| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Stanley Kubrick | |
|
+29bix229 Onuphrius Ezechielle rivela Igor colimasson Marko traversay kenavo coline Nibelheim eXPie Sieglinde K Burlybunch Aeriale mimi Babelle sousmarin Alast animal Alfred Teckel Cali Snark Isidore Ducasse Piano_Cocktail alaska Marie Queenie 33 participants | |
Auteur | Message |
---|
Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Jeu 22 Nov 2007 - 10:49 | |
| - Malorie a écrit:
- Hier, une amie m'a apportée Shining de Stanley Kubrick en DVD. On l'a donc regardé ensemble. Ce film est super. Nous avons beaucoup apprécier la performance de Jack Torrance et du petit Dany... On a passé un excellent moment
Ah Malorie, justement, je voulais savoir ce que ressentaient les plus jeunes aujourd'hui avec Shining, qui est sorti en 1980. J'en ai revu quelques extraits hier soir sur Arte dans le documentaire consacré à Stanley Kubrick. Nicholson y évoquait son travail. Certains parle d'un film au "fantastique gothique", les véritables fantomes sortant de l'imagination de Torrance. Tout le monde décrit le travail précis et lourd que s'imposait Kubrick et qu'il imposait à son équipe pour chacun de ses films; au-delà de la rentabilité et du temps à y passer afin de donner le meilleur... Après les effets d' Orange Mécanique en Angleterre (le film aurait coïncider avec une montée d'une certaine forme de délinquance) il l'a retiré des salles avec le soutien d'Hollywood. >Superbes aussi, les extraits d' Orange Mécanique (plans, musique...). | |
| | | Alast Espoir postal
Messages : 19 Inscription le : 18/11/2007
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Jeu 22 Nov 2007 - 12:06 | |
| Personellement je trouve que le film a garder sa force, l'admiration que l'on a lorsqu'on le regarde. C'est un film fascinant a plus d'un titre. Par contre je pense que aujourd'hui on a moins peur car Kubrick s'est tellement concentrer sur la perfection de la mise en scène qu'il en oublie de faire de peur (bien que le film reste assez effrayant). Si on reste au niveau de l'angoisse pur, je pense que des films tel que Halloween de Carpenter, Evil Dead de Raimi ou encore Les Dents de la mer de Spielberg ont plus reussi a garder toute leur force horrifique. Ce qui n'empeche pas Shining d'etre un tres grand film. | |
| | | Burlybunch Agilité postale
Messages : 870 Inscription le : 29/09/2007 Localisation : Ci et là
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Jeu 22 Nov 2007 - 16:23 | |
| j'aimerais bien revoir 2001, L'Odyssée de L'Espace que j'ai vu il y a quelques mois, sans qu'il ne me fasse un effet monstre sinon, j'ai beaucoup apprécié Les Sentiers de la Gloire, Dr. Follamour et Orange Mécanique | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Mar 11 Déc 2007 - 20:11 | |
| - Snark a écrit:
- Barry Lyndon, 1975
C’est l’histoire de « l’ascension » d’un jeune homme passionné, hardi et de famille modeste vers la noblesse, ou l'histoire du comment il devient vaniteux.
Kubrick n’a pas produit ce film, il l’a peint. Chaque image a la force d’une peinture à tendance néo-classique et baroque. On pourrait croire que pour les agencer, les fantômes de Vélasquez et de J. L. David l’ont possédé. C’est un film d’époque cynique, atmosphérique ,évocateur et visuellement somptueux :!: J'ai enfin revu sur grand écran Barry Lindon samedi dernier : ça fera 4 jours demain que lumière, sons, mouvement et musique lancent encore leurs petites flammes... aussi je profite de la reprise de ce beau message de Snark pour partager à nouveau... ICI | |
| | | K Main aguerrie
Messages : 352 Inscription le : 30/11/2007 Age : 51 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Sam 12 Jan 2008 - 23:28 | |
| Inutile que je revienne sur le génie novateur, le perfectionnisme visuel d'un des plus grands cinéastes du monde (ben oui...) Tout a été dit, analysé en long, en large et en travers (il n'y a qu'a voir le nombre d'ouvrages qui lui sont consacrés). J'aimerais plutôt me focaliser sur la vision du monde que montre ses films. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que rarement un artiste a présenté une vision aussi pessimiste, aussi froide, aussi clinique. Le cinéma de Kubrick, c'est le monde débarassé de tous ses faux-semblants, de toutes ces pensées rassurantes que nous nous forgons pour continuer à avancer, un monde mis à nu, où le sentiment est absent. De ce point de vue, les films de Kubrick sont très nieztschéens. Comme le philosophe au marteau, Kubrick semble dire que le monde est un tourbillon de forces aveugles et brutales, un champ de bataille, une boue brûlante d'où ne sortiront jamais ni ordre ni harmonie, ni sens, ni évidence. La généalogie du monde est belligérance. (Michel Onfray). Et tout refuge est au mieux éphémère, au pire illusoire. Qu'on en juge :
