au dessus:



Nos critiques étaient unanimes:

Citation :

La révélation est un film passionnant comme un documentaire qui montre sans donner de leçons

Citation :

Formidable film à ne pas manquer.

Même avis, rien à rajouter. Ah si, une mention spéciale pour Anamaria Marinca , vraiment une excellente actrice.

Celui-ci vaut vraiment le coup. Très prenant, très bien réalisé par le cinéaste qui avait fait "Requiem".

Eh ben, je me suis tapée une bonne vieille comédie des familles... Fiouu, dur d'en émerger

Un jour sans fin de Harol Ramis (1993)

Synopsis:

Citation :

Phil Connors, journaliste à la télévision et responsable de la météo part faire son reportage annuel dans la bourgade de Punxsutawney où l'on fête le "Groundhog Day" : "Jour de la marmotte". Dans l'impossibilité de rentrer chez lui ensuite à Pittsburgh pour cause d'intempéries il se voit forcé de passer une nuit de plus dans cette ville perdue. Réveillé très tôt le lendemain il constate que tout se produit exactement comme la veille et réalise qu'il est condamné à revivre indéfiniment la même journée, celle du 2 février...

Un film totalement kitsh et mièvre, dégoulinant de bonnes intentions. Bon à avaler si on a très, très, très faim, autrement je déconseille.

Un des bons côtés du film, c'est qu'on lui décernerait facilement la palme d'or de l'absurdité : pourquoi la même journée se répète-t-elle sans fin ? Rien ne nous le dit et puis bon, tant mieux, même si c'est une solution de facilité, je pense que le réalisateur n'aurait pas été capable de fournir une réponse qui en vaille la peine.
Je me demande quand même qui est à l'origine de la machination dont est victime Phil Connors... ?

huhuhu...

et tu as déjà essayé "la petite boutique des horreurs" ?

Ha bon, je ne l'ai pas trouvé mièvre moi, j'aime beaucoup même.
Et justement, ce qui fait le sel de l'histoire c'est l'absurdité du recommencement éternel, qui reste une énigme.

Si j'ai bien compris, faut pas te conseiller Replay de Ken Grimwood en lecture.

animal a écrit:

huhuhu...

et tu as déjà essayé "la petite boutique des horreurs" ?

Ha, la marmotte. Le titre anglais est d'ailleurs Groundhog Day (le jour de la ).

Nezumi a écrit:

Si j'ai bien compris, faut pas te conseiller Replay de Ken Grimwood en lecture.

Tiens, on m'a rappelé au bon souvenir de ce bouquin hier, comme quoi il fallait que je le lise hé hé !

Oooh, je me demande bien qui te l'a rappelé !?!
Une certaine A. de Nice ?

Faut qu'il le lise Replay, oui, pour avoir une chance d'une voix de mon côté !



Et je garde un bon souvenir de L'histoire sans fin, mais je ne l'ai pas vu depuis trèèès longtemps. Quant à la petite boutique des horreurs, un incontournable qui n'a jamais croisé ma route encore...

Nezumi a écrit:

Ha bon, je ne l'ai pas trouvé mièvre moi, j'aime beaucoup même.
Et justement, ce qui fait le sel de l'histoire c'est l'absurdité du recommencement éternel, qui reste une énigme.

Si j'ai bien compris, faut pas te conseiller Replay de Ken Grimwood en lecture.

Je trouve Replay nettement supérieur, je crois que je n'étais pas allée au bout du film, donc pourquoi pas.

Epi a écrit:

Nezumi a écrit:

Ha bon, je ne l'ai pas trouvé mièvre moi, j'aime beaucoup même.
Et justement, ce qui fait le sel de l'histoire c'est l'absurdité du recommencement éternel, qui reste une énigme.

Si j'ai bien compris, faut pas te conseiller Replay de Ken Grimwood en lecture.

Je trouve Replay nettement supérieur, je crois que je n'étais pas allée au bout du film, donc pourquoi pas.

Si c'est l'aspect pas d'explication à cette répétition qui agace Colimasson, Replay risque de la décevoir aussi. Enfin je pense car c'est encore pire.
Mais c'est vrai que ce bouquin a peut-être plus de qualités que le film.