| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Voyages Virtuels | |
|
+16Queenie Maline Igor shanidar Bédoulène soliman Epi coline Marie bix229 Le Bibliomane Aeriale Marie-Laure kenavo Chatperlipopette Milly 20 participants | |
Auteur | Message |
---|
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Sam 26 Jan 2008 - 14:09 | |
| Incroyable et superbe image!... Et pourquoi ces couleurs-là Chaperlipopette?... Je m'inscris juste après toi Sentinelle...
Dernière édition par le Sam 26 Jan 2008 - 16:33, édité 1 fois | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Sam 26 Jan 2008 - 20:52 | |
| Je pense que les couleurs viennent du différent avancement des cultures des rizières. Je vais ajouter le récit au cerclage | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Mer 13 Fév 2008 - 19:03 | |
| Cela faisait un certain moment, qu’on n’a pas entrepris un voyage.. Mon nouveau ‘projet’ me donne l’idée de vous inviter dans un hôtel qui est lié au nom Nabokov.. Coline a parlé dans un autre fil des nouvelles de Nabokov – et du coup je voulais me mettre.. Presque 70 nouvelles qui ont tous entre 4 ou 26 pages et qui vont me donner une ‘dose par jour pendant 70 jours’ Palace Hôtel - Montreux - Citation :
- Avril 1991. Le Monde annonce le décès de Véra Nabokov, à l’âge de quatre-vingt-neuf ans. « Une grande mémoire de la vie littéraire et de la Russie de l’exil s’est éteinte. » Véra Evseievna Slonim, née juive à Saint-Pétersbourg, « extrêmement discrète et belle, d’un érudition littéraire phénoménale, avait rencontré Vladimir Nabokov le 8 mai 1923 lors d’un bal masqué à Berlin ». C’est elle qui a sauvé des flammes le manuscrit de Lolita qu’il voulait détruire. Elle qui, comme l’héroïne de La Vénitienne avait « un secret ricanement au coin des lèvres », fut son seul équilibre dans l’exil de Berlin, à Paris. Nabokov lui dédia tous ses livres et elle vécut au Montreux Palace trente ans, de 1960 à 1990, dont treize années sans lui.
Je me souviens d’avoir un après-midi traversé les deux cents mètres en enfilade des salons du Palace et d’avoir observé pendant quelques heures le visage de toutes les femmes très âgées venues déjeuner, puis prendre le thé, sous les stucs, les fresques et les vitraux. Quelques-unes donnaient l’impression d’être là à demeure. J’imaginais Véra en les dévisageant. Je cherchais Ada avec ardeur jusque dans le reflet des miroirs encadrés de jeunes caryatides dénudées du théâtre de l’hôtel. Je ne l’ai pas devinée. Sans doute Véra n’était-elle pas descendu de la suite, cette chambre close où naquit Ada des pensées de la main de l’écrivain, « sur les bords enchantés du Léman ». | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Jeu 6 Mar 2008 - 21:43 | |
| Isabelle Eberhardt est dorénavant parmi les Parfumés - donc pourquoi ne pas lui consacrer aussi un voyage virtuel? En plus Nathalie de Saint Phalle cite aussi Edmonde Charles-Roux dont Coline à parlé sur le fil d'Isabelle Eberhardt. Hôtel Beauvau, Marseille - Citation :
- Edmond Charles-Roux, retraçant le destin d’Isabelle Eberhardt, a cherché dans quel hôtel de Marseille, sa ville, prête à s’embarquer enfin pour l’Afrique, elle avait pu descendre.. « Seule, Isabelle aurait habité n’importe où. Mais avec sa mère, dans l’état de santé incertain qui était le sien ? […] Quel fut le logement qui servit de cadre à la première nuit qu vécurent ensemble ces deux femmes, loin de Vernier ? […] Logèrent-elles à l’hôtel de Russie et d’Angleterre, boulevard d’Athènes ? Rue Paradis où descendit monsieur de Chateaubriand ? Sur la corniche, comme Théophile Gautier ? À l’hôtel des Princes comme Gérard de Nerval ? Ou sur la Canebière, en ce Grand Hôtel où logeaient les souverains de passage, les chefs de tribu en visite et les membres de l’Académie française ? » Non, elle découvre qu’Isabelle et sa mère ont patienté à l’hôtel Beauvau.
