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| Voyages Virtuels | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Jeu 12 Juin 2008 - 15:00 | |
| Bon ben j'attaque, un livre/une ville: Abattoir 5 de Kurt Vonnegut et Dresde - 4eme de couv a écrit:
- Abattoir 5 retrace l’histoire de Billy Pélerin (double quasi autobiographique de Kurt Vonnegut), né à Ilium en 1922, fils unique du coiffeur de la petite ville. Appelé sous les drapeaux pendant la seconde guerre mondiale (comme assistant d’aumonier militaire...), il est capturé par les allemands et fait prisonnier dans un camp à Dresde. ...
Mais Billy insiste pour remonter dans le passé et raconter son histoire, notamment sa vie de soldat et, ce faisant, il ne va plus cesser alors d’effectuer des sauts dans le temps, évoluant et vieillissant, ou régressant vers son enfance. Ce sont ces différents épisodes, et principalement celui de la seconde guerre, de l’emprisonnement et du bombardement de Dresde qui font la trame quelque peu décousue, ironique et pleine d’humour de ce roman... Vonnegut emprunte la liberté de mettre en scène des épisodes merveilleux (proches de la Science-fiction) qui viennent contrebalancer l’errance misérable d’un « brave soldat » yankee, que le vent imbécile des tueries modernes ratatine de froid et de peur au fond d’un abattoir de Dresde, sous une pluie de bombes...
Dans l'introduction du Roman Vonnegut en trace la genèse. Lors d'un voyage à Dresde, avec un ami lui aussi rescapé du bombardement de Dresde, il sympathise avec un chauffeur de Taxi dont toute la famille a périt ce jour là alors que lui était dans la wermacht. Car l'un des coté absurde de ce bombardement (le plus meurtrier de tous les bombardement "non nucleaire", entre 50000 et 250000 morts), c'est qu'il n'y a eu quasiment aucune victime militaire. Vonnegut revient alors sur son passé, emprisonné dans des abattoirs souterrains avec ses camarades (capturé dans les ardennes) et leurs gardiens, il fait partie des très rares survivants. Il sera utilisé ensuite pour rassembler les cadavres dans une immense fosse commune, mais dépassé par l'ampleur de la tache, les autorités Nazies y renoncent et décident de passer tous les corps et les décombres au lance flammes, ce qui fait que l'on ne connaitra jamais le nombre exacts de victimes. Dresde après les bombardements: Le monument phare de la ville la Frauenkirche, en 1900 puis dans les années 50 Les autorités est-allemandes décidèrent de laisser le centre ville, de ce qui fut la florence baroque, en l'état (officiellement comme témoignage de la folie des hommes, officieusement par manque de moyen) alors que la périphérie était reconstruite dans un style moderniste/DDR: Après la réunification un immense chantier de reconstruction eu lieu, dont l'un des moments forts fut l'achèvement de la Fraenkirche en 2006: Le code couleur sur les bâtiments est important, en clair les parties totalement nouvelle, en foncé les parties datant d'avant le bombardement: (on peut voir que l'église à droite a beaucoup moins souffert que la Frauenkirche) Parmi les grands monuments baroques du centre ville: Le chateau avec sa mosaïque des princes électeurs Le Zwinger bien sur La cathédrale catholique l'opéra Semper , etc... |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Ven 13 Juin 2008 - 21:39 | |
| Il y a des destinations qu'on aime plus que d'autres.. La Route 66 est une de ces destinations que je ne peux pas expliquer - mais elle ne me laisse pas indifférente.. c'est probablement surtout le mythe, mais je voudrais vraiment la parcourir un de ces jours... Jusqu'à ce moment - je fait le voyage virtuellement. Et ceci surtout à cause d'un article d'Evene.fr: - Citation :
- L'échappée belle
ROUTE 66
Parmi les routes mythiques qui traversent l'histoire des Etats-Unis, il y en a une, The mother road, qui a tracé ses sillons au plus profond de l'imaginaire américain. Pendant plus de cinquante ans, la route 66 a étalé ses kilomètres de bitume à travers huit Etats et trois fuseaux horaires. De Chicago à Los Angeles, elle suivait la course du soleil et creusait l'Amérique profonde. Aujourd'hui morcelée, presque oubliée, elle n'en reste pas moins une légende. La suite: ICI et cette fois-ci on met aussi de la musique pour faire ce voyage Nat King Cole - (Get your kicks on) Route 66 un livre que je n'ai jamais su terminer Et si on ne peut y aller tout de suite - les images se trouvent aussi ici (à côté d'une superbe histoire) | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Jeu 26 Juin 2008 - 17:56 | |
| je propose de vous emmener à New York En feuilleton le livre de Nathalie de Saint Phalle, je ne m’imaginais pas de retrouver Nathaniel West – mais il y est !! Et puisqu’il son fil se trouve chez les Parfumés – ICI – il mérite aussi un petit voyage New York – Sutton Hotel (disparu) - Citation :
- Nathaniel West, avant de se tuer accidentellement en 1940, au retour de son voyage de noces, fut l’auteur, pendant sa brève carrière de gérant du Sutton Hotel, de romans absurdes, nihilistes et empreintes d’un humour noir surréaliste que sa mort, à l’âge de trente-sept ans, a impeccablement conclus. Tandis qu’il écrivait Miss Lonelyhearts, il offrait gratuitement les chambres de l’hôtel restées libres à d’autres écrivains. Parmi eux, Dashiell Hammet qui venait de jeter par les fenêtres tout l’argent gagné grâce au Faucon maltais en s’étant installé dans l’hôtel le plus cher. Il était arrivé avec Lillian Hellman, pour finir son dernier livre, The Thin Man. Pendant qu’il enfermé dans sa chambres, Nathaniel West et Lillian Hellman ouvraient et lisaient avec délectation toutes les lettres des clients et des invités, lecture qui nourrirait sa satire de la société américaine.
