LC Japon

24. Nakayama-Dera

Cees Nooteboom raconte qu’il a trouvé lors de ses recherches sur Internet un blog d’un autre pèlerin, Craig Emmott, et avec ce nom, c’était facile de le retrouver :  ici

Cette LC m' aura permis de renouer avec la littérature japonaise.
2/ De lire et apprécier un auteur aussi sensible que Kajii.
3/ EEt surtout Nakashima Atsushi. Un auteur incroyablement doué. En fait, désormais l' un de
mes écrivains japonais préférés.
Mais je vais en reparler !

Pour bix229,
C'est vrai que tu as bien trouvé deux écrivains intéressants.
Comme ils sont morts très tôt, ils pouvaient rester de vrais artistes. Comme ils n'ont pas eu le succès pendant leur vivant, ils n'avaient pas le temps de devenir des écrivains commerciaux.
Parfois quand on n'a pas de succès, on peut écrire ce qu'il veux vraiment écrire, n'est-ce pas ?

A ce propos, Haruo Umezaki n'est pas si mal, non plus. Je n'ai jamais lu ses romans. Je n'ai lu que deux ou trois nouvelles. Mais celles que j'ai lues étaient excellentes. Très jolie écriture. Les histoires racontées étaient intéressantes et émouvantes. J'ai tout oublié. Mais je me rappelle les sensations de la lecture.

25. Kiyomizu-Dera

merci Kena pour toutes ces belles photos !

ce serait encore mieux si un éditeur français prévoyait une publication... à côtés des photos, les textes de Cees Nooteboom sont aussi très beaux

26. Ichijō-ji
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Des pierres tombales avec leur symbolique de trois, la terre, l’eau et le feu : carré pour la terre, rond pour l’eau et triangulaire pour le feu

La photo du tumulus est très belle. Très apaisante !

une autre photo, prise du blog de Craig Emmott dont j'ai donné le lien le 24/09

Magnifique !

De mon côté j'ai beaucoup apprécié la lecture de La course au mouton sauvage d' Haruki Murakami. Je ne sais pas pourquoi je m'attendais à une lecture urbaine et en fait le personnage de Murakami se balade dans tout le Japon, un Japon qu'il regarde d'un œil légèrement nostalgique et triste. Le héros revient sur les traces de sa jeunesse et découvre que le bar underground de son ami a déménagé pour cause de réaménagement urbain et a gagné quelques étages (l'underground est fini, place au lounge) et la mer qu'il voyait d'une digue a été remplacée par de hautes constructions, des tours d'habitation qui défigurent le paysage. Ailleurs, sur l'île d'Hokkaido, la ville fantôme et inventée de Jûnitaki est en train de mourir à petit feu. Le jour où le train ne passera plus, la ville perdra tout son sens (et combien de petites communes françaises sont dans ce cas également ?). Le lecteur voit par les yeux du héros un pays qui est à la fois moderne et ne prend pas soin de sa périphérie, qui construit anarchiquement et d'un autre côté laisse des villes péricliter. Le constat est assez triste car il est finalement général et ressemble à ce que nous vivons en Europe...

En tout cas j'ai vraiment beaucoup aimé cette première rencontre avec Haruki Murakami, avec sa manière de raconter les paysages, de les inscrire dans une histoire ou de leur conférer un aspect mythique (ah cette maison perdue dans la montagne...) et j'espère pouvoir lire d'autres livres aussi étranges de cet auteur !

cette photo là est superbe Kena

Shanidar, ton commentaire m'incite une fois de plus à noter ce livre

et combien tu as raison quand tu dis : " Le jour où le train ne passera plus, la ville perdra tout son sens (et combien de petites communes françaises sont dans ce cas également ?)."

le départememnt de l'ardèche est le seul en France à ne plus posséder de gares en fonction (seuls quelques trains de tourismes l'été)

27. Engyō-ji

J'aime bien la photo de deux femmes aux parapluie dans un brouillard.
C'est très beau !
Merci kenavo

28. Nariai-ji
plus d’informations (en allemand)

c'st tout le livre qui mérite notre attention !