Et quand j’ai feuilleté hier dans les livres d’Edmonde Charles-Roux que Coline avait mentionné sur le fil d’Isabelle Eberhardt, j’ai trouvé que j’ai déjà un livre où elle apparaît – comme écrivain d’un postface. Et en parlant de Marseille – ce livre est tout à fait assorti (Coline avait raison avec mes caves d'Ali Babar )Mary Jane Gold – Marseille Années 40 - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Une jeune Américaine fortunée visitant l'Europe à la fin des années 30 refuse de rentrer chez elle lorsque la guerre éclate, et comme des milliers d'autres, entraînée dans la débâcle de mai 40, échoue à Marseille, refuge de tous ceux qui tentent de gagner l'Amérique. C'est là que l'Histoire rattrape notre héroïne jusqu'à présent insouciante et oisive : elle rencontre Varian Fry, un compatriote en train de mettre sur pied le légendaire Emergency Rescue Committee, réseau destiné à faire sortir de France les innombrables intellectuels pourchassés par le nazisme. Pour la première fois, la jeune Mary Jane Gold s'engage, jouant au chat et à la souris avec la police de Vichy, faisant office de passeuse vers la frontière espagnole, et vivant en même temps une idylle orageuse avec une petite frappe du milieu marseillais, baptisé Killer, qui gagnera grâce à elle ses galons de héros. Mélange de drame et de comédie, de noirceur et de douceur de vivre, on retrouve dans ces souvenirs publiés pour la première fois aux Etats-Unis en 1980 les plus grands accents de Casablanca ou du Port de l'angoisse. Car il est vrai que la réalité dépasse toujours la fiction. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Sam 8 Mar 2008 - 16:12 | |
| Décidément.. ce fil me poursuit En venant ce matin dans ma libraire - qu'est-ce que je vois: Et du coup je réalise que cet écrivain/voyageur n'a pas de fil parmi les Parfumés.. je vais donc me sacrifier Et la coincidence ne s’arrête pas là : cet après midi j’ai lu la nouvelle Le port de Nabokov et il écrit : « Nikitine transperça de l’épaule la pluie ondoyante du rideau, puis sortit dans la ruelle en pente. Le côté droit était à l’ombre, à gauche un étroit ruisseau tremblait dans un scintillement chaud le long du trottoir ; une fillette aux cheveux bruns, édentée, avec des taches de rousseur foncées, attrapait dans un seau bruyant le courant étincellent ; et le ruisseau, le torrent de soleil, une ombre violette nette, tout coulait, glissait vers la mer, en bas : encore un pas, et là-bas, au fond, entre des murs, s’élevait son éclat saphir massif. Les rares passants marchaient du côté ombragé. Un nègre en uniforme colonial arriva à sa rencontre, le visage comme une galoche humide. Une chaise paillée était sur le trottoir. Un chat sauta mollement du siège. Une voix provençale cuivrée jacassa quelque part dans une fenêtre. Une persienne verte claqua. Des citrons jaune rugueux chatoyaient sur un étal au milieu des mollusques mauves qui avaient une odeur d’algue. Une fois arrivé au bord de la mer, Nikitine regarda avec émotion le bleu épais qui se transformait dans le lointain en un blanc argenté aveuglant, l’entaille de lumière qui jouait tendrement sur le flanc blanc d’un yacht, puis titubant dans la fournaise, il partit chercher un petit restaurant dont il avait remarqué l’adresse sur un mur du consulat."Et si on consulte les notes à la fin du livre, on peut lire que Nabokov parle de Marseille ! | |
| | | Ella Invité
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Dim 9 Mar 2008 - 11:37 | |
| Merci Kenavo, j'ai un peu honte de ne pas en avoir parlé avant alors que j'habite Marseille. L'hôtel Beauvau construit au XIX ème, a vu passer nombre de personnalités,sur la façade il y a une inscription qui rappelle qu'y ont séjourné : Lamartine en partance pour l'Orient en 1832, Prosper Mérimée qui s'embarquait pour la Corse en 1839, George Sand et Chopin, Jean Cocteau ... clic pour voir l'inscription |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Dim 9 Mar 2008 - 13:28 | |
