Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Stanley Kubrick

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shanidar
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyVen 10 Aoû 2012 - 9:41

j'ai pensé à Mélancholia pour la manière de filmer les planètes et l'atmosphère d'épouvante. La photographie de Mélancholia est plus belle (plus de 30 ans les séparent tout de même) mais Kubrick est nettement meilleur techniquement pour faire venir la peur, pour jouer avec celle du spectateur, pour que les ralentis ne soient pas seulement esthétiquement beaux mais qu'ils éveillent aussi le suspens. Et ce n'est pas idiot de voir 2001 comme plusieurs courts-métrages indépendants les uns des autres, comme de lire le livre d'Artur C. Clarke qui éclaire pas mal de zones d'ombre (le monolithe...)
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shanidar
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyVen 10 Aoû 2012 - 9:43

animal a écrit:
Je contemple moyennement quand on me montre la virtuosité fatale des mouvements dans l'espace et l'enchainement et la cohabitation des fausses gravités, oui ça participe à donner une impression particulière, une atmosphère et ça fonctionne et la musique parfait l'abstraction et la gratuité de ce semblant de démesure me parle un peu mais la finalité non. (et ce n'est pas une contemplation libre ou partagée).

Gros blocage avec Kubrick. Huhu.

et HAL ? tout de même, le pouvoir de la cibernétique sur l'homme ? la révolte des machines ? c'est toujours d'actualité et on arrive presque à éprouver des sentiments de compassion ou d'effroi pour cette machine..., non ?
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Igor
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyVen 10 Aoû 2012 - 9:53

La première séquence est en quelque sorte la quintessence de l'histoire de l'humanité.
Filmé avec concision, 20mn pendant lesquelles tout me semble dit.
Le monolithe vient donner donner un coup de pouce à l'éveil de l'imagination (ou pourquoi pas l'inverse). Tous les caractères humains sont présent tant pendant la peur partagée dans la caverne que pendant la conquête de la mare...
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animal
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyVen 10 Aoû 2012 - 9:56

ils ont mal codé ce qu'on appelle ailleurs la directive 4 ? ange

(je n'aime pas l'image de Melancholia, je trouve ça laid en fait, je n'aime pas les images un peu métalliques de maintenant).

le monolithe : instrument de suspens périodique et symbole/concrétisation de mystère et de connaissance : objet de recherche (super le réalisateur à matérialiser un concept).

HAL : version parlée du truc avec les hommes singes : contrôle et survie. partie la plus bancale du scénario. occasion aussi de mettre en forme encore cette froideur coincée adorée du réalisateur. Artifice de scénario efficace mais qui réduit d'autant l'intérêt conceptuel qu'on peut y porter. (a priori tout seul avec ses petits bras il ne fera jamais grand chose HAL (donc pourquoi tuer l'équipage), et pourquoi prendre 107 ans pour liquider l'équipage une fois que le choix est fait : pour faire un film. Dans le film rapport de force et survie, contrôle, la connaissance est moins importante avec HAL : rien de neuf entre le Soleil et Jupiter).

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shanidar
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyVen 10 Aoû 2012 - 10:21

le monolithe : intervention extra-terrestre qui asservit l'homme en lui apportant le progrès.

HAL ne sera donc pas seul...
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Marko
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyVen 10 Aoû 2012 - 15:51

animal a écrit:

Je continue de trouver, malgré un effort de motivation et de bonne volonté, que c'est un cinéaste pénible et assez unidimensionnel, pour faire cohabiter dans un film idées et recettes de cuisines il doit falloir quelque chose en plus...

Mais ce ne sont pas tous les tableaux et des films ne se comparent pas forcément surtout si à l'arrivée le message/révélation tiens du soufflé qui retombe.

shanidar a écrit:
alors oui, le message est sans doute réduit à peu mais la puissance des images (j'aime bien les longueurs, moi) suffit à me faire plonger dans l'espace.

