Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Tsai Ming-liang

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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptySam 7 Nov 2009 - 9:14

Bravo Marko.
Je suis d'accord avec tout ce que tu racontes, et j'avais plus ou moins vu tout ça quand même. Mais je ne pense pas qu'avec ton analyse avant, j'aurais été plus sensible à ce truc de barré.

L'image est trop importante dans ce film, trop symbolique pour moi. L'émotion est passée à la trappe, surtout avec ces chansons débiles, ces scènes dont j'avais l'impression d'avoir vu 150 fois: l'actrice qui se plonge dans l'obscurité, le vieil acteur sénile mais "sage", la bouffe. Toutes les actions mettent des plombes à se faire, elles sont filmées quasiment du début à la fin.
ça me rappelle trop les délires visuels du théâtre contemporain.

Je crois que même une seconde vision ne me fera pas plus l'apprécier. Et j'espère sincèrement qu'il va pas trop rester dans cette veine trop abstraite.
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptySam 7 Nov 2009 - 11:41

On doit être plus ou moins sensible à tel ou tel type de cinéma. C'est vrai que j'ai toujours aimé les "délires" formalistes. Les univers de pure forme qui chercheraient la contemplation ou l'extase esthétique. Mais à condition que ce ne soit pas "esthétisant" ou gratuit. Et paradoxalement je trouve parfois plus d'émotion dans ces images abstraites que dans des récits plus réalistes qui jouent trop souvent sur des ficelles, des conventions prévisibles (mais il y a aussi des grands films réalistes). Le symbolisme, les mythes, les paraboles ont toujours eu pour fonction de suggérer l'inexprimable, de rappeler que tout ne peut pas être dit ou compris dans la nature humaine et le monde mais davantage ressenti à travers des métaphores.

Tsai Ming Liang raconte des choses toutes simples et s'il y a ici quelques symboles c'est parce qu'il fallait bien s'occuper de cette histoire de Salomé. Son cinéma est celui du corps en interaction avec son environnement. Un corps qui cherche à satisfaire ses besoins physiques et affectifs mais qui rencontre souvent beaucoup d'obstacles ou de frustrations.

L'émotion dans "Visage" est très présente à travers les personnages asiatiques. Cette mère malade qui souffre et meurt. Son fils qui la soigne puis doit faire face à sa disparition (l'étreinte avec Mathieu Amalric est triste parce qu'il n'y trouve pas de réconfort. C'était juste un contact éphémère). La soeur qui craque alors qu'elle cherche à prendre les choses en main. Elle est présente aussi dans les échanges entre Lee Kang Sheng et Jean-Pierre Léaud. Quand on pense ce qu'a représenté cet acteur pour Tsai Ming Liang, ce doit être incroyable de le retrouver en vrai. Il prend le temps de cette rencontre avec son propre Antoine Doinel. Il en fait la mémoire de tout ce cinéma de la Nouvelle Vague qui l'a tellement marqué et de tout le cinéma occidental en même temps (il leur fait évoquer tous les deux Dreyer, Chaplin, Orson Welles...) . Il est comme un passeur qui erre entre deux mondes. Il est là comme par miracle mais le temps a fait ses ravages. Emotion encore dans ces plans de Fanny Ardant et Léaud face au miroir...

C'est vrai que la séquence du ruban adhésif noir est interminable comme dans le théâtre moderne que tu évoques. Mais comme chez Tarkovski ou d'autres grands aussi. Ces scènes sont comme des épreuves. elle prennent sens dans leur durée. Elles pourraient être écourtées probablement mais on peut aussi les contempler comme des installations d'art contemporain. Et surtout elles sont fascinantes et mystérieuses. On ne sait jamais où il va nous embarquer, quel sera le plan suivant.

Les chansons? Comme chez Wong Kar Wai, des ritournelles désuettes d'un temps passé qui racontent d'éternelles histoires d'amour heureuses ou malheureuses. Un contre-point un peu léger et ludique au milieu de toute cette noirceur. C'est la dame du radiateur de Lynch, la bonne fée qui nous dit "ne t'en fais pas ça ira mieux demain" ("In Heaven everything is fine" dans Eraserhead). Dans "The Hole" il y a plusieurs intermèdes chantés beaucoup plus loufoques. On pense aussi aux comédies musicales de Jacques Demy, à la fois Kitsch, un peu ridicules mais touchantes, apaisantes.