| - kenavo a écrit:
-
Mary Jane Gold – Marseille Années 40
- Citation :
- Présentation de l'éditeur
Une jeune Américaine fortunée visitant l'Europe à la fin des années 30 refuse de rentrer chez elle lorsque la guerre éclate, et comme des milliers d'autres, entraînée dans la débâcle de mai 40, échoue à Marseille, refuge de tous ceux qui tentent de gagner l'Amérique. C'est là que l'Histoire rattrape notre héroïne jusqu'à présent insouciante et oisive : elle rencontre Varian Fry, un compatriote en train de mettre sur pied le légendaire Emergency Rescue Committee, réseau destiné à faire sortir de France les innombrables intellectuels pourchassés par le nazisme. Pour la première fois, la jeune Mary Jane Gold s'engage, jouant au chat et à la souris avec la police de Vichy, faisant office de passeuse vers la frontière espagnole, et vivant en même temps une idylle orageuse avec une petite frappe du milieu marseillais, baptisé Killer, qui gagnera grâce à elle ses galons de héros. Mélange de drame et de comédie, de noirceur et de douceur de vivre, on retrouve dans ces souvenirs publiés pour la première fois aux Etats-Unis en 1980 les plus grands accents de Casablanca ou du Port de l'angoisse. Car il est vrai que la réalité dépasse toujours la fiction. J'ai lu le livre de Mary Jayne Gold, mais aussi celui qui avait été écrit par Varian Fry lui-même, que je n'ai jamais pu racheter car il est devenu introuvable : La liste noire - Citation :
- Juin 1940 : l'effondrement militaire de la France laisse des milliers de réfugiés totalement à la merci des nazis.Mandaté par une organisation humanitaire, un jeune Américain de trente-trois ans, Varian Fry, diplômé de Harvard, débarque à Marseille. Sa mission : sauver des intellectuels et des artistes menacés par les nazis. Seul, sans moyens ni soutien, il va en treize mois aider quatre mille personnes et en sauver près de deux mille, parmi lesquelles Marc Chagall, Max Ernst, André Breton, Victor Serge, André Masson, Hannah Arendt.Abandonné par les autorités américaines, il sera expulsé en août 1941 par Vichy, sous l'accusation d'«avoir protégé des Juifs et des anti-nazis».Dans ce livre, publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1945 et resté inédit en France, Fry relate son aventure hors du commun. Un témoignage exceptionnel et bouleversant qui se lit comme un roman d'espionnage.Devenu une figure de légende en Israël, Varian Fry, un des personnages les plus insolites et les plus fascinants de ce siècle, dont l'action fut comparable à celle de Raoul Wallenberg et d'Oskar Schindler, mourut en 1967 à l'âge de cinquante-neuf ans.
Il faudrait ouvrir un fil sur Varian Fry et le sujet |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Ven 11 Avr 2008 - 16:26 | |
| Je vous ai déjà emmené en Suisse, mais le moment est trop bon pour passer à côté.. donc on va à Genève Hôtel d’Angleterre (disparu) - Citation :
- En arrivant à Genève, au début de l’été 1816, Lord Byron s’installa à l’hôtel d’Angleterre, cette Angleterre que le scandale d’un divorce et l’accusation d’inceste lui ont fait quitter. Il vient de visiter la villa Diodati, à Cologny, sur la rive sud du lac, peu éloignée de la cité, et a décidé d’y vivre quelques mois. En posant le pied sur la jetée de l’hôtel il voit venir à lui trois personnes d’allure britannique : un homme accompagné de deux jeunes femmes coiffées de larges chapeaux de paille. L’un d’elle est Claire Clairmont qu’il a rencontrée à Londres. Elle lui présente Mary et Percy Shelley. Ensemble, ils se dirigent vers la pergola ensoleillée de l’hôtel, sous laquelle ils se font servir un café. La première rencontre des deux poètes est un éphémère fiasco. Rien ne laisse deviner que les fils de leurs destinées, à partir de cette rencontre fortuite, vont s’emmêler et se confondre, donnant naissance à la poésie, à Allegra, l’enfant de Claire et de Byron, et à « Frankenstein », la créature de Mary, qui n’a pas encore vingt ans.
