Voyages Virtuels

depuis le temps que je lorgne ce fil en espérant pouvoir un jour y participer...

voici donc l'hôtel Terminus de Lobito en Angola


"J'ai revu l'hôtel Terminus à Lobito. Je me souviens que lorsque j'étais enfant j'y ai déjeuné plusieurs fois. Je me souviens :
1) Des serveurs du restaurant, très raides dans leur uniforme blanc resplendissant. Aujourd'hui, chaque fois que j'aperçois un amiral, je me souviens des serveurs de l'hôtel Terminus. Bien que je n'aie jamais vu d'amiraux avec autant de dignité.
2) D'une conversation entre mes parents et un ami à propos d'un plat servi au déjeuner où fruit et viande étaient mélangés. Cela leur paraissait excentrique. L'ami de mes parents déclara avoir mangé quelque chose de semblable en afrique du Sud. Pendant de longues années j'ai nourri de grandes illusions au sujet de la cuisine sud-africaine.
(...)
L'hôtel Terminus a été entièrement repris par une banque privée angolaise. Derrière, sur le sable très pur de la plage, s'élève aujourd'hui un bar bungalow."

coline a écrit:

Un petit voyage...Pas loin...Paris...Le Grand Palais...Embarquez!...
C'EST PAR ICI!

Génial cette visite! Il est aussi vide qu'au moment de notre passage en juillet dernier:

mais au moins on peut y entrer. Merci!

(édition: peut au lieu de peur )

contente que ce lien marche toujours.. c'est vraiment extra..
et tout comme toi Igor, mon frère a fait une visite quand c'était vide.. impressionnant

Cela fait en effet un bout de temps sans voyage virtuel
(j’avais déjà cité cet hôtel.. mais c’est un endroit tellement enchanté… )



Bussaco, Palace Hotel

Citation :

Années vingt, Philippe Soupault part pour un voyage au Portugal avec les dernières bribes de son héritage et l’espoir d’ »être heureux, insouciant, loin des discussions et des affrontements de (ses) amis surréalistes. Tenaillé par le désir lancinant de voyager, il emmène la jeune femme qu’il vient d’épouser dans la forêt de Bussaco, dans un château royal manuélien transformé en hôtel. Selon la légende, le roi avait fait planter sur la colline dominant les vallées de terre rouge toutes les espèces d’arbres pouvant croître sous ce climat… « Lorsque je pénétrai dans cette forêt, lorsque je franchis le seuil de cet hôtel, j’eux l’impression que j’allais découvrir un secret, le secret du Portugal. On peut se demander si ce mystère d’un domaine réservé, qu’on dirait celui des fées et qui fait penser au Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, ne dépend pas du paysage lui-même. «

fil de sa femme: ici

J’ai revu pendant le week-end le film, et j’ai donc envie de vous emmener à un petit séjour à bord de ce train magique.

Sur la première page de ce fil, j'avais parlé déjà de cet hôtel à Istanbul, terminus de l'Orient Express.

kenavo a écrit:

Hotel Pera Palas

Citation :

Lors de ses précédents passages à Istanbul, Annemarie Schwarzenbach, "l'ange inconsolable" de Roger Martin du Gard, "l'ange dévasté" de Thomas Mann, la fascinante androgyne amie de ses enfants Klaus et Erika, s'installait au Pera, le palace terminal de l'Orient-Express, construit par la Compagnie des Wagons-lits, pour reposer les voyageurs de trois jours et autant de nuits de train, de Paris jusqu'au Bosphore. L'hôtel est mythique et miraculeusement intact.

Agatha Christie, Le crime de l'Orient-Express

Citation :

Présentation de l'éditeur
Dans l'Orient-Express bloqué par la neige, Hercule Poirot mène l'enquête. Puisque le criminel ne peut être que dans le wagon, il lui faut examiner tous les éléments : les douze voyageurs de nationalités différentes, les douze coups de poignards, les alibis de chacun...

Constantin Parvulesco, Orient-Express. Un train de rêve

Citation :

Présentation de l'éditeur
Depuis 1883, l'Orient-Express circule à travers l'Europe, dans un tourbillon d'élégance et d'intrigues.
Tour à tour train des têtes couronnées, des stars, des réfugiés, des marchands d'armes, des espions dans les Balkans de la Guerre froide, ce train de luxe symbolise, plus que tout autre, le voyage par excellence, le voyage vers l'Orient mystérieux. Ce livre, de Mata-Hari à Grace de Monaco, de Michel de Roumanie à Siméon de Bulgarie, de l'ex-roi Georges de Grèce au comte Ciano, d'Agatha Christie à Mac Orlan, l'Europe de l'insouciance, du vagabondage littéraire et mondain des années folles, de Paris à Constantinople, déroule son cortège d'aventures et de volupté.
L'auteur fait revivre, au travers de l'histoire de ce train de luxe européen, l'art de vivre de cette époque fascinante, grâce à de nombreux documents d'époque et des photos de reportage. Parti sur les traces du passé dans ce train n° 263 qui, depuis cent vingt ans, relie Paris-Est à Istanbul via Bucarest, il évoque les splendeurs et les misères de ce voyage qui mène jusqu'au Péra Palace, sur l'autre rive du Bosphore.
Au-delà de la renaissance du mythe, avec le Venise-Simplon-Orient-Express, qui relie aujourd'hui Londres à Venise, l'auteur parle avec précision des voitures, des machines, des aménagements intérieurs, de toute cette technique et de ce souci de la perfection qui ont rendu possible ce rêve du rail.

