Abandonnez-vous des lectures ?

J'en connais qui ont abandonné Pynchon  

kenavo a écrit:

bix229 a écrit:

A ceux qui prétendent lire TOUS  les livres

on ne parle pas de lire TOUS les livres, mais de terminer ceux qu'on commence, donc, je pense qu'avant de commencer, il y a le choix du lecteur qui joue un rôle et je ne pense pas qu'il y a quelqu'un par ici qui choisirait de lire les œuvres de Kim II Sung

Exactement.

swallow a écrit:

L´un de vous s´est-il lancé dans "Le Dit du Genji"?
2 volumes de plus de 700 pages chacun, achetés en 2012... Il va bien fallloir que je m´y attelle un jour!

Dans ma biblio depuis longtemps, je n'ai jamais osé m'y mettre.

Dans ma biblio depuis peu, je compte le lire un jour.  

Arabella a écrit:

Dans ma biblio depuis peu, je compte le lire un jour.  

ça ce serait une sacrée lecture commune ! On passerait une année ensemble, à tourner les pages !

Cela prendrait un certain temps !  

J'abandonne tres rarement. Faut dire que vu que je lis pas enormément, j'essaie de tres bien choisir mes livres pour qu'il me plaisent.

Dernier livre abandonné l'année dernière (ça faisait tres longtemps que cela ne m'étais pas arrivé), Manhattan transfert de Dos Pasos.

Livre univers, narration audacieuse, ou les personnages fourmillent dans le new York du début du XXième.

Pourtant, à moins de 100 pages de la fin, je m'étais compéltement perdu, ne voyant plus de direction au livre, incapable de reconnaitre les personnages et leur liens, j'ai déclaré forfait...

hammerklavier a écrit:

Dernier livre abandonné l'année dernière (ça faisait tres longtemps que cela ne m'étais pas arrivé), Manhattan transfert de Dos Pasos.

Livre univers, narration audacieuse, ou les personnages fourmillent dans le new York du début du XXième.

Pourtant, à moins de 100 pages de la fin, je m'étais compéltement perdu, ne voyant plus de direction au livre, incapable de reconnaitre les personnages et leur liens, j'ai déclaré forfait...

je peux comprendre ton abandon... mais quel dommage... un livre culte pour moi

Il me semble hammerklavier que je n'aurais pas abandonné si facilement, quitte à reprendre la lecture...

jack-hubert bukowski a écrit:

Il me semble hammerklavier que je n'aurais pas abandonné si facilement, quitte à reprendre la lecture...

 

j'ai pas abandonné trop facilement, j'ai vraiment insisté. J'ai beaucoup aimé la première partie. Mais la narration est vraiment particulière, et difficile je trouve.

tiens, je me suis souvenu d'un autre livre qui doit être culte pour beaucoup, et que j'ai abandonné.  C'est l'Idiot de Dostoievski. Un peu pour le même raison, avec en plus mon incapacité à intégré tout ces noms aux consonnances russes. Pis aussi, L'idiot fut l'un des premiers livres d'une littérature plus exigente que j'ai voulu lire, il y a des années. J'étais peut être un peu gourmand pour commencer.  

Pourtant dans ces deux livres (Manhattan et L'idiot) des choses m'ont beaucoup plus et j'y vois de grand oeuvre littérraire, (je me souviens dans l'idiot d'un passage sur la peine de mort que j'avais beaucoup aimé)  mais ça a bloqué au fil des pages et de l'inertie de ces textes qui sont quand même imposant. Je ne dis pas que j'y reviendrais pas un jour par contre.

Je n'éprouve aucun scrupule à abandonner la lecture d'un ouvrage, que je ressens comme une contrainte intellectuelle (mais, généralement ce sont des cadeaux).

hammerklavier a écrit:

J'abandonne tres rarement. Faut dire que vu que je lis pas enormément, j'essaie de tres bien choisir mes livres pour qu'il me plaisent.

Dernier livre abandonné l'année dernière (ça faisait tres longtemps que cela ne m'étais pas arrivé), Manhattan transfert de Dos Pasos.

Livre univers, narration audacieuse, ou les personnages fourmillent dans le new York du début du XXième.

Pourtant, à moins de 100 pages de la fin, je m'étais compéltement perdu, ne voyant plus de direction au livre, incapable de reconnaitre les personnages et leur liens, j'ai déclaré forfait...

Oh j'avais beaucoup aimé, c'est vrai qu'il est long mais je ne m'étais pas ennuyée :) après je pense qu'il faut être concentré en le lisant, c'est pas une lecture de détente.

Moi j'ai arrêté de lire le nouveau Philippe Besson...décidément je laisse tomber cet auteur, d'ailleurs à lire le fil qui lui est consacré, je vois que je ne suis pas la seule . Merci la bibli !

hammerklavier a écrit:

jack-hubert bukowski a écrit:

Il me semble hammerklavier que je n'aurais pas abandonné si facilement, quitte à reprendre la lecture...

 

j'ai pas abandonné trop facilement, j'ai vraiment insisté. J'ai beaucoup aimé la première partie. Mais la narration est vraiment particulière, et difficile je trouve.

tiens, je me suis souvenu d'un autre livre qui doit être culte pour beaucoup, et que j'ai abandonné.  C'est l'Idiot de Dostoievski. Un peu pour le même raison, avec en plus mon incapacité à intégré tout ces noms aux consonnances russes. Pis aussi, L'idiot fut l'un des premiers livres d'une littérature plus exigente que j'ai voulu lire, il y a des années. J'étais peut être un peu gourmand pour commencer.  

Pourtant dans ces deux livres (Manhattan et L'idiot) des choses m'ont beaucoup plus et j'y vois de grand oeuvre littérraire, (je me souviens dans l'idiot d'un passage sur la peine de mort que j'avais beaucoup aimé)  mais ça a bloqué au fil des pages et de l'inertie de ces textes qui sont quand même imposant. Je ne dis pas que j'y reviendrais pas un jour par contre.

Si ça peut te rassurer, je n'ai toujours pas vraiment lu Dostoïevski. Je pense tout de même qu'il est mieux d'avoir plus de «bagage» de lecteur pour affronter ces lectures, un peu comme je le fais avec Julien Gracq et Le rivage des syrtes. En lisant certains de ses essais, je suis à même d'apprécier davantage sa prose sublime.

Je pars du principe que si je ne peux vraiment pas "sentir" un livre, j'arrête sa lecture. Je n'ai pas envie de me forcer et me dire que finalement j'aurai lu 700 pages pour n'éprouver aucun plaisir.
Il ne faut pas que la lecture se subisse mais s'apprécie.

Une question intéressante...j'abandonne très rarement des lectures mais je passe beaucoup de temps à les choisir. Dans les quelques cas où je ne me sens plus impliqué ou bloqué, il y a presque toujours une dimension du livre qui me pousse à poursuivre jusqu'au bout, pour corriger une impression ou renouveler l'attention.
L'important semble en effet de ne pas ressentir une impression de gâchis, quitte à repartir plus tardivement sur une oeuvre. Ce n'est pas forcément qu'une question de maturité tant le contexte d'un moment, notre disponibilité et nos attentes jouent sur une capacité à s'imprégner d'un texte.