Nathalie de Saint Phalle Et pourquoi la Suisse, pourquoi Genève et pourquoi cette rencontre? Je lis pour l'instant L'Homme qui voulait tuer Shelley de Guiseppe Conte et tout d'abord j'ai pas mal appris sur Shelley (j'ai d'ailleurs fait quelques recherches sur Internet parce que je ne savais pas qu'il avait eu une telle vie mouvementé ) et il y a naturellement Mary sa femme et pour l'instant on mentionne aussi Byron.. faut voir si Conte le présente encore plus dans le livre J’étais sûr que le Serpent (Shelley) aimait Edoardo. Mais j’étais également certain que cela ne l’empêchait pas d’aimer la femme d’Edorado. Vous me direz qu’il avait un caractère pervers, inhumain. Moi qui l’ai connu, je vous réponds que non. Le fait est que le Serpent ne tenait aucun compte des règles que les hommes se sont transmises, de génération en génération, depuis l’époque de la Bible, avec ses patriarches et ses prophètes. Pour lui, tous ces gens-là étaient des tyrans, à commencer par Dieu le Père. Mariage, fidélité, amitié, amour… Pour le Serpent, toutes leurs normes devaient être renversées et réécrites. Et s’il avait pu en promulguer de nouvelles, ç’aurait probablement été celles-ci : « Qu’au cœur du monde il y ait l’amour. Au cœur de l’amour, la liberté. Au cœur de la liberté, la joie. »Guiseppe Conte | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Ven 25 Avr 2008 - 23:25 | |
| Baden-Baden Musée Frieder Burda à Baden-BadenIl y a plusieurs raisons de voyager avec vous à Baden-Baden :°je vais visiter cette ville – et surtout ce musée – en août°Queenie et Animal ont parlé ces derniers temps de Céline°il y a depuis quelque temps des mouvements sur le fil ‘Dostoïevski’ – et j’ai aussi un livre en rapport avec Baden-Baden où il est la personne principale - Citation :
- Brenner’s Park-Hotel
Juin 1944. Quelques jours après le débarquement allié en Normandie, Louis-Ferdinand Céline, sa femme Lucette et leur chat Bébert arrivent à Baden-Baden, la première étape d’un long périple à travers l’Allemagne bombardé. Ils sont installés à l’hôtel Brenner, parmi les privilégiés d’un régime qui entre en agonie.. « Tous habitués du très haut luxe, de la supercatégorie, deux trois femmes de chambre par appartement, balcon de cure ensoleillé sur la Lichten-thalallée.. les bords de l’Oos, ce petit ruisseau aux clapotis si distingués, bordé de toutes espèces d’arbres rares… le site du parfait raffinement… saules pleureurs à chevelures d’argent, au fil de l’eau sur vint.. trente mètres… jardinage fignolé de trois siècles.. […] là où je vous parle, juillet 44, encore ravitaillés très bien ponctuellement.. eux et leurs gens.. beurre, œufs, caviar, marmelade, saumon, cognac, grand Mumm… par jets d’envois parachutés sur Vienne, Autriche.. direct, de Rostov, de Tunis, d’ Épernay, de Londres… les guerres qui font rage sur sept fronts et sur toutes les mers n’empêchent pas le caviar.. la super-écrabouillerie, bombe Z, lance-pierre, ou tue-mouche, respectera toujours les delikatessen de hautes tables… » Un été à Baden-Baden de Leonid Tsypkin - Citation :
-
Présentation de l'éditeur " La littérature de la seconde moitié du XXe siècle est un terrain maintes fois traversé : y découvrir quelque chef-d'œuvre oublié/.../ semble pour le moins improbable. C'est pourtant ce qui m'est arrivé à Londres, il y a une dizaine d'années. Je tiens Un été à Baden-Baden pour l'une des œuvres les plus belles, les plus exaltantes et les plus originales de son siècle en matière de récit et de fiction. Outre la description de l'incomparable Dostoïevski, le roman de Tsypkin offre un extraordinaire parcours mental de la réalité russe/.../, un portrait retentissant et vivant de toute la littérature. Pouchkine, Tourgueniev/.../ et les grandes figures de la littérature du XXe siècle et de la lutte pour la justice - Tsvetaeva, Soljenitsyne, Sakharov et Bonner - sont également convoqués, déversés dans la narration. On sort d'Un été à Baden-Baden purifié, secoué, fortifié. " Susan Sontag, juillet 2001.
| |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Lun 19 Mai 2008 - 16:54 | |
| Pendant le festival Etonnants Voyageurs à Saint Malo, j’ai assisté entre autre à une manifestation où Alexandra Lapierre et Christel Mouchard parlaient de leur livre – mais surtout des femmes dont elles ont fait le portrait: Alexandra Lapierre/Christel Mouchard Elles ont conquis le monde. Les grandes aventurières 1850 - 1950Et en voyageant avec eux, je retrouve Karen Blixen – et dans mon cher livre de Nathalie Saint Phalle je la retrouve aussi. Donc, la destination du voyage virtuel d’aujourd’hui est le Kenya. Norfolk Hotel, Nairobi - Citation :
- Karen Blixen attirée par la vallée heureuse, était, elle, descendue au Norfolk en arrivant à Nairobi. C’était en janvier 1914. Karen Blixen et le baron Bror Blixen avaient débarqué de l’Admiral sur le quai de Mombassa pour se marier le jour même de leur arrivée d’Europe, le 14 janvier, et ils avaient aussitôt pris le train pour la capitale.
Out of Africa oblige, il est aisé de l’imaginer abritée par la véranda de pierre du vieil hôtel de bois noyé dans la verdure, à l’heure où chacun vient se délasser de la journée le temps d’un whisky tiède. Bientôt elle écrira La Ferme africaine, où l’on apprend qu’elle quitta Norfolk par la faute d’un maître d’hôtel suédois, Emmanuelson, « qui avait la fâcheuse habitude de demeurer planté près de ma chaise pendant que je déjeunais et de m’entretenir du cher Danemark et des gens qu’ils connaissait, d’une voix qui résonnait dans tout l’hôtel ». Et pour ceux qui n’ont pas encore lu ce livre – je peux vous garantir qu’il n’a rien – mais vraiment rien du tout à faire avec le film (que j’adore – mais ici il faut faire une différence catégorique entre livre et film) | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Dim 1 Juin 2008 - 0:42 | |
| Normalement j’aime bien alimenter ce fil quand je suis en train de lire un livre qui m’inspire un ‘voyage’ – et si je trouve un Hôtel dans le livre de Nathalie de Saint Phalle, je suis partante. L’envie de partir vient de ma lecture actuelle 'Les Seigneurs du thé’ de Hella Haasse (son fil est ICI) qui se concentre sur Java – mais le plus proche que j’ai trouvé dans le livre avec les Hôtels Littéraires était l’Inde.. donc D’un autre côté j’aime aussi inspirer l'envie de découvrir d’autres livres en relation avec ma destination choisie – et avec Darjeeling on peut découvrir deux auteurs qui ont déjà leur fil chez les Parfumés (la photo en noir et blanc date de 1916 - presque le moment ou Alexandra David-Neel s'y trouve)DarjeelingHôtel-Villa - Citation :
- Mars 1912. Alexandra David-Neel quitte Calcutta avant que la chaleur ne devienne insupportable. Elle se rend par chemin de fer à Darjeeling, la capitale d’été du Bengale, fondée par les Anglais un siècle auparavant. La ville himalayenne s’étend à plus de deux mille mètres entre les montagnes du Népal et celles du Bhoutan, au pied du Sikkim qu’elle veut traverser de part en part avec l’appui du rajah local et de la Société théosophique. Elle pensait que ce serait l’affaire de quelques semaines, elle ne sera de retour à Darjeeling que sept mois plus tard.
[...]
1912 à Darjeeling, c’est aussi la date et le lieu de la naissance de Lawrence Durrell….
Fil de Alexandra David-Neel: ICIFil de Lawrence Durrell: ICI | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Ven 6 Juin 2008 - 19:20 | |
| La lecture du livre de Hella Haasse m'inspire encore un autre voyage Et comment ne pas penser avec un auteur néerlandais de faire une petite escale à AmsterdamGrand Hôtel Krasnapolsky - Citation :
- Le café-restaurant du Krasnapolsky est une palmerie dans un jardin d'hiver et le lieu de rendez-vous de tous les voyageurs dans la ville où s'impriment toutes les cartes du monde. Après avoir quitté son bateau détruit par la glace dans le port, il sembla à Joseph Conrad que l'immense salle était "si bien chauffée que même le marbre des tables paraissait agréable au toucher" et que le serveur qui lui apporta une tasse de café avait, en comparaison avec sa solitude antérieure, "le précieux aspect d'un ami intime".
Neuf ans plus tard, en 1892, Verlaine remarqua "les inombrables serveurs évoluant en costumes noirs et cravates blanches", cette sorte de costume qu'il ne possédait pas. Et si on se trouve dans cette ville, on va aussi faire une petite promenade un livre qui se joue à Amsterdam et qui a un personnage principal que j'aime bien Sur les traces de Chet Baker - Citation :
- Présentation de l'éditeur« Je ne résiste pas aux tons mineurs, aux accords en mineur, aux blues en mineur. Quand j'étais gamin et que je ne connaissais pas la différence entre un dièse et un bémol, encore moins entre mineur et majeur, il m'arrivait d'entendre une chanson à la radio ou à la télévision et, si elle avait cette sonorité particulière, elle provoquait en moi une sorte de frémissement, de frisson, et j'adorais ça… C'était donc ça, mon itinéraire musical. C'est lui qui m'avait choisi… J'étais attiré par les sonorités en mineur, par le pouvoir qu'avaient certaines combinaisons de notes de créer et d'entretenir une ambiance, d'évoquer des images de brume, d'obscurité, de rues désertes aux premières lueurs qui précèdent l'aube… »
Celui qui parle ainsi s'appelle Evan Horne ; il est pianiste de jazz et occasionnellement détective. Lorsqu'un de ses amis, qui préparait une biographie de Chet Baker, disparaît à Amsterdam, sur les lieux même où est mort le célèbre trompettiste, Evan ne peut faire autrement que de partir à sa recherche. Son enquête l'amène à croiser les pas de Chet Baker et à reconstituer les derniers jours de sa vie. « Chet savait exprimer ce qui est poignant et mélancolique… Extirpant sans effort jusqu'à la dernière goutte d'émotion, il savait vous donner l'impression que ce qu'il révélait était si intime, si secret, que vous vous sentiez coupables d'avoir surpris des confidences qui ne vous étaient pas destinées. » La tonalité du roman de Bill Moody, écrivain et musicien, est à l'image de ce jugement porté par son héros sur Chet Baker. Comme l'écrit Russ Freeman, qui joua et vécut aux côtés de Chet Baker pendant cinq ans : « Bill Moody a réalisé un tour de force en traitant un sujet aussi délicat. Sur les traces de Chet Baker est beaucoup plus qu'un roman passionnant : Bill nous y donne une vision intimiste du monde du jazz et du caractère de l'un de ses musiciens les plus remarquables. » | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Lun 9 Juin 2008 - 21:39 | |
| - kenavo a écrit:
-
William Turner Géniale cette liste de livre Kenavo et ce tableau de Turner, j'adore ! Chaque fois que j'allais à Londres, je passais au moins une heure à la Tate juste pour voir Turner mais je n'ai jamais vu ce tableau. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Mar 10 Juin 2008 - 14:35 | |
| - Epi a écrit:
- Géniale cette liste de livre Kenavo
si j'y pense, je vais de temps en temps compléter, parce que entretemps, il y a d'autres livres sur Venise qui se sont rajoutes à ma biblio - Epi a écrit:
- et ce tableau de Turner, j'adore ! Chaque fois que j'allais à Londres, je passais au moins une heure à la Tate juste pour voir Turner mais je n'ai jamais vu ce tableau.
ah oui - la section Turner dans la Tate vaut le détour (le tableau là se trouve à Liverpool un voyage que je voudrais bien faire non pas seulement virtuel.. et pas seulement à cause du Turner) | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Voyages Virtuels | |
| |
| | | | Voyages Virtuels | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|