- les forts écrasent les plus faibles, la guerre révèle le potentiel barbare de chacun (Les sentiers de la gloire, Full Metal Jacket) - ceux qui gouvernent le monde ne sont que des bouffons irresponsables (Dr Folamour) - l'homme est une créature insignifiante face à l'immensité cosmique (2001) - la violence est omniprésente, qu'elle soit marginal ou institutionnalisée (Orange mécanique) - la passion amoureuse/charnelle est dérisoire (Lolita) - la sacro-sainte cellule familiale n'est pas davantage un refuge assuré (Shining) - l'appât du gain mène à une issue ironique (L'ultime razzia) - celui qui cherche à échapper à sa condition de classe tombe dans l'amertume et la déchéance (Barry Lyndon) - la vie de couple est pleine de zones d'ombre, de non-dits et la trahison/la suspicion demeure une menace qui plane en permanence (Eyes wide shut)
De quoi devenir parano ou misanthrope... N'empêche, Kubrick est sans doute, pour moi, le cinéaste qui a été le plus loin dans l'autopsie de notre monde, en optant paradoxalement pour une forme "baroque", pleines d'images colorées et fulgurantes. Mais derrière cette beauté formelle se cache un contenu d'une grande sécheresse sémantique. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Dim 13 Jan 2008 - 9:19 | |
| Merci pour cette belle analyse K, je suis d'ailleurs bien d'accord avec toi sur cette interprétation de l'oeuvre de Kubrick. |
| | | Sieglinde Posteur en quête
Messages : 67 Inscription le : 08/03/2008 Age : 34 Localisation : Val d'Oise
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Sam 8 Mar 2008 - 15:05 | |
| Tout à fait d'accord aussi. Et je pense d'ailleurs que c'est ça qui rend les films de Kubrick aussi passionnants, et je dirais même aussi intemporels. Il ont beau dater pour la plupart d'un bon nombre d'années et leurs effets spéciaux ont beau êtres vieillis (L'odyssé de l'espace dont les effet visuels semblent aujourd'hui dérisoires par exemple), il n'en reste pas moins que par les sujets traîtés et la façon dont ils le sont, ses films sont bel et bien des chefs d'oeuvres qui continuent de nous interroger sur les dérives et travers de la société de nombreuses années après leurs tournages (exemple éloquent de Lolita). Bien-sûr, les films en eux-mêmes ont des défauts; celui qui m'horripile le plus personnellement, c'est la lenteur avec laquelle se déroule l'action : les scènes s'étallent parfois sur des minutes entières là où une seule aurait suffi pour qu'on s'imprègne de l'atmosphère (reminiscence encore une fois de l'Odyssée de l'espace, film qui m'a décidément marquée). Mais, il y a, au-delà de ces quelques failles tellement d'atouts dans ces oeuvres qu'il est pour moi évident que ces films seront toujours admirés et interrogés dans de nombreuses années : - Le contexte historique et social souvent présent mais n'empêchant pas le spectateur de prendre du recul sur le film afin de réaliser un travail d'identification à son époque propre et aux problèmes qui y sont liés (Barry Lindon, Lolita, Les sentiers de la gloire) ; - Des intrigues souvent simples et pourtant prenantes d'un bout à l'autre du film (chose que j'ai du mal à m'expliquer d'ailleurs: en effet, pourquoi est-on accroché à son siège du début à la fin de Shining alors qu'il ne se passe objectivement rien ?) ; - Une atmosphère pesante, sombre, malsaine, qui met en valeur les perversions humaines d'une façon particulièrement jouissive et recherchée (Eyes wide shut)... Etc. En ce qui me concerne, pour moi les meilleurs resteront Shining, Lolita et Orange mécanique. Curieusement, moi qui adore les films historiques, je n'ai pas du tout accroché à Barry Lindon malgré la magnificience des décors. Je l'ai trouvé vraiment trop long. De même que L'odyssée de l'espace m'a laissée sur ma fin, non pas tant à cause de la fadeur des effets spéciaux, mais plutôt pour l'interêt philosophique du film que j'ai plus ou moins raté, car vraiment trop obscur (enfin pour mon humble cervelle ), ce qui rend le film très difficile d'accès (ahem). Et enfin je n'ai même pas tenu jusqu'au bout de Dr Folamour; pour moi celui de ses films qui a le plus mal vieilli. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Sam 8 Mar 2008 - 16:28 | |
| Pour moi c'est Orange Mécanique qui a le plus mal vieilli : c'est un futur de la fin des années 60, avec ses couleurs très kitch. Et, surtout, la musique... ahhh... Elgar, Beethoven, Rossini interprétés sur ce "vieux" synthétiseur qui donne un son, comment dire... dépassé. (c'était un peu les débuts...).