Vladimir Fédorovski, Le Roman de l'Orient-Express

Citation :

Présentation de l'éditeur
Plus qu'un train de rêve, l'Orient-Express est le symbole d'une Europe qui s'est faite avant l'heure, de Paris à Istanbul, en passant par Venise et Prague. Au cours du XXe siècle, il fut le théâtre d'événements politiques décisifs. Ainsi, dans la voiture n° 2419 aménagée en bureau pour le maréchal Foch, fut signé à Rethondes l'armistice du 11 novembre 1918. Plus de vingt ans après, la France capitulait face à Hitler, dans le même wagon. Des amants célèbres, des espions furent aussi des familiers de ce train, propice aux intrigues et aux aventures. A travers l'évocation de personnages emblématiques - Diaghilev, Mata-Hari, Lawrence d'Arabie, Marlene Dietrich -, c'est toute la magie de l'Orient-Express que fait revivre l'auteur.

Graham Green, Orient express

Citation :

Des êtres réunis par le hasard du voyage, des destinées qui se nouent, des solitudes qui se cherchent, la richesse et la pauvreté, le conformisme et la révolte...
Dans ce huis clos en mouvement qui réunit, le temps d'un bref voyage, des vies que tout sépare, Graham Greene fait se croiser, s'aimer, se trahir ou s'affronter des hommes et des femmes ancrés dans leur temps comme sur des rails. Celui qui a traversé le XXe siècle, dont il fut l'un des peintres les plus talentueux, n'avait pas trente ans lorsqu'il écrivit ce qui fut son premier succès.

John Dos Passos, Orient-Express

Luxueuses ou monastiques, les chambres d'hôtels des écrivains

Citation :

Parfois par goût, plus souvent pour les besoins de la promotion, les romanciers cultivent de longue date une relation particulière avec les hôtels. A Paris, ils ont leurs habitudes et leurs manies. Visite guidée.

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Le musée d'art Villa Flora à Winterthour, demeure patricienne des époux Hahnloser-Bühler, a été ouvert au public en mai 1995. Cette villa située dans le quartier résidentiel de la ville, présente un ensemble de tableaux nabis et fauves, réunies entre 1907 et 1932 par le médecin ophtalmologue Arthur Hahnloser (1870 - 1936) et sa femme Hedy Hahnloser-Bühler (1873 - 1952)

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La collection comprend des œuvres importante d'artistes comme: Pierre Bonnard, Paul Césanne, Giovanni Giacometti, Vincent van Gogh, Ferdinand Hodler, Aristide Maillol, Manguin, Albert Marquet, Henri Matisse, Olidon Redon, Pierre-Auguste Renoir, Auguste Rodin, Georges Rouault, Ker-Xavier Roussel, Henri de Toulouse-Lautrec, Félix Valloton, Edouard Vuillard et Wield Friedrich. La collection est cotée comme un bien culturel d'importance nationale suisse


Hedy Hahnloser-Bühler at Villa Flora in Winterthur, 1935 (Willy Maywald)

quelques exemples de cette collection


Félix Vallotton


Aristide Maillol


Ferdinand Hodler


Henri-Charles Manguin


Henri Matisse


Edouard Vuillard

Café Hafa, Tanger





Tahar Ben Jelloun, Beckett et Genet, un thé à Tanger

Citation :

Jean Genet invite Samuel Beckett, qu'il n'a jamais rencontré, à partager avec lui un thé au café Hafa, à Tanger - un lieu populaire où se croisent amoureux, touristes et intellectuels. Ils bavardent, règlent des comptes imaginaires, rient, dansent, se fâchent, en attendant la visite improbable de Giacometti, leur ami commun...

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Ce prix me renvoie vers Nathalie H.de Saint Phalle et son livre Hôtels Littéraires.