Je ne cherche pas à te convaincre. Je voulais juste répondre en même temps à toutes ces critiques lues depuis et qui démolissent ce film sans prendre le temps de regarder ce qui s'y passe. Par contre j'aime beaucoup celle de Gérard Lefort qui en parle avec coeur. Je le cite:

Citation :
Visage de TsaÏ Ming-liang avec Lætitia Casta, Lee Kang-sheng, Fanny Ardant, Jean-Pierre Léaud… 2 h 20.

En peinture, la technique du sfumato, mise au point par Léonard de Vinci, consiste à enfumer les contours du sujet dans une vapeur légère. A l’école de Vinci, cité dans Visage par un plan du Saint Jean-Baptiste accroché au Louvre, Tsaï Ming-liang nimbe son propos dans une brume rêveuse d’où surgissent des visages, des corps, des gestes, plus figures fantomatiques que personnages. De même pour l’histoire, plutôt motif que scénario : Kang (Lee Kang-sheng), cinéaste taïwanais, tente de filmer l’histoire de Salomé qui, si on croit les Evangiles, dansa si fort pour le roi Hérode qu’elle obtint sur un plateau la tête de Jean-Baptiste.

«C’est bizarre, très bizarre», va bientôt déclarer Fanny Ardant dans le rôle de la productrice un peu dépassée par différents événements : la défaillance d’un acteur fourbu (Jean-Pierre Léaud), la cavale d’un cerf nommé Zizou, les avatars d’une Barbie vivante (Lætitia Casta) qui chante, en chinois comme en espagnol, qu’elle crame d’amour. Le tout encore plus «distrait» par la mort de la mère du réalisateur (pour de vrai dans la vie, pour de faux dans le film), qui nécessite un séjour express à Taïpeh. Cet aller-retour entre Chine et France, n’est pas que physique, c’est aussi une noria mentale.

Cimaises. Visage se regarde comme on considère une page recouverte d’idéogrammes. Graphique et élégant. Mais on sait aussi que par-delà la jouissance esthétique, ces signes ont un sens. Tsaï Ming-liang, qui en sait plus sur nous que nous sur lui, calligraphie les riches heures de notre culture occidentale, des cimaises du Louvre au patrimoine du 7e art (incarné par sa passion pour Truffaut). Une sorte d’anamorphose cinématographique. C’est-à-dire une déformation, une traduction. Visage est un portrait cubiste : à la fois de face et de profil. Pour peu qu’ on se laisse aller à la valse de ses visions, c’est un tourbillon de fantaisies enchantées, d’esprit danseur et vagabond.

Témoin, ce drôle d’hommage à Truffaut. A la table d’un dîner de gala prennent place deux actrices qui furent ses muses : Jeanne Moreau et Fanny Ardant. Une troisième les rejoint, à la faveur d’une apparition qui comptera dans l’histoire de l’entrée en scène : de dessous la table où elle avait égaré une de ses boucles d’oreille surgit Nathalie Baye. Léger début de fou rire des trois dames qui, faute de nourriture dans les assiettes, se rabattent sur une bouteille de rouge. Santé ! Comment vont-elles, ces bonnes vivantes ? Elles vont comme les reines de la nuit d’une fantaisie baroque. Caractérisée, conformément à la définition du genre, par une profusion des ornements (costumes, décors, musiques) et par la liberté des formes.

Tantôt on habite dans un clip où Lætitia Casta se vit en résurrection de Rita Hayworth et de Dalida. Tantôt on visite quelque bosquet des Tuileries où, en souvenir du «jardin extraordinaire» chanté par Trenet, Kang et Mathieu (Amalric) vont s’aimer (pipe réciproque) avant que la sonnerie d’un (insup) portable n’interrompe leur plaisir, puis le gâche. Horreur en ligne.