Tandis que 2001, c'est incroyable : il date de 1968 ! 40 ans ! Et les effets spécieux tiennent largement mieux la route que La Guerre des Etoiles qui date de 1977. Alors, d'accord, les budgets n'étaient pas les mêmes.
2001 est lent parce que faire une sorte de documentaire était un peu le but, non ? Pas d'explosion bruyante dans l'espace (ce qui continue de me faire rire dans Star Wars), un ballet (mettant à la poubelle toute la musique qui avait été composée)... C'est un concept, comme souvent chez Kubrick.
Quant à l'obscurité de l'intrigue, il existe quelques modes d'emploi, notamment dans Critique de la Science-Fiction, de Jacques Goimard, "Une Odyssée formelle", Pocket, pages 539-611). Les monolithes qui servent d'avertisseur la mystérieuse civilisation extra-terrestre très en avance sur nous des progrès de l'homme, ce genre de choses. La première fois que j'avais vu le film, j'avais cru que ces monolithes causaient les progrès de l'homme, alors qu'ils ne servent qu'à les enregistrer et à les signaler (à propos de monolithes, et même si cela n'a rien à voir - mais on reste dans la SF - on en trouve une forme un peu différente dans Les Chronolithes de Robert Charles Wilson. J'aime bien les digressions).
Sieglinde, je suis d'accord avec toi sur Barry Lindon que j'avais trouvé trop long. Il faudrait que je le revois, ça commence à remonter un peu... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Dim 9 Mar 2008 - 10:43 | |
| - Sieglinde a écrit:
- - Des intrigues souvent simples et pourtant prenantes d'un bout à l'autre du film (chose que j'ai du mal à m'expliquer d'ailleurs: en effet, pourquoi est-on accroché à son siège du début à la fin de Shining alors qu'il ne se passe objectivement rien ?)
je reste persuadée que si les scénarios de kubrick sont si palpitants c'est parce qu'ils sont adaptés de livres. Mais ce qui est étrange chez Kubrick, c'est que très souvent ses films finissent pratiquement par occulter le roman ou la nouvelle d'où ils sont tirés. Il avait un talent monstrueux. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Dim 9 Mar 2008 - 15:04 | |
| Oui, comme quoi ses adaptations de livres deviennent du Kubrick.
J'ai cru comprendre que Stephen King n'avait pas été content du Shining de Kubrick. Il a dû se sentir trahi ; normal, c'est devenu du Kubrick !
Du coup, il y en a eu un autre : "Stephen King's The Shining" (1997 ; mini-série, en fait) plus proche du livre, paraît-il (je ne l'ai pas lu). | |
| | | K Main aguerrie
Messages : 352 Inscription le : 30/11/2007 Age : 51 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Dim 9 Mar 2008 - 21:24 | |
| C'est vrai que j'ai toujours trouvé curieux que Kubrick ai gardé ce look très sixties/seventies pour Orange mécanique (voir le papier peint de l'appartement des parents d'Alex, par exemple ) qui rend le film forcément très daté sur le plan visuel alors que, par comparaison, il avait pris soin d'éviter (du moins en grande partie) ce problème dans 2001 en faisant en sorte que les décors soient les plus dépouillés possibles (sauf les sièges rouges de la station spatiale et les combinaisons, rouges elles-aussi, qui nous paraissent trop d'"époque"). Heureusement, sur le fond, Orange mécanique reste très actuel (j'imagine bien un Sarkozy utiliser un traitement Ludovico sur la "racaille" des banlieues si il en avait les moyens !). Pour ce qui est de la musique, vrai aussi que les synthés de Moroder (c'est bien Moroder ? Je ne sais plus) ont un son bien archaïque sur Orange mécanique. En ce qui concerne 2001, il faut savoir que Kubrick avait projeté, au départ, de faire composer la B.O. par... Pink Floyd, ce qui nous aurait sans doute valu une musique psychédélique qui aurait paru bien kitch aujourd'hui. Heureusement, Kubrick a opté finalement pour de la musique classique, donc intemporelle. Idée lumineuse ! Un petit mot sur le fait que ses films sont souvent des adaptations de romans. Vous avez raison, Queenie et eXPie : Kubrick s'approprie le roman et en fait sa chose. Mais c'est souvent le cas des grands cinéastes, qui ne se contentent pas de simplement adapté le livre. Je pense par exemple