Ah ben non! Vous ne pouvez pas vous en tirer comme ça sourire
S'il y a un cinéaste qui mérite qu'on prenne le temps de creuser une réflexion et qui a mille choses à nous dire et à nous montrer c'est bien Kubrick. Et surtout 2001! Qui bien que conçu d'abord comme une expérience non verbale poétique et métaphysique (qui rendrait tout discours explicatif a priori insatisfaisant) ouvre suffisamment de portes pour qu'on y consacre un peu plus de temps qu'une simple vision se concluant par "c'est unidimensionnel" ou "le message est sans doute réduit à peu". Au passage j'aime bien le "sans doute" qui me rassure. Et finalement vous en dites plus que ce à quoi vous le réduisez au départ. Ouf!

Il y a au moins 2 axes parmi plein d'autres à approfondir que sont la référence explicite au poème de Nietzsche "Ainsi parlait Zarathoustra" avec son mythe du surhomme et évidemment "L'Odyssée" d'Homère ("Bowman"= "L'archer" comme l'était Ulysse combattant par la ruse HAL le cyclope parmi quelques autres détails sympathiques) tout comme la mythologie de façon plus générale. On a déjà du en dire quelques mots plus haut. Sinon ce ne sont pas les analyses qui manquent sur le net et en librairie. Il fait comme dans Shining en revisitant tout un pan de la culture occidentale et de ses archétypes pour raconter ici la destinée humaine sous l'angle Nietzschéen.

Et rien que formellement le film est d'une intelligence, d'une beauté et d'une complexité rares. Constamment inventif et surprenant. Ligeti et le monolithe, la transition géniale avec l'os propulsé en l'air, la régression de HAL, le ballet des vaisseaux spatiaux, Ligeti encore avec ses Aventures dans la chambre reconstituée par les entités extra-terrestres à la fin du film, la musique de l'adagio de Khatchaturian si mélancolique dans le silence de l'espace et tellement encore... Ce film est un poème sublime. J'aime bien ce commentaire de Piers Bizony qui a consacré un livre au film:

"2001 est ambigu, et l'assume. Il englobe à la fois la catastrophe et la rédemption. Il est d'une lenteur insupportable, mais il est palpitant. Le sexe en est absent, il est dépourvu d'émotion, mais il est singulièrement sensuel, dans une débauche de couleurs chaudes, de formes tournoyantes et d'érotisme mécanique. L'action y est rare, et pourtant il s'y passe des choses terribles (même si personne n'est vraiment sûr de savoir de quoi il s'agit.) La bande son, elle aussi, est tout à fait saisissante. Si Kubrick fait un usage brillant de la musique, il accorde la plus grande attention à des détails sonores comme le sifflement de la climatisation ou le grondement des moteurs du spationef. Il enregistre le souffle d'un astronaute sous son casque. Il s'attarde sur le moindre détail des postes de pilotage et des salles de contrôle, restitue dans leurs infimes subtilités les sons produits par les machines, se concentre sur le bruit d'un siège qui racle un plancher ciré. Parfois même, il se passe simplement de la bande son, laissant le spectateur écouter le silence terrifiant des profondeurs de l'espace, du néant immense et inhumain qui sépare les mondes."

Si vous avez l'envie et l'énergie vous pouvez jeter un oeil à cette vidéo d'1 heure qui commente les aspects philosophiques de 2001 (pas très facile à comprendre avec son accent américain avec un débit rapide mais on peut s'en sortir!):

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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyVen 10 Aoû 2012 - 20:30

Je verrai ça, personnellement je n'avais pas beaucoup accroché sur 2001. C'est loin d'être mauvais, simplement le sujet me laisse un peu indifférente.
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptySam 11 Aoû 2012 - 13:58

je n'aurais vu que le début de cette explication (?) pour cause de plantage de plugin, début qui colle beaucoup avec le début du film puisque ça cause de darwinisme et d'origine des espèces avant de se goupiller sur Freud. ça insiste sur la différence ou la mutation culturelle que ça représente avec des visions plus bibliques. Il y a donc une théorie préexistante et assez développée au moment du film qui s'est intégrée à la culture commune. Dans le film on voit un (deux en fait) groupes d'hommes-singes qui s'affrontent au cri et à la grimace pour le contrôle d'une mare qui se font bouffer par des prédateurs et qui ont peur la nuit et bouffent des brindilles. Le tout dans un milieu aride à tendance hostile à la ressource rare. On note aussi la cohabitation avec des troupeaux de tapirs (?).