Coulisse. Car il advient enfin que ce Visage peut aussi se scruter comme un long cortège funèbre amenant au tombeau aussi bien un certain cinéma (Truffaut, Cocteau, Demy…) qu’une folle cinéphilie (Peau d’âne aux enfers, Pierre et Gilles font du cinéma). On flâne dans la coulisse obscure du Louvre, on s’égare dans ses bas-fonds, jusqu’à un boyau inondé où Lætitia entonne son lamento sur le gisant d’un fiancé mis à nu. La chanson s’arrête, mais le plan dure jusqu’à frôler la limite où il deviendrait… Mais quoi au juste ? Gênant ? Ennuyeux ? Ce suspense se lit dans le regard panique de Lætitia Casta, qui exprime à visage ouvert qu’elle est non seulement une des plus belles filles du monde, mais aussi une actrice. Casta Diva.
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptySam 7 Nov 2009 - 12:04

Marko a écrit:
[...]
Je ne cherche pas à te convaincre. Je voulais juste répondre en même temps à toutes ces critiques lues depuis et qui démolissent ce film sans prendre le temps de regarder ce qui s'y passe.

C'est injuste... on prend quand même 2h30 à prendre le temps de regarder ce qui s'y passe. Et on le démolie parce qu'il est insupportable quand tu rentres pas dedans. Qu'il est quand même pas mal hermétique. Et ça énerve l'hermétisme. Moi ça m'énerve. J'ai l'impression qu'on me ferme une porte.

Tous ces critiques éprouvent peut être la même colère.
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptySam 7 Nov 2009 - 12:15

D'accord... C'est juste dommage. C'est quand même pas du Peter Greenaway! rire

Et je trouve un peu injuste aussi, quand on voit tout le travail qu'il a fait pour aboutir à un tel résultat, de lire ce genre de critique:

Citation :
Une croûte produite par le Louvre (...) Tsai Ming-liang aligne les scènes interminables et grotesques pendant deux heures vingt de vacuité abyssale.
Le journal du Dimanche
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptyDim 8 Nov 2009 - 10:56

Une bande annonce où on voit quelques bouts de séquences:

Visage

Et l'émission du cercle qui passe très rapidement sur le film avec une vision intéressante de Xavier Leherpeur et le rejet par deux autres qui l'accusent d'être sans queue ni tête, ennuyeux ou mortifère:

Le cercle canal+

Xavier dit en gros que le film parle du deuil et de la façon dont on peut continuer à créer et exister quand on a perdu son mentor (sa mère ou son réalisateur fétiche dans le cas des acteurs de Truffaut). J'aime bien l'idée que Léaud devienne fou et reste à la lisière du réel et de l'imaginaire parce qu'il a perdu son père spirituel, Truffaut...

La bande annonce me rappelle que le film est aussi une grande histoire d'amour impossible entre Salomé et Jean-Baptiste. Le baiser ne pouvant être que mortifère effectivement.
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptyDim 8 Nov 2009 - 12:57

Lee Kang Sheng a réalisé un film manifestement "sous influence": Help me Eros. Tsai Ming Liang y est producteur exécutif et chef décorateur. Je vais m'empresser de le trouver sur amazon (dispo sur amazon.com en vo sous-titré anglais).

Tsai Ming-liang - Page 5 Helpme10 Tsai Ming-liang - Page 5 20465710

Pour donner une idée...


Citation :
Pendant les 107 minutes que dure Help me Eros, on se surprend à se répéter l'observation suivante : « c'est fou comment ça a le goût, ça a l'allure, ça a la dépouillement et la lenteur d'un film de Tsai Ming-Liang ! » Sauf que le film est signé Lee Kang-Sheng. Ce nom passera dix kilomètres au dessus du grand public mais parlera nettement plus aux connaisseurs du cinéma taïwanais puisqu'il s'agit de l'acteur fétiche de Ming-Liang. Le fait que ce dernier figure au générique en tant que producteur exécutif et chef décorateur doit sans doute rajouter une couche au trouble suscité par ce film étonnant.

Car les passerelles entre les deux hommes pullulent dans Help me Eros. À commencer par le sujet même du film : la lente et inéluctable autodestruction d'un homme ne trouvant plus la force de (sur)vivre dans la jungle urbaine de Taipei. Largement autobiographique, l'abandon à la vie de Ah Jie / Lee Kang-Sheng se coule sans mal dans le moule esthético-thématique de Ming-Liang : cadres très peu mobiles, son direct, dilatation du temps et limitation de la parole. Ce dernier aspect est d'autant plus pertinent qu'il se voit relayé dans la vision juste et flippante à la fois de Kang-Sheng quant à l'ultra matérialisme de sa société. Dans les artères de Taipei évoluent des êtres déshumanisés, incapables de communiquer, si ce n'est par le sexe ou les soufflettes apaisantes de la marijuana que fait pousser Ah Jie dans son appartement dépouillé comme lui.