à Orson Welles. La dame de Shangaï, par exemple, n'était qu'un roman de gare sans grand intérêt et Welles en a fait un de ses chefs-d'oeuvre. Même chose pour La soif du mal, si je ne me trompe pas. Qui se souvient de l'auteur du roman ? Personne. Le film, lui, est à nouveau un chef-d'oeuvre. Dans le cas de Kubrick, pourtant, les romans qu'il choisissait n'étaient pas de mauvais romans : Barry Lyndon de Tackeray est un classique, Lolita aussi, Orange mécanique d'Anthony Burgess est excellent, Shining compte parmi les meilleurs Stephen King. Mais même là, Kubrick parvient à en faire autre chose, de plus personnel. Pourtant, je pense que Kubrick n'est pas du tout un cinéaste littéraire. La qualité de ses films ne vient pas selon moi du fait qu'ils sont adaptés de romans. Son talent est surtout visuel, c'est avant tout cet aspect qui frappe le spectateur. Mais si, comme le dit Sieglinde, ses scénarios paraissent simples, ils gardent malgré tout une profondeur qui les empêche d'être une simple succession de belles images. C'est dans cet équilibre que réside la force et la dimension universelle de son oeuvre. Pour finir (quand je parle de Kubrick, je deviens intarissable, mes proches vous le diront ), un mot sur "l'affaire Shining". J'y ai repensé justement ce mois-ci en lisant dans une revue une phrase que King avait écrit sur l'adaptation de son roman : "Shining m'a profondément déçu. Le film témoigne d'une totale méconnaissance du genre fantastique". Autre phrase lue bien des années avant : "Kubrick, c'est Kubrick..." Je dirais que cette opinion, quand on connaît assez bien King, était prévisible. Difficile de trouver des créateurs plus opposés que King et Kubrick (malgré la lettre K qu'il ont en commun). Kubrick est un cérébral et sa vision de l'horreur ne peut que l'être également. A l'inverse, King privilégie les émotions, les sentiments, les notions de foi, de culpabilité et de rédemption, des sujets assez étrangers au cinéaste. Shining le film est effectivement très différent du livre. King a aussi reproché au film la rapidité avec laquelle Jack Torrance devient fou (dans le roman, c'est beaucoup plus progressif) et le fait que Kubrick a carrément supprimé l'alcoolisme de Jack, détail très important dans le roman et très intime car King avait lui-même des problèmes avec l'alcool à l'époque. Quand à la sois-disant méconnaissance de Kubrick envers le fantastique dont l'accuse King... Je ne pense pas qu'il s'agisse de méconnaissance. Plus simplement, Kubrick ne s'intéressait pas au fantastique en tant que tel. C'est un genre qu'il n'a abordé qu'une fois et il y a une raison : il faut rappeler que le précédent film de Kubrick, Barry Lyndon, n'avait pas obtenu de succès. Le réalisateur aurait alors décider de faire un film plus commercial, plus contemporain et plus violent (j'ai lu ça quelque part...). Bref, contrairement à King pour qui le fantastique est une véritable vocation, qui a un véritable amour pour le genre, pour Kubrick ce n'était qu'un genre parmi d'autres, prétexte à réaliser un film-choc. C'est peut-être cela qui a le plus décu (et je dirais même offusqué) King : qu'un cinéaste de génie traite le genre avec autant de froideur et de désinvolture, en plus de vouloir se l'approprier. Et pourtant, ô ironie, malgré ce que peut dire King, Shining-le film est un chef-d'oeuvre du genre (par contre, le téléfilm réalisé par Mick Garris - un tâcheron du genre - se situe loin derrière le film de Kubrick MAIS il est effectivement plus "Kingien", ce qui explique qu'il a recu un bon accueil chez le romancier. En plus, si on ajoute que King et Mick Garris sont des potes qui partagent la même conception du fantastique... Voilà, j'ai fermé le robinet à mots. Intarrisable, vous dis-je ! | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Dim 9 Mar 2008 - 22:34 | |
| - Citation :
- Pour finir (quand je parle de Kubrick, je deviens intarissable, mes proches vous le diront
: mais passionnant! Et tu les as vus combien de fois pour arriver à en parler comme cela? - Citation :
- voir le papier peint de l'appartement des parents d'Alex, par exemple