Une biographie de se Monsieur serait certainement intéressante
Dernière édition par kenavo le Ven 4 Nov 2011 - 14:45, édité 1 fois | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Mer 2 Juil 2008 - 0:18 | |
| Un petit voyage...Pas loin...Paris... Le Grand Palais...Embarquez!... C'EST PAR ICI! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Jeu 17 Juil 2008 - 18:57 | |
| South Carolina Morning, 1955 High Noon, 1949Regarder les images d’Edward Hopper me donnent parfois une sensation d’agitation. Avec cette solitude et ce calme qu’il est capable de fixer sur la toile, j'ai envie de faire un voyage. Et surtout avec les deux images que je viens de choisir je voulais rechercher ce paysage dans la campagne en Amérique. Mais le livre des Hôtels Littéraires n’offre rien aujourd’hui à mes besoins Mais je viens de trouver un Hôtel qui ressemble 3 auteurs présents chez les Parfumés.. et donc 'valable' pour un petit voyage : Casa Marina Hotel, Key West - Citation :
- En avril 1954, Tennessee Williams (ICI) n’est pas comme à son habitude parti pour « une destination inconnue », il accueille Carson McCullers (ICI) après la mort de Reeves, son mai, et Françoise Sagan (ICI) qui vient de publier Bonjour tristesse, décrit leur rencontre : « Le jour de mon arrivée, Tennessee est venu me rejoindre à l’hôtel, avec un de ses amis, Frank Merlo. J’ai aperçu derrière eux une femme très grande, en bermuda, qui me souriait. J’ai tout de suite été frappé par ses yeux, très grands, très beaux, des flaques bleues. Le regard d’un enfant – chaleureux et perdu. Elle était vraiment perdue. Elle passait ses journées dans le bateau de Tennessee ou sur la plage, sous un parasol. Elle était parfois très gaie. [...] Mais elle ne savait pas pourquoi elle était là, ni ce qu’elle y faisait.[...] De temps en temps, elle avait de brusques dépressions. Elle disait qu’elle voulait rentrer. Alors Tennessee et Frank la reconduisaient, en lui tenant la main. Ils étaient merveilleux avec elle, patients, attentifs. Comme des frères. Lorsqu’elle était couchée, ils lui parlaient longtemps, l’un après l’autre, à voix basse, pour l’apaiser. Aucun nom n’était prononcé, jamais, aucune allusion à ce qui c’était passé…. »
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Mer 30 Juil 2008 - 22:52 | |
| Je voulais faire après le voyage réel un petit voyage virtuel à Paris.... et evene.fr m'a aidé de trouver le lieu Echappée parisienneJARDIN DES TUILERIESSophie Lebeuf pour Evene.fr - Juillet 2008Accolé au Carrousel du Louvre, le jardin des Tuileries s'étale sur vingt-huit hectares en plein coeur de Paris. Promenade dans ce havre de verdure, témoin des tribulations de l'histoire et digne représentant des "jardins à la française". 9h00. Tout est calme sous les grands arbres. Les cars n'ont pas encore déversé leur flot de touristes. A l'abri des regards, les statues de marbres se reposent. A cette heure matinale, le temps semble arrêté. Les toits des immeubles de la rue de Rivoli n'ont plus d'âge. Tout comme ce centaure qui se reflète dans l'eau du bassin rond. Seuls s'activent les jardiniers, qui pérennisent l'harmonie des lieux. Balade parisienne. Histoire d'un jardin, jardin de l'