Pays de la Loire

très jolie ville, merci Nezumi !

Très jolies photos Nezumi, j'aime beaucoup celles de Clisson. À ce propos, si vous le pouvez, visitez la ville lors du concours de dessin/peinture... "Montmartre à Clisson", l'occasion de découvrir la ville sous un autre angle. Et pour les artistes, pourquoi pas y participer ?

Ô Loire, ma douce Loire !...
Amitiés d'une Nantaise.

Balade ligérienne à Orléans

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Marine fluviale



De jolis girouets sur les mats.

De toute beauté !!! l'eau et les voiliers!!!!

bulle a écrit:

De toute beauté !!! l'eau et les voiliers!!!!

Le plus merveilleux c'est que c'est en pleine ville

Ce sont de très belles photos Martine, même si Orléans n'est pas à proprement parler dans la région Pays de Loire.
Il paraît que le feu d'artifice était de toute beauté aussi.

nezumi a écrit:

Ce sont de très belles photos Martine, même si Orléans n'est pas à proprement parler dans la région Pays de Loire.
Il paraît que le feu d'artifice était de toute beauté aussi.

Effectivement c'est plutôt le Val de Loire, patrimoine de l'unesco mais région Centre...

Le feu d'artifice était splendide sauf pour ceux qui avaient voulu être près des bateaux car la fumée stagnait ; il faisait chaud et pas de vent du tout. Par contre, où nous étions, il se mirait dans les eaux de la Loire...un charme extraordinaire

Bravo pour les photos, Martine. Ce week-end là, je n'étais pas à Orléans. On m'a raconté.

MartineR a écrit:

bulle a écrit:

De toute beauté !!! l'eau et les voiliers!!!!

Le plus merveilleux c'est que c'est en pleine ville

Très bonne idée , beau paysage urbain avec goût de nature

Le weekend passé je me suis offert la balade à Nantes en longeant le fleuve ce qui prend un peu plus de temps mais permet de profiter du paysage, des paysages en fait. Le fleuve s'élargit d'abord, c'est à dire qu'en ce moment s'il fait beau c'est une large et calme étendue d'un bleu clair et vif bordée ou de bruns gris clairs ou de petites localités blanches, quand les localités ne sont pas planquées derrière le talus de la départementale, ou de l'autre. C'est d'ailleurs aux abords des localités que l'on discerne le mieux ces espaces colonisés par la verdure plus basse et que l'ont sent inondables, pouvant disparaitre très rapidement dans le fleuve. Les localités claires sont en longueurs ne remontant que parfois dans la terre, mais des fois elles s'étendent en hauteur. Régulièrement des châteaux (le passage vers Montsoreau et Saumur est juste beau) et des ponts non sans majesté.

C'est calme, le fleuve sauvage a l'air doux, tout est orienté selon lui. Plus loin le fleuve s'élargit encore et on quitte plus fréquemment la rive pour remonter sur les hauteurs locales, corniche angevine ? Les couleurs sont plus marquées, le vert et le marron gagnent en force, on revient aussi sur les vignes très brunes en cette saison. On redécouvre aussi les traces d'une activité fluviale et les ports sont moins d'apparat et on aperçoit des restes d'une autre activité. Comme à St-Florent-le-Vieil. Et puis toujours ces îles boisées aux étendues indiscernables entourées encore cette années de plages de sable. On sent aussi les recoins en retrait du fleuve, les villages en ruelles et en détours entourés de leurs petites banlieues neuves à eux. On aperçoit en face un clocher ou une tour, sorte de bavardage d'édifices entre les rives et entre les coudes du fleuve. On sent aussi qu'il faudrait un certain temps pour vraiment sentir ce que ça veut dire que la localité par là.

Plus loin encore après quelques passages sinueux qui contournent les villages et font se joindre nos chemins modernes le fleuve est plus sombre, plus fort et il y a cette grande ligne droite étroite avant Nantes, un tracé dont on sent qu'il défie une histoire naturelle des lieux.

Et non pas de photos à part Saint-Florent-le-Vieil où je me suis arrêté pour me dégourdir les jambes, mais il me faut encore les récupérer. De toute façon la photo ne rendra pas la découverte, l'apparition ni même les changements de l'air, car malgré tout on se rapproche de la mer et ça se sent au moins autant que ça se voit aux berges qui deviennent boueuses et sujettes aux effets de la marée, de grosses plaques luisantes, humides ou encore couvertes d'eau.

Pour être honnête je n'arrive pas à me sentir complètement à l'aise, au moins spontanément dans ces traversées, quelque chose de la majesté recherchée mais je reste régulièrement saisi par la nature relativement libre et la sensation de cette cohabitation faite du gain sur la nature et de l'influence de cette dernière, dans ce qu'elle impose à l'atmosphère.

Description sommaire et partiale, mais ce fut relativement rapide.

Les souvenirs du téléphone extatique (et un peu filou quand il fait beau) :

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Citation :

LE VOYAGE À NANTES : LA VILLE RENVERSÉE PAR L’ART !

À partir du 15 juin : sur votre chemin, laissez- vous conduire d’une œuvre signée par un grand artiste d’aujourd’hui à un élément remarquable de notre patrimoine, des “incontournables” de la destination à des trésors méconnus, d’une ruelle historique à une architecture contemporaine, d’un point de vue étonnant sur la ville à un incroyable coucher de soleil sur l’estuaire.