aucun souvenir du papier peint, mais chaque fois que quelqu'un dit que " C'est bon, les pâtes..", ça me rappelle ce film! C'est dire si c'est souvent...Rassurez moi, je n'ai pas du le revoir depuis 20 ans, il y a bien une sombre histoire de pâtes? Pour Shining, je ne pourrais pas dire que je suis restée accrochée à ma chaise... je n'ai tout simplement jamais réussi à le voir. Et pourtant j'ai fait plusieurs essais.. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Dim 9 Mar 2008 - 23:05 | |
| - K a écrit:
- C'est vrai que j'ai toujours trouvé curieux que Kubrick ai gardé ce look très sixties/seventies pour Orange mécanique (voir le papier peint de l'appartement des parents d'Alex, par exemple ) qui rend le film forcément très daté sur le plan visuel
c'est marrant ça ne me choque pas du tout moi... surtout quand on voit les sans arrêt "retour de mode" : il ne m'est pas difficile de croire que dans 50 ans la mode du perfecto et de santiags pourraient repeuplées les tenues de jeunes par exemple. Et les années 60-70 étaient pas mal à la mode il y a 5-6 ans il me semble. La mode c'est cyclique, et donner une couleur très particulière à un film, c'est peut être finalement le placer, esthétiquement, dans un passé et un futur potentiels, et hop : le voilà intemporel (trop forte la Queenie !) | |
| | | K Main aguerrie
Messages : 352 Inscription le : 30/11/2007 Age : 51 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Lun 10 Mar 2008 - 1:40 | |
| - Citation :
- Et tu les as vus combien de fois pour arriver à en parler comme cela?
En fait, pas tant de fois qu'on pourrait le croire, de même que je ne me mets pas à décortiquer chaque scène non plus en les revoyant. Il suffit parfois de deux ou trois visions quand le film vous intéresse vraiment. Idem pour les romans. Curieusement, les romans qui m'ont le plus enthousiasmé, je ne les ai souvent lu qu'une seule fois et je pourrais pourtant en parler longuement. - Citation :
- Rassurez moi, je n'ai pas du le revoir depuis 20 ans, il y a bien une sombre histoire de pâtes?
ouuuiii ! Une scène effrayante et très drôle pourtant, grâce à l'interprétation de Patrick Magee qui joue le vieil écrivain. Cette scène se passe après que celui-ci, qui a reconnu en Alex le violeur de sa femme, fait semblant de rien en lui offrant un plat de pâtes et du vin. Mais le vieil homme, qui a bien du mal à contenir sa colère, lance à Alex presque en criant : "ELLES SONT BONNES, CES PAAAATES ? ET CE VIIIN ?", ce qui a évidemment pour effet de mettre Alex très mal à l'aise - Citation :
- Pour Shining, je ne pourrais pas dire que je suis restée accrochée à ma chaise... je n'ai tout simplement jamais réussi à le voir. Et pourtant j'ai fait plusieurs essais..
Parce que tu le trouvais trop effrayant ou parce que tu n'aimais pas le film ? Concernant ta remarque sur le look du film, Queenie, je me rend compte que je me suis mal exprimé. Que le film paraisse daté sur ce plan là ne me dérange pas du tout. Au contraire, c'est ce qui donne au film son aspect original et "baroque". D'ailleurs, si on en faisait un remake aujourd'hui, le réalisateur lui donnerait sûrement un visuel plus froid et aseptisé du genre "Minority Report" ou "Gattaca". Et ce ne serait pas du tout le même film. Je trouvais juste curieux que, contrairement à 2001, Kubrick (qui avait souvent comme souci que ses films puissent résister au temps) ne semble pas s'en être soucié pour celui-ci. Mais le film tel qu'il est me convient très bien. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Stanley Kubrick Lun 10 Mar 2008 - 2:33 | |
| - Citation :
- Parce que tu le trouvais trop effrayant ou parce que tu n'aimais pas le film ?
Parce que justement il provoque chez moi une angoisse insupportable..C'est pesant, c'est horrible. Je n'ai pas lu le livre, mais le livre, tu peux tourner des pages. Là tu subis, et quand je vois Nicholson, je pense au début de ce film dont je n'ai jamais vu la fin! Et à Vol au dessus d'un nid de coucou, quand même! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Stanley Kubrick | |
| |
| | | | Stanley Kubrick | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|