L'occasion pour Kang-Shen de mettre en scène non sans intelligence des ébats impressionnants par leur crudité et leur utilisation de la lumière, de la blancheur immaculée aux projections d'imprimés simili Vuitton sur ces bêtes à deux dos. Comme pour pointer ce qu'est le nerf de la guerre de ces bétel girls (filles très peu vêtues vendant de la patte de noix d'arec connue, dit-on, pour ses vertus excitantes et aphrodisiaques) conditionnées par la ferveur consumériste de tout un pays. Seules exceptions à ce tableau : Shin, charmante taïwanaise d'origine rurale et unique rempart à la destruction de Ah Jie et Chyi qui, avec son surpoids, est une contradiction en chair et en os d'un pays pris en étau entre tradition (culinaire) et modernité (rachitique).

Par ces trois individualités en perdition, Kang-Sheng s'affirme comme un auteur rigoureux, doué d'un sens certain de l'image et du comique dépressif par moments. Ne manque plus qu'une maturation de ce beau coup d'essai et un démarquage formel avec Tsai Ming-Liang pour espérer ne plus le confondre avec son mentor.

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Tsai Ming-liang - Page 5 Help_m12 Tsai Ming-liang - Page 5 Help_m13 Tsai Ming-liang - Page 5 Help-m10 Tsai Ming-liang - Page 5 Helpme11 Tsai Ming-liang - Page 5 Ct_ven10 Tsai Ming-liang - Page 5 Help10
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptyMer 12 Mai 2010 - 23:17

ça y est enfin. Visage et Goodbye Dragon Inn sortent en DVD le 20 mai 2010 avec pas mal de bonus.

Tsai Ming-liang - Page 5 36483510 Tsai Ming-liang - Page 5 Visage10

Pour Goodbye il y aura en plus un court métrage de Lee Kang-Sheng et avec Visage on pourra voir une "leçon de cinéma" de TSai Ming Liang (48 minutes) intitulée: "Fleurs dans le miroir, lune dans l'eau", un documentaire "radiophonique" Tsai Ming-liang - Page 5 Icon_eek d'1 heure sur la fabrication du film et un livret avec plein de photos du film Tsai Ming-liang - Page 5 Icon_cheers
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptyJeu 30 Juin 2011 - 19:40

Tsang Ming Liang a réalisé en 2009 un court-métrage d'1/2 heure intitulé Madame Butterfly. Difficile de trouver un endroit où le voir...

Tsai Ming-liang - Page 5 Madamb10

Citation :
De l’opéra de Puccini, Tsaï Ming Liang ne conserve que très peu : le cadre exotique qui, pour lui, n’en est pas vraiment un, même si du Japon on passe à Singapour, et le destin d’une femme délaissée par son amant. Tout est dit : le récit devra se contenter de cela, et le film faire avec. Départ impossible ? Voilà notre dame Papillon dans une gare de bus à Kuala Lumpur, sans assez d’argent pour payer son ticket. C’est du coup l’occasion d’une déambulation, telle que Tsaï les affectionne, au milieu d’une foule serrée, parmi les échoppes de fruits, de marchandises pour le voyage. Les plans, on le sent, sont volés, et les figurants de cette déroute angoissée partagent leur animation véritable à l’image. Près d’un bus où elle tente de grimper, c’est le chauffeur cette fois qui refuse de l’embarquer.
Dans le cinéma de Tsaï, la fiction ordonne rarement l’ensemble des événements : il choisit un acteur, une actrice, ici Pearly Chua, une vieille complice, pour les plonger dans un décor laissé intact. A charge à chacun de se laisser porter, emporter l’un par l’autre. L’actrice se disperse dans la foule, mais elle est aussi le point de douleur qui la concentre. Et que cette souffrance aboutisse, presque comiquement, par un cheveu sur la langue, unique mémento déposé dans la bouche par l’amant envolé, dessine bien cette courbe qui part de la multitude pour finir en un trait unique et si mince. (Jean-Pierre Rehm)


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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptyJeu 24 Nov 2011 - 22:57

Enfin des nouvelles de mon cinéaste préféré. Le tournage débuterait en ce moment manifestement (contrairement à ce qui est annoncé ci-dessous). Rendez-vous au prochain festival de Cannes ou avant?

Citation :
JOURNAL INTIME D’UN JEUNE GARÇON (Taiwan)

Un projet de long-métrage de Tsai Ming-Liang
Tournage Taiwan, prévu 2nd trimestre 2012

Synopsis:
Un jeune père et ses deux enfants à la dérive dans l'inhumanité et la violence de Taipei, machine infernale pour recracher les individus.
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptySam 10 Aoû 2013 - 23:20

The Walker (court métrage de 2012)

https://www.youtube.com/watch?v=aLCM5UXXEAA


YouTube a écrit:
Walker : Beautiful 2012
Un film de Tsai Ming-Liang
Film de cloture de la Semaine de la Critique du festival de Cannes 2012
Synopsis
Qu'est-ce que la beauté ? Quatre réalisateurs (Ann Hui, Gu Changwei, Tsai Ming-Liang, Kim Tae-yong) partagent leur vision singulière pour répondre à cette éternelle question.
Walker est une réflexion de Tsai Ming-Liang sur la beauté d'Hong-Kong. Est-ce que cette ville est belle, étrangement belle ou bellement étrange?


Dernière édition par Marko le Dim 11 Aoû 2013 - 0:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptyDim 11 Aoû 2013 - 0:33

Marko a écrit:
The Walker (court métrage de 2012)

Court...25 minutes tout de même...mais qui paraissent interminables!hs 
(j'avoue que j'en ai sauté quelques unes)
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptyDim 11 Aoû 2013 - 0:40

coline a écrit:
Marko a écrit:
The Walker (court métrage de 2012)

Court...25 minutes tout de même...mais qui paraissent interminables!hs 
(j'avoue que j'en ai sauté quelques unes)
Les images sont belles et j'aime l'idee de prendre 25 minutes pour regarder un homme qui marche au ralenti dans un monde ou on passe son temps à zapper. Mais ça me paraît plus faisable sur grand écran pour s'immmerger complètement.

Cinéma of the world a écrit:
Tsai Ming-liang’s delightfully shot film Walker, which could also work as a gallery installation, takes an unusual look at the bustling streets of Hong Kong as its features a series of stunningly shot scenes with at the centre a red-robed monk who walks at a snail’s pace. With traffic and pedestrians speeding around him the man (head intensely bowed, bare feet and holding a bread roll in one hand and a plastic bag in the other) walks only a step every minute.

This film is part of Beautiful 2012, a series of four ‘micro-movies’ produced by Youku, China’s leading internet television site. At their core the four short films from award-winning Asian directors have the concept of ‘what is beautiful?’ while also mulling over life, death and unhappiness
.
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptyDim 11 Aoû 2013 - 0:49

Marko a écrit:
coline a écrit:
Marko a écrit:
The Walker (court métrage de 2012)

Court...25 minutes tout de même...mais qui paraissent interminables!hs 
(j'avoue que j'en ai sauté quelques unes)
Les images sont belles et j'aime l'idee de prendre 25 minutes pour regarder un homme qui marche au ralenti dans un monde ou on passe son temps à zapper. Mais ça me paraît plus faisable sur grand écran pour s'immmerger complètement.
Et à une heure moins tardive aussi!Very Happy 
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptyDim 11 Aoû 2013 - 1:05

coline a écrit:
Marko a écrit:
coline a écrit:
Marko a écrit:
The Walker (court métrage de 2012)

Court...25 minutes tout de même...mais qui paraissent interminables!hs 
(j'avoue que j'en ai sauté quelques unes)
Les images sont belles et j'aime l'idee de prendre 25 minutes pour regarder un homme qui marche au ralenti dans un monde ou on passe son temps à zapper. Mais ça me paraît plus faisable sur grand écran pour s'immmerger complètement.
Et à une heure moins tardive aussi!Very Happy 
Oui d'autant que Tsai Ming Liang est le roi des plans séquences qui laissent le temps de voir mille petites choses ( l'écran de cinéma nous révèle bien plus de détails forcément sans parler du son!).
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MessageSujet: Re: Tsai Ming-liang   Tsai Ming-liang - Page 5 EmptyDim 11 Aoû 2013 - 11:52

J'essayais de regarder ce qui se passait autour du marcheur mais il est hypnotisant...hypnoz je revenais toujours à lui!Very Happy 
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