[2010] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

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Je suis dépassée en ce moment...Il me faut du temps...

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On attendra.. avec impatience!

Marie a écrit:

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Je suis dépassée en ce moment...Il me faut du temps...

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On attendra.. avec impatience!

Alors je ferai mon possible...

Elle s'appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner

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Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l'épisode douloureux du Vel d'Hiv.
En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942.
Ce qui n'était que le sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial.

Pas lu le roman de Tatiana de Rosnay. Pas voulu en savoir trop à l'avance. Une histoire qui trouve sa source dans la rafle du Vel d'Hiv. Ah, mais on a déjà vu ça dans La rafle, non ? En apparence, seulement. C'est le lien entre le passé et le présent qui fournit la trame d'Elle s'appelait Sarah. Oui, mais quand même, diront les esprits chagrins, encore un film, une fiction totale, qui plus est, qui s'intéresse à cette période sombre de notre histoire, n'est-ce pas trop ? Un esprit moins chagrin répondrait que cela compense l'étrange silence du cinéma français, à quelques exceptions près (Les guichets du Louvre), sur cette période et ces événements qu'il est tellement pratique de rayer de la mémoire collective. Passons.

Elle s'appelait Sarah est avant tout un récit sur la vérité, et ses dommages collatéraux. Dans la forme, le film de Paquet-Brenner prend un gros risque en montrant en parallèle deux époques. Et, effectivement, le procédé semble parfois artificiel, et brutal, tant les deux histoires, celle de la petite fille qui se trouve en plein coeur de la barbarie, et celle de la femme d'aujourd'hui qui enquête sur le passé, ont un poids bien inégal. La sobriété de la mise en scène compense, autant que faire se peut, cette construction bancale.

Le film avance, le mélodrame, car c'en est un, se modifie, devient suspense psychologique : Sarah s'en est-elle sortie et comment a-t'elle pu vivre après une enfance pareille ? Le film répond, en partie, mais a l'intelligence de laisser notre imagination prendre le relais. Tout n'est pas explicable et le mystère d'une vie peut rester voilée. Ce qui n'est pas montré est ce qui est le plus beau et émouvant, dans le destin de Sarah, et appartient à jamais à elle seule. Comme à tous ceux qui ont connu l'horreur, que des mots et des images sont incapables de restituer.

Malgré quelques facilités de scénario, surtout dans la partie moderne, Elle s'appelait Sarah bouleverse et interpelle l'essence de notre humanité. Au côté de Kristin Scott Thomas, intense et vibrante, la petite Mélusine Mayance est incroyable. Leurs deux personnages, séparées par plus de soixante ans de distance, ne peuvent évidemment pas se rencontrer. C'est étrange, mais à la fin du film, on a l'impression qu'elles se donnent la main. Une image qui n'existe pas, entraperçue à travers la brume des larmes. Les nôtres.

Je ne peux pas vivre sans toi de Leon Dai

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Un père qui vit seul avec sa petite fille de 7 ans sur les docks du port de Kaohsiung sur l'île de Taïwan menace de se jeter d'un pont avec elle. Tout a commencé lorsqu'il a voulu l'inscrire à l'école.

Made in Taïwan, mais dont la portée dépasse largement les frontières de l'île. Je ne peux vivre sans toi, titre mièvre qui ne reflète pas l'ambiance du film, a été tourné dans un noir et blanc épuré qui augmente le caractère réaliste de sa mise en scène.

Une histoire simple, inspiré d'un fait divers. Un homme de peu qui se heurte à une administration tatillonne et dénuée de sentiments humains. L'éternel combat du pot de terre contre qui vous savez. Il y a là tous les ingrédients du mélodrame : un père auquel on veut enlever sa petite fille en âge d'être scolarisée et qui n'a aucune chance de se faire entendre.

Pour son premier film, Leon Dai ne cherche pas à faire pleurer, à peine à émouvoir. Ce parti pris est courageux mais il a son revers. Le film reste lointain, sec par moment. La scène finale, censée être la plus touchante, est montrée de dos et escamotée. Au moins, Dai aura t-il été fidèle à ses principes. Tant pris pour notre frustration.

DRAQUILA, L' ITALIE QUI TREMBLE, documentaire de Sabina Guzzanti, en salles le 3 novembre

Berlusconi ne lui dit pas merci. Alors que l' opposition baisse les bras, la cinéaste Sabina Guzzanti défie le pouvoir.
Son dernier brulot, "Draquila, l' Italie qui tremble", dénonce la gestion scandaleuse du séisme de
L' Aquila.

faut que j'aille au cinéma

traversay a écrit:

Sauf que ..., c'est Anton Corbijn aux manettes, photographe rockn'roll reconverti dans le cinéma et signataire d'un premier film autour de Ian Curtis, le chanteur suicidé de Joy Division.

J'avais adoré Control, excellent film avec une grande maîtrise.

Le prochain film que je devrais voir en salles est Biutiful, d'Iñarritu.

J'ai hâte que Draquila sorte en DVD (ds 4 mois, ça va venir vite), on ne voit pas assez de documentaires.
Non je n'irai pas voir la Vénus noire de Kechiche. J'ai vu Azouz Begag hier chez Moati qui n'a pas su faire la différence entre monstre et indigène (il est devenu couillon lui ou quoi). La vénus hottentote doit rester l'esclave arrachée par les colons anglais et français à sa terre natale et non l'aventurière meurtrie qui rêvait de devenir une artiste! Le comble du voyeurisme d'aujourd'hui consistant à faire partager le voyeurisme du 19e, je pense que c'est une erreur. Kechiche le paiera cher. Il va y avoir amalgame et vous savez que je n'aime pas ça les amalgames.