Contraste total et réussi donc avec l'environnement parfaitement synthétique aux ressources non moins parfaitement maitrisées. Par contre la mise en image du principe de pression sélective est hyper appuyée : la ressemblance se fait avec des singes de milieux plus verts, des espèces arboricoles (omnivores mais petites bêtes ou insectes) quelque chose de moins sinistrement désolé et je pense que ça se sent forcément devant le film ce déphasage. On peut en accepter le but et la démarche ou comprendre sans adhérer à la sur-signification perpétuelle de choses assez simple : survie, outil, etc. Et le souci avec Kubrick c'est la sur-signification de l'image et du scénario pour les faire. Et puis malgré tout dans le cas de ce film si on prend comme conclusion que la conquête de l'espace ne nous avance pas beaucoup plus (passage de l'os au vaisseau et suite du film puis conclusion avec visions de mort naturelle plus métaphysique) sur l'individu ou l'espèce... si ce n'est une prise de conscience de ce fait ? oui, certes grand film désabusé. Mais et puis quoi ? Je radote mais je trouve que ça ressemble trop à une mécanique de pièces trop grosses.

Par contre j'aime bien les mimiques et les attitudes des individus des deux groupes.

Et puisque je n'ai pas trouvé ce qu'il me fallait en singes :

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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptySam 11 Aoû 2012 - 21:52

Tu nous as déniché un trésor de photo Animal dentsblanches

shanidar a écrit:
on est à la limite d'une expérience de la mort (NDE, near death experience)

Je n'y avais pas pensé mais c'est vrai !

Marko a écrit:



"2001 est ambigu, et l'assume. Il englobe à la fois la catastrophe et la rédemption. Il est d'une lenteur insupportable, mais il est palpitant. Le sexe en est absent, il est dépourvu d'émotion, mais il est singulièrement sensuel, dans une débauche de couleurs chaudes, de formes tournoyantes et d'érotisme mécanique. L'action y est rare, et pourtant il s'y passe des choses terribles (même si personne n'est vraiment sûr de savoir de quoi il s'agit.) La bande son, elle aussi, est tout à fait saisissante. Si Kubrick fait un usage brillant de la musique, il accorde la plus grande attention à des détails sonores comme le sifflement de la climatisation ou le grondement des moteurs du spationef. Il enregistre le souffle d'un astronaute sous son casque. Il s'attarde sur le moindre détail des postes de pilotage et des salles de contrôle, restitue dans leurs infimes subtilités les sons produits par les machines, se concentre sur le bruit d'un siège qui racle un plancher ciré. Parfois même, il se passe simplement de la bande son, laissant le spectateur écouter le silence terrifiant des profondeurs de l'espace, du néant immense et inhumain qui sépare les mondes."

Je vais aller fouiller dans ce livre tiens. Je crois que cette absence totale de sentiment et d'émotion (ou presque, si on oublie le passage de l'anniversaire de la petite fille) explique en grande partie l'attrait que je ressens pour ce film. Le sentiment de malaise qui en découle est puissant, peut-être parce qu'il renvoie au vide qu'on peut ressentir soi-même au quotidien ? Bon, je ne vais pas revenir sur la contemplation... mais ça demande une bonne dose de lâcher-prise.
Lorsque j'ai regardé ce film la première fois, je n'étais pas disponible à "perdre mon temps". Je l'ai regardé une seconde fois dans une période plus détendue avec beaucoup plus de "temps à perdre". C'est peut-être réducteur de dire ça, mais à ce moment-là, le visionnage du film devient non seulement relaxant mais aussi jubilatoire -au moment où les couleurs et les formes explosent lors du voyage spatio-temporel de la fin. Plaisir du lâcher-prise, et plaisir de se rendre compte que le lâcher-prise a du bon aussi.

