Festival d'Avignon

j'ai lu le livre il vaut la peine, la pièce reste fidèle au livre. Ton commentaire est très riche c'est bien.

rivela a écrit:

j'ai lu le livre il vaut la peine, la pièce reste fidèle au livre. Ton commentaire est très riche c'est bien.

J'ai l'impression d'avoir rendu un travail scolaire.

En tout cas je lirai le livre ça c'est une sûreté!
Je vous parlerai plus tard des huit autres pièces que j'ai vues si cela vous intéresse, mais j'essaierai de faire plus court! Autrement je ne m'en sortirai pas!

Lara a écrit:

- On se retrouve à minuit au plus tard au Palais des Papes alors. Tu as entendu minuit au plus tard au Palais des Papes.
- Oui, oui...

Facile...On ne fait pas plus tranquille que cette Place à minuit!

Lara a écrit:

On ne sait pas à 13H30
Ne serait-ce pas cette pièce dont coline m'a parlé. Allons y alors!



Les acteurs étaient réellement convaincants, lors des crises de fureur d'Orion je ressentais l'impuissance de la jeune femme avec force. J'avais réellement peur lorsque ces crises atteignaient leur paroxysme. Peur pour lui, peur pour elle. J'ai ressenti également le même mal aise qu'il m'arrive de ressentir lorsque je me trouve en face de personnes handicapés. Je peine à avoir un comportement normal et serein. Chose stupide sûrement mais bien réelle... Je salue le jeux du comédien qui a su sans caricaturer rendre la réalité de son personnage. Impressionnant également toute l'énergie qu'il a mis dans son rôle. Quant à la comédienne, il en faut de la présence pour maintenir son personnage face à Orion, véritable avalanche de mots et de gestes. Elle m'a touché profondément. On la sentait perdue, dépassée quelque fois au milieu de toute cette souffrance. Lutter, recommencer dans la grisaille du quotidien, la foule, le métro, son travail dans une centre pour adolescents psychotiques, Orion, Orion et ses gouffres de lumières.... Elle est fragile, faussement forte. Mais elle résiste, refuse de laisser s'échapper Orion, de le laisser glisser dans des abîmes sans fond. Elle le drape de poésie pour le protéger du monde comme on emmaillote un enfant qui vient de naître.

Bravo Lara pour ce très juste commentaire!...Les mots douloureux et si poétiquement "bouleversifiés" d'Orion se bousculent encore précisément dans le souvenir que tu as de la pièce...Ils ont pénétré en toi...Ils habitent pour jamais, il me semble, tous ceux qui les entendent (théâtre) ou les lisent dans L'enfant bleu.

Lara a écrit:

rivela a écrit:

j'ai lu le livre il vaut la peine, la pièce reste fidèle au livre. Ton commentaire est très riche c'est bien.

J'ai l'impression d'avoir rendu un travail scolaire.

En tout cas je lirai le livre ça c'est une sûreté!
Je vous parlerai plus tard des huit autres pièces que j'ai vues si cela vous intéresse, mais j'essaierai de faire plus court! Autrement je ne m'en sortirai pas!

Oui, mais fais-le je t'en supplie...J'ai très envie de savoir ce que tu as pu voir, apprécier ou non...
Neuf pièces en deux jours!...Bravo!...Tu n'as pas perdu de temps...
Un appétit de théâtre qui me réjouit.

Orientale a écrit:

coline a écrit:

SAMEDI 17 juillet
Au Théâtre du Chêne Noir à 22h30

Casanova, Requiem for love



Un spectacle Bulgare de DIANA DOBREVA pour la 1ère fois en France

Orientale a écrit:

Coline, je te remerci pour ce post et excuse-moi de venir le faire avec du retard.
Je connais bien ce spectacle malgre que c'est un thatre (un des plus anciens du pays) de Sofia qui le presente. On l'a vu sur la scene du theatre de Plovdiv aussi.
L'affiche d'ici:

Ce que j'ai aime dans ce spectacle, ce n'etait pas les actrices nues qui se baladaient sur les planches, ni le pitbull qui y est sorti aussi.
La realisatrice Diana Dobreva n'a pas cherche a montrer Casanova comme un paillard fou de volupte. L'image de Casanova n'est pas traite au point de vue du charnel, au contraire, la realisatrice a tente d'aller a la metaphore de l'idee de l'amour qui mene a l'immortalite. L'amour dans le spectacle de Dobreva est presque immateriel, presque invisible et C'est cet amour-ci qui attire tellement le seducteur irresistible.
C'est ce que j'ai pense apres avoir vu cette piece il y a plus d'un an.
Vladimir Karamazov, avec sa voix rauque a la Barry Whyte, la musique mystique, les costumes qui donnent envie detre essayes, et voila que le public se sentait moins eloigne de la fiction du jeu, c'etait plutot naturel.

Je suis tres tres heureuse, Coline, que tu aies vu aussi ce spectacle bulgare et que tu en aies parle sur le forum. Cela me fait honneur.

Quelques photos d'ici:

Eh bien je suis très heureuse moi aussi que, dans nos pays éloignés, nous ayons pu voir et apprécier toutes deux ce spectacle qui vient de chez toi et dont le souvenir s'imprime durablement en ma mémoire...surtout pour nombre de tableaux superbes!!
Il a dû y avoir quelques petits changements (pas vu le pitbull!).

Citation :

Pour sa 65e édition, le Festival d'Avignon 2011 donnera une place importante à la danse, en résonance avec l'univers de son artiste associé, le chorégraphe Boris Charmatz.

L'avant-programme est en ligne.
Découvrez les artistes et les spectacles qui composeront le 65eFestival d'Avignon: ici

kenavo a écrit:

Découvrez les artistes et les spectacles qui composeront le 65eFestival d'Avignon: ici

Je crois que Coline va être aux anges. Wajdi Mouawad est de retour avec une création consacrée aux femmes de la tragédie grecque. Il va falloir réserver longtemps à l'avance...

Marko a écrit:

kenavo a écrit:

Découvrez les artistes et les spectacles qui composeront le 65eFestival d'Avignon: ici

Je crois que Coline va être aux anges. Wajdi Mouawad est de retour avec une création consacrée aux femmes de la tragédie grecque. Il va falloir réserver longtemps à l'avance...

Je me suis précipitée sur le programme mais...j'ai l'impression que je suis maudite avec Wajdi Mouawad...Les Trachiniennes (Antigone, Electre) c'est du 20 au 25 juillet...Et je serai à Avignon du 11 au 15...

Vite! Vite!...Je vais essayer de repérer autre chose dans ce programme du IN...

@ Coline,
ne t'en fais pas. Je viens de voir " Temps " de Wajdi Mouawad avec le Théâtre du Trident de Québec qu'il est venu jouer en première mondiale lors du F.I.N.D. (Festival International Nouvelle Dramaturgie) à la Schaubühne. Une déception pour moi qui s'attendait à moins de lieux communs.

source et suite

Me voici de retour de ce Festival d'Avignon 2011...
Images au fil des rues...





Tout au long de la journée, et tout au long des jours, les compagnies "tractent", montent, jouent, démontent, re-tractent...

Ici pour un spectacle, La lune souffle..J'y reviendrai...

Des affiches qui ont retenu mon attention...Plus de 1100 spectacles cette année dans le OFF...

Et encore...

Mais aussi...

Et puis...