Site officiel


Avec Animal, venu pour la journée dans la cité des Ducs, nous avons suivi ce parcours mêlant de façon assez libre art contemporain, architecture et histoire, menés d'une étape à l'autre par la ligne rose tracée sur les trottoirs nantais (j'ai enfin percuté sur sa signification, pensant jusque là qu'elle signalait de futurs massacres du bitume au marteau-piqueur...).
Les "oeuvres signées par un grand artiste d'aujourd'hui" sont de valeur très inégale, mais cette balade permet surtout de faire un tour sinon exhaustif du moins assez complet des lieux d'intérêt de la ville, et ils sont nombreux et variés, volontiers insolites.
Je ne vais mettre des photos que d'une petite portion de ce que nous avons vu, car la pluie battante rendait souvent parfois la prise de vue difficile. Pour découvrir le reste, hé bien il faut venir vous aussi user vos semelles par ici, les Parfs !

Voici la carte du parcours:



Comme je l'ai dit plus haut, nous n'avons pas vu les 41 lieux du parcours et de plus je n'ai pas tout photographié. La totalité du parcours est présentée ICI (les citations suivantes en sont tirées).

Au Canal Saint-Félix, tout près de la Gare Sud, là où l'Erdre se jette dans la Loire, "L'Ile Flottante", une oeuvre de Fabrice Hyber.

Citation :

Lors d'un voyage sur l'Atlantique, Fabrice Hyber (1961, Luçon) amorce une réflexion sur le réchauffement climatique et la montée des eaux qu'il traduit par une série de toiles représentant des arbres, ballottés par des flots noirs, sur de frêles embarcations. Peu après, apprenant l'existence dans le Pacifique d'une "île", grande comme la France, composée uniquement de déchets amassés par les courants, il déroule le fil de ses pensées jusqu'à ce projet d'"île flottante". Sur le canal Saint-Félix, entre l'Erdre qui rampe sous la ville et la Loire ouverte sur l'Atlantique, l'artiste rassemble différentes embarcations. Usées, presque épaves, elles accueillent une végétation hétéroclite, comme de petites arches de Noé du végétal, laissant penser qu'avec le temps une seule et même île se formera, possible havre d'une humanité future.

Dans tout le Bouffay, le quartier historique du centre-ville, sont tendues des bannières détournant divers symboles régionaux (enfin je pense...).



Sur la place du Bouffay justement, un drôle de déménagement s'opère sous les cieux qui promettent une saucée intéressante...
"Monte-Meubles, l'ultime déménagement", une oeuvre de Leandro Erlich

Citation :

Les installations de Leandro Erlich ont pour fil conducteur d’interroger et mettre en difficulté notre perception du réel. Reconstituant fidèlement intérieurs domestiques ou lieux de passage, elle sèment soudainement le doute : par de subtils jeux de miroirs, doubles fonds ou trompe-l’oeil, les espaces se déconstruisent et se démultiplient.
Défiant les lois de la gravité, Monte-meubles – L’ultime déménagement présente une portion de façade suspendue à 10 m dans les airs. Elle fait face aux autres façades de la place et en reprend le vocabulaire architectural. Mais par quel prodige tient-elle ? Quel incident a pu faire fuir les habitants lors du déménagement ? Quel phénomène aurait stoppé la démolition de cet immeuble ?

Direction la place Royale...Mais où est-passée la fontaine ? Elle a été remplacée par le "Mont Royal(e)" de Block Architectes.

Citation :

Le Mont Royal(e) reprend les formes du mont Gerbier-de-Jonc – source de la Loire – et invite les grimpeurs à l’escalader. La fontaine disparaît sous le Mont Royal(e), comme ressource d’une installation éphémère et participative.
La structure, poétique et praticable, invite à l’ascension et à l’exploration presque spéléologique de l’installation, déplaçant l’espace urbain dans un paysage ouvert à l’imaginaire.

Non, en fait elle est bien là, sous la structure, prise dans un enchevêtrement métallique et une moiteur de grotte :


Nous voilà à la Tour Bretagne, notre Tour Montparnasse locale très moche mais très efficace comme point de repère pour les néo-nantais. Sa terrasse, au 32e étage, qui offre une vue imprenable sur l'agglomération, n'est généralement pas accessible, sauf dans de rares occasions. Le voyage à Nantes en est une et "Le Nid", un espace conçu par Jean Jullien, occupe ce dernier étage le temps de la manifestation...

Citation :

Le Nid est le refuge d’un immense oiseau blanc, à moitié endormi, mi-cigogne, mi-héron, qui veille calmement sur la ville. Sa présence rassurante invite à venir contempler la vue. Son large corps fait office de bar. De part et d’autre, comme sorties tout droit d’un dessin de Jean Jullien, d’énormes coquilles d’oeufs se transforment en sièges et tables. Aux murs, des affiches lumineuses immortalisent sous le trait de l’artiste des lieux emblématiques de la ville.

Un endroit au design sympa et régressif :


Sur la terrasse, la vue est en effet exceptionnelle:


Mais les nuages crèvent et une averse copieuse s'abat. Pendant que des visiteurs imperméables bravent quand même la pluie avec leurs poussettes (histoire d'endurcir leurs rejetons), nous nous rabattons au bar boire une ambrée du Bouffay, brasserie carquefolienne.

je kiffe

j'essaierai de voir ce qu'il reste des trois tentatives de photos et de résumer les impressions souvenirs de très très bonne balade dans cette ville farfelutesque !

et elles sont bien réussies ces nezumiesques photos.

Vachement sympa votre parcours, vous êtes pas allés débaucher maryvonne ? ça l'aurait changée de sa ZI