C'est la 1ère fois un dimanche que j'arrive à l'UGC pour une séance de 11h à 5€ et je pensais que ce serait agréable de ne pas me prendre la tête avec Les Petits mouchoirs, vu qu'Inarritu ne passait plus qu'en VF. Je regrette un peu. Je croyais que Canet jouait. A part Cotillard et Cluzet, Bonneton et Magimel aussi à la limite, je me suis ennuyée au bout de 3/4 d'h.
Selon Guillaume Canet, "les petits mouchoirs" sont ceux que l'on met sur nos problèmes pour ne pas les voir. Le titre renvoie donc au sujet principal du film, centré sur la question du mensonge à soi-même et aux autres. Mais ça reste superficiel vu qu'à force de tourner autour de 2 ou 3 mêmes secrets on en oublie de développer les dialogues et l'intrigue tourne en rond au lieu de prendre de l'élan.
On a fait référence aux films de potes mais je trouve que côté dialogues, chez Sautet, Vincent, François, Paul et les autres assénaient autour de leur table des émotions autrement plus sensibilisantes.

P-S : Sur quel bord de mer ça se passe? Je trouve que l'îlot-bungalows n'est pas mal du tout

PPS : Traversay a craqué pour notre George Clooney

Je suis allée voir "Des hommes et des dieux" ce week end. Je suis encore scotchée tellement j'ai aimé. C'est un film qui m'a bouleversé.

Buried ne me tente pas du tout...
Je viens de regarder Le Cercle où l'on a dit beaucoup plus de bien que moi de La princesse de Montpensier...J'attends de voir ce que vous en direz...

coline a écrit:

Buried ne me tente pas du tout...

Non ce n'est évidemment pas du tout pour toi.

Marko a écrit:

coline a écrit:

Buried ne me tente pas du tout...

Non ce n'est évidemment pas du tout pour toi.

L"homme qui voulait vivre sa vie d'Eric Lartigau

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Paul Exben a tout pour être heureux : une belle situation professionnelle, une femme et deux enfants magnifiques. Sauf que cette vie n'est pas celle dont il rêvait. Un coup de folie va faire basculer son existence, l'amenant à endosser une nouvelle identité qui va lui permettre de vivre sa vie.

Il parait que Douglas Kennedy, l'auteur de L'homme qui voulait vivre sa vie, est pleinement satisfait de l'adaptation réalisée par Eric Lartigau. Ah, bon ? Il est douteux que les lecteurs du roman soient, pour la majorité, du même avis. Que l'action ne se déroule plus aux Etats-Unis, mais dans la vieille Europe, n'est pas en soi un problème. C'est l'esprit qui n'y est pas de même que la crédibilité de cette histoire qui aurait pu s'intituler "L'homme qui a changé de vie parce qu'il n'avait guère le choix, le pauvre."

Deux parties distinctes : la française, popote, aligne les clichés sans conviction sur l'existence aisée d'un type qui n'a pas réalisé ses rêves et voit son couple battre sérieusement de l'aile. Deneuve et Foïs font de la figuration intelligente, on attend la suite. La partie monténégrine commence sous de meilleurs auspices, le film se fait plus rugueux, Arestrup apporte enfin une vraie épaisseur. Las, il ne fait que passer et voici le thriller qui reprend le dessus sur la psychologie. A partir de là, avec la fuite éperdue du héros, c'est du grand n'importe quoi jusqu'à la fin la plus abrupte et ridicule qu'on puisse voir cette année au cinéma.

Tout le film est centré sur le personnage de Duris, qui ne livre pas la composition du siècle, sans démériter non plus, soyons juste. Mais le sujet n'est pas traité, toute l'analyse existentielle qui donnait du sens au livre, a disparu, comme aspirée par un vague suspense, dont on se désintéresse assez vite. Cet homme, auquel tout un chacun aurait pu s'identifier (qui n'a pas rêvé de changer de vie ?), indiffère en définitive. Aucune densité dans la construction du personnage, pas d'empathie pour lui. Dommage.

Marko a écrit:

Buried

Je n'arrive pas à voir si c'est un film d'horreur ou si c'est un film sérieux traitant de la guerre d'un point de vue inhabituel (mais ça peut être les deux à la fois...?)

traversay a écrit:

L"homme qui voulait vivre sa vie d'Eric Lartigau

Voilà qui ne donne pas envie d'aller voir ce film !

Et si vous alliez voir un film luxembourgeois?


Refractaire

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François a 21 ans et vit dans un petit pays qui vient d'être annexé par l'Allemagne nazie.Maintenant se pose à lui ce choix cornélien : devenir un «enrôlé de force» et partir sur le front russe tirer sur les Alliés ou bien se transformer en «réfractaire» et se terrer au fond d'une mine pendant de longs mois sans voir la lumière du soleil, avec comme seul espoir celui de la Libération.

site du film


J'ai fais la connaissance de quelques hommes qui étaient pendant des mois 'sous terre'.. le film semble assez conforme à la réalité..