Festival d'Avignon

Voyage à travers la nuit de Katie Mitchell:
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Schwanengesang D744 de Romeo Castellucci:
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Patrice Chéreau dans Coma
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Pour avoir rapidement une petite idée, on trouve sur Culturebox, des extraits filmés des avant-premières du IN 2013:
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Voir le spectacle "Cour d'honneur" de Jérôme Bel:
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J'ai vu quinze spectacles alors j'essaie de continuer encore un peu sur ce fil...ayant conscience que cela ne présente pas un grand intérêt (mais pour moi au moins, dans l'avenir, je saurai que c'est là  )

Stabat mater furiosa, duo voix/violon
Texte de Jean-Pierre Siméon




Compagnie Les trois temps
Théâtre de l'espoir
Comédienne : Maud Ivanoff
Violoniste : Aurélie Branger
Mise en scène : Emilie Wiest

Le Stabat Mater Furiosa de Jean Pierre Siméon est à mes yeux un très grand texte. Je ne manque pas d'en voir, lorsque je le peux, les versions qui en sont données à la scène.
Une femme élève son cri doux, sa prière contre "L'homme de guerre", de violence.

Jean Pierre Siméon dit: "A quoi cela sert-il d'écrire ce cri, cette prière? Mais c'est comme lorsqu'on reçoit une pierre énorme sur le pied on ne peut s'empêcher de crier Aïe!"

Discours à la Nation
Texte et mise en scène de Ascanio Celestini
Comédien : David Murgia



Mon meilleur spectacle dans le OFF ! Théâtre politique, drôle, intelligent, tendre et grinçant…
Ce qui me réjouit c’est de voir le succès qu’il a obtenu puisqu’il a reçu le
Prix du Public dans le Festival Avignon OFF 2013

« Avec sa langue inimitable, à la poésie sautillante, à l’humour ravageur; avec sa conscience politique et un véritable amour des «petites gens », Celestini a construit, en quelques années, une grande œuvre de théâtre.
Discours à la nation en marque un tournant. « Pour la première fois, il met en scène un autre comédien. Traitant de tous les grands thèmes de société actuels (solidarité, chômage, crise, précarité…) Celestini prend le contrepied de ses textes habituels en donnant cette fois la parole aux puissants de ce monde pour mieux montrer leur cynisme hallucinant. On rit énormément à ce spectacle d’une férocité salutaire porté par un David Murgia, époustouflant de bout en bout. » (Le Soir, février 13)

Réel coup de cœur pour le comédien David Murgia ! Exceptionnel d’énergie, d’humour, de tendresse, au phrasé rapide et pourtant clair.


Présentation et critique du spectacle dans Les Trois Coups (+ la tournée en Belgique) :
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dont : Théâtre National de Bruxelles : samedi 12 octobre 2013 à 20:30


Vidéo interview intéressante de l’auteur-metteur en scène et du comédien David Murgia :
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Rendez-vous avec Wajdi Mouawad



Quelque peu déroutant ce rendez-vous d’une heure et demie avec mon cher Wajdi Mouawad. Pas seule à seul hein… ...le Gymnase du Lycée Saint Joseph était plein à craquer et nous avions pris nos dispositions pour être aux meilleures places !
Quelle attente nous avions !

Alors voilà… il s’agissait d’un genre de « carte blanche » donnée à Wajdi Mouawad, une seule représentation autour de ses textes, connus ou inédits, de son univers.

Rien à dire sur le choix des textes, et sur les moments où sa voix nous les donnait à entendre. Je suis aussitôt charmée, admirative ou bouleversée. 
Mais au niveau de la mise en espace, c’était, euh…je ne sais pas trouver les mots…un chantier?…un atelier?…un bazar expérimental?…
Avec de beaux  moments réussis tout de même!…
C'est indescriptible alors voyez plutôt quelques images ici!



J'ai trouvé ici une analyse éclairante de ce spectacle:
Extraits:

Wajdi Mouawad est seul au centre de la scène. « C’est déjà raté, faut-il se dire. Et avancer à travers les ronces de la mémoire. S’écharper à chaque pas. (...) La mémoire est une roncière... » Ces mots sont les premiers d’un monologue que l’artiste dit et redit entre deux séquences, comme un refrain de chanson, omniprésent.

« J’ai longtemps été démuni face à la colère de mon père », reprend l’artiste, mais là en voix off. L’enfant qu’il était, pour se protéger et se soustraire à la colère et à la violence paternelle, avait trouvé une parade : serrer fort un coquillage dans sa poche. Il était seul à connaître l’existence de ce coquillage et ce secret lui donnait un ascendant mental sur son père et lui permettait de supporter la colère et la violence qui se déchaînaient contre lui. Puis vient l’âge où il faut quitter la maison paternelle. Il enfouit le coquillage dans le jardin à l’arrière de la maison, comme on laisserait là ses blessures d’enfant pour mieux aller à la rencontre de son destin.

La colère du père, raconte encore l’artiste, il l’avait faite sienne. [...]

Avec Matières, le spectateur se retrouve dans le laboratoire de création de l’artiste. Mouawad présente différents extraits de textes de théâtre inachevés, comme des premiers jets auxquels il reviendra plus tard. Qu’ils parlent d’une maladie qui a décimé tout le monde ou de l’observation d’une mouche qui se heurte à la vitre par laquelle elle cherche désespérément à regagner l’extérieur ; qu’ils partent sur des digressions sur les orties ou la vie dont on tente de recoller les morceaux comme un puzzle éclaté, les extraits présentés puisent tous à la fois dans l’intime, le social, le politique, le psychologique, cherchant à mettre des mots sur une douleur commune à tous les humains. De mieux la définir et partant de la circonscrire. Cette douleur d’enfance qui nous pétrit, nous forge... peut même nous laminer si nous n’en prenons conscience.

Une boucle est bouclée, l’histoire de la colère paternelle : à la fin du spectacle, de retour à la maison familiale, branlante, désertée suite à la guerre, l’artiste va dans le jardin déterrer l’objet qu’il y a enfoui enfant. « Il n’y a que cet objet qui permet de faire l’unité à l’intérieur de ta tête, explique-t-il. C’est un mot. Tu le dégages, tu le nettoies. C’est le mot Indifférence. Tu le prononces. Pas dans le sens de mépris ou de désintérêt, mais plutôt dans le sens de concentration à ce qui plaît à ton cœur. Qu’est-ce qui plaît à ton cœur ? »

Un jeune journaliste du Hayat présent dans la salle demande en arabe s’il peut poser une question et interroge : « Qui prime sur l’autre, le mot ou l’image ? » Mouawad répond en arabe : « En Europe, l’image, au Liban, le mot. »

ceci pourrait intéresser Coline et Marko... d'autres amateurs du théâtre de Peter Handke?..

Citation :

La très réactive revue  «l’Avant-scène théâtre», que dirige Philippe Tesson, consacre son numéro 1345-1346 à «Par les Villages» de Peter Handke, et à la mise en scène de Stanislas Nordey. Ce qui est un «plus» par rapport à l’édition de la pièce chez Gallimard dans sa collection, le Manteau d’Arlequin.  On trouvera donc, outre la pièce (toujours dans la traduction de Georges-Arthur Goldschmidt), un entretien avec Stanislas Nordey, des rencontres avec ses comédiens et un éclairage sur la place de «Par les villages» dans l’œuvre de Handke, signé Michel Corvin, professeur à Paris III.

sortie le 21/08/13

kenavo a écrit:

ceci pourrait intéresser Coline et Marko... d'autres amateurs du théâtre de Peter Handke?..

Ah mais Marko et moi nous l'avons eu dès le premier jour! Dès sa sortie!
Ce texte se lit plus facilement que beaucoup de textes de théâtre car il est composé de longs monologues (magnifiques!).
Je suis en retard de commenter un peu ma lecture.

cool, alors

coline a écrit:

Voyage à travers la nuit de Katie Mitchell:
commentaire ICI!

On peut voir un autre de ses spectacles sur Paris très prochainement (20 au 26 septembre). J'y serais bien allé mais ça va faire court. Une pièce qui mêle à nouveau théâtre et cinéma sur le thème de la dépression du post-partum...
Le papier peint jaune

Marko a écrit:

coline a écrit:

Voyage à travers la nuit de Katie Mitchell:
commentaire ICI!

On peut voir un autre de ses spectacles sur Paris très prochainement (20 au 26 septembre). J'y serais bien allé mais ça va faire court. Une pièce qui mêle à nouveau théâtre et cinéma sur le thème de la dépression du post-partum...
Le papier peint jaune

Et en projet: une pièce pour Salzbourg en 2014 et un travail sur les cantates de Bach pour le prochain festival d’Aix!

j'arrive bien tard, je note ce fil dans mes favoris pour le prochain festival d'Avignon où j'espère me rendre!

eimellelect a écrit:

j'arrive bien tard, je note ce fil dans mes favoris pour le prochain festival d'Avignon où j'espère me rendre!

  

Citation :

Retour à Berratham, voilà la nouvelle création d'Angelin Preljocaj. Réunissant comédiens et danseur-se-s, la pièce s'articule autour d'un texte de Laurent Mauvignier, commandé pour l'occasion. Le chorégraphe et l'écrivain avaient déjà collaboré ensemble, pour le ballet Ce que j'appelle oubli (2012).

Retour à Berratham sera créé au Festival d'Avignon 2015, dans le Cour d'honneur du Palais des papes, avant une tournée en France. Plus généralement, la pièce s'inscrit dans l'anniversaire des 30 ans du Ballet Preljocaj.

source et autres dates pour voir cette création

Le texte de Laurent Mauvignier vient de sortir


Et je vais avoir la chance de voir le résultat sur scène  

kenavo a écrit:

Retour à Berratham, voilà la nouvelle création d'Angelin Preljocaj.

Et je vais avoir la chance de voir le résultat sur scène  

Tu viens à Avignon? Et tu as déjà ta place?