Nietzsche et Zarathoustra ont rapport avec 2001 ?
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyDim 12 Aoû 2012 - 1:05

colimasson a écrit:
Nietzsche et Zarathoustra ont rapport avec 2001 ?





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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyDim 12 Aoû 2012 - 9:05

Il y'a eu beaucoup d'analyses philosophiques sur les films de Kubrick et 2001 en fait partie. Stanley Cavell en a fait une étude dans une revue américaine que je ne retrouve malheureusement plus...
Il a aussi fait énormément réfléchir sur la notion d'artefact inartificiel c'est à dire objet non-naturel mais non-humain reconnu comme tel mais découlant seulement d'une intuition esthétique et non d'un savoir. Bref c'est assez jargonisant mais la pensée était intéressante. Peu de réalisateurs font des oeuvres aussi riches que Kubrick.

Dans Orange mécanique il y'a la volonté de défendre (dans le livre aussi bien sur) la théorie de Carnap sur les contenus de la pensée intégrés dans le langage.
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyDim 12 Aoû 2012 - 9:49

Il y a aussi le livre de Sam Azulys: Stanley Kubrick, Une Odyssée philosophique.

Lien: Une Odyssée philosophique

Pas encore lu mais je le ferai un jour. Cet article vaut le coup d'oeil.


Dernière édition par Marko le Dim 12 Aoû 2012 - 10:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyDim 12 Aoû 2012 - 10:01

ce que je voulais dire c'est qu'on peut passer au travers du message de 2001 sans pour autant jeter le film dans le néant. L'esthétique se suffit à elle-même. Très franchement il m'a fallu lire le livre de Clarke pour comprendre à quoi servait le monolithe et donner de la matière au film, sinon je serais passée à côté et m'en serais tenue au conflit homme/machine, bien loin de tous les questionnements possibles sur le surhomme. Ce qui ne m'a pas empêchée d'aimer ce film. Il est peut-être le moins accessible des films de Kubrick mais pas moins beau. Encore une fois, parce que je l'ai déjà souvent dit, il vaut mieux de tenmps en temps ne pas chercher à décrypter une matière mais l'avaler tout de go et en être ébloui. En tant que spectatrice j'aime que la sensation passe avant l'intellectualisation.
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyDim 12 Aoû 2012 - 10:05

shanidar a écrit:
En tant que spectatrice j'aime que la sensation passe avant l'intellectualisation.

D'un point de vue conceptuel difficile de faire autrement Very Happy . Mais j'ai compris ce que tu voulais dire.
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MessageSujet: Re: Stanley Kubrick   Stanley Kubrick - Page 15 EmptyDim 12 Aoû 2012 - 10:07

Oui et j'ai exprimé aussi (notamment sur le fil de Castellucci) que le décryptage pouvait s'harmoniser avec l'éblouissement esthétique pour décupler le plaisir. Un côté quête qui nous fait progresser dans notre regard sans pour autant perdre la candeur et la magie puisque le cinéma reste un langage ou le non verbal garde une grande place. On explique mais il restera toujours des énigmes et une place pour le rêve.
Et le rejet au moins partiel de l'intellectualisation comme tu l'appelles fait courir le risque de l'injustice de retirer de la valeur à une œuvre parce qu'on ne prend pas le temps de la regarder de près ou qu'on ne la comprend pas. Tant d'œuvres magnifiques ont été raillées parce que trop novatrices ou incomprises. Ça me rappelle un sujet de philo qu'on avait eu au lycée: Peut-on (doit-on?) expliquer une oeuvre d'Art? L'une des réponses consiste probablement à trouver un compromis entre explication intellectuelle et intuition sensorielle. Ou pour revenir au débat Kubrick/Nietzsche harmoniser les dimensions apollinienne et dyonisiaque.
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