Voici ce qu’elle écrit à propos de La Mamounia

Aussi étrange que cela puisse paraître, la Mamounia ne se souvient pas des écrivains qu’elle a – certainement – accueillis, sinon de Paul Valéry – mais dans quelles circonstances ? – et de Churchill – qui n’est pas à proprement parler un écrivain -, revenant chaque année avec ses pinceaux, ses couleurs, ses toiles et son chevalet pour peindre la vue depuis l’hôtel… Tout aussi étrange, les écrivains n’ont guère évoqué la Mamounia… qui fut pourtant l’un des hôtels les plus extraordinaires jamais créés, dans l’une des villes les plus ensorcelantes… comme si c’était d’une telle évidence qu’il n’était pas nécessaire de l’écrire, sinon très allusivement, comme le fait Paul Bowles dans ses Mémoires d’un nomade, non pas à propos de lui-même, mais de Jane sa femme, et encore, en son absence : « J’étais encore au fin fond du Sahara quand elle avait débarqué à Tanger avec son amie Jody. Elles étaient allées dans le Sud, à Marrakech. À l’époque, la Mamounia était encore un excellent hôtel. Heureusement, il faisait beau : du balcon de leur chambre, elles voyaient les sommets enneigés de l’Atlas briller sous le soleil. » On n’en saura pas plus. J’imagine, traversant le hall, les salons et les jardins, les plus voyageurs des écrivains… Larbaud, Loti, Morand, Maugham, Green, Soupault, Hemingway, Kessel, Yourcenar… ou entrer et sortir, le temps d’un verre, Burroughs et Gysin… La moitié d’entre eux a bien dû parvenir jusqu’ici… La veille de sa mort, en décembre 1969, Louise de Vilmorin s’apprêtait à y partir pour un premier voyage avec André Malraux.

Et pourquoi pas faire le petit voyage que Télérama propose cette semaine



Sur les traces de l'artiste William Morris, dont j'ai fait connaissance ici

et ce que Télérama en raconte ici, c'est toujours vrai.. un personnage extraordinaire

On fait un petit voyage à Bratislava?


Plural Bookshop

Citation :

Installée à Bratislava en Slovaquie, voici cette construction imaginée par Plural et TotalStudio pour un établissement doté à la fois d’un café et d’une librairie. Une structure en escalier et une large bibliothèque occupant l’ensemble de espace

Un petit voyage à Milan?

Milan Dreaming

Citation :

L’artiste Francesco Paciocco a pu réaliser cette agréable vidéo sur la ville de Milan en Italie. Avec des images simples et belles, il parvient à montrer toute la beauté de la ville italienne

Auteurs né à Milan qui ont leur fil sur Parfum:

Andrea De CarloEmilio GaddaAlessandro Manzoni

et Luchino Visconti

Superbe aperçu de la ville, réveillant mille souvenirs chez moi. Mais vivre à Milan c'est quand même autre chose que d'y travailler une semaine par mois pendant des années.

Tiens, on reste dans la même ville, je viens de découvrir un livre paru dans la belle collection Le sentiment géographique de chez Gallimard:


Alberto Savinio, Ville, j'écoute ton coeur

Citation :

Présentation de l'éditeur
La ville de Milan, son histoire, ses monuments, ses musées, ses places, ses habitants, célèbres ou inconnus, sont ici les prétextes choisis par Savinio pour illustrer ces lignes du préambule qui ont valeur de manifeste : " Dans l'ambition de faire "une œuvre", il y a encore de la puérilité. Une fois cette puérilité comprise et dépassée, on n'écrit de livres, si on a encore envie d'écrire, qu'en forme de longue et tranquille conversation. " Songeur et précis, Savinio porte ici à son point extrême de perfection cet art de la digression qui le caractérise, et qui n'est possible que lorsqu'on possède, comme lui, une mémoire amoureuse et attentive à renouveler, à la moindre occasion, quelque pensée impérissable, une sentence ou un bonheur oublié. A établir aussi les affinités reliant les oeuvres et les coutumes des hommes, et à souligner, à travers les siècles, les variantes de l'Esprit. Aussi, dans sa promenade milanaise, à chaque coin de rue, à la vue d'une façade ou d'une statue, sa vaste culture - nourrie surtout d'Héraclite, de Platon, de Lucien de Samosate, de Voltaire, de Beethoven, de Stendhal, d'Achim von Arnim, de Nietzsche - s'éveille, créant tout un réseau d'échos autour de chaque sujet et de chaque thème. Et, touche après touche, la ville - contemplée pour la première fois dans son intégralité, juste avant les bombardements de 1943 - surgit à chaque page pour s'effacer aussitôt ; car, si l'auteur parle de son architecture, c'est toute l'architecture italienne qu'il passe en revue, et, s'il commente les tableaux de ses musées, c'est toute la peintre qui défile, tels Cimabue et Giotto qu'il analyse par rapport au cubisme et à Paul Klee.

L’hôtel Posada de las Flores, Loreto, Mexique



C’est le seul bâtiment colonial de Loreto, à part l’église. Et c’est l’œuvre d’un Italien, Giuseppe Marcelletti, ce qui veut dire qu’il ne remonte pas à l’époque des Conquistadors : en somme, l’hôtel est un joyau architectural, il est magnifique, non par son luxe, mais en raison du soin apporté aux détails, qui en fait un immeuble en tout point semblable à ceux qui fit construire Hernan Cortés. Sauf que la restauration a été faite sur un immeuble du XXe siècle, c’est donc un des rares exemples de style colonial entièrement reconstitué de nos jours. Très réussi, à mon avis : ici on aurait pu avoir une horrible succession de balcons et de baies vitrées, au contraire, c’est un petit immeuble à deux étages en pierre sombre, à fenêtres de bois, avec l’indispensable grosse porte historiée et de grosses poignées de fer forgé, un patio avec fontaine et des intérieurs recouverts d’azulejos.

Pino Cacucci, Ce que savent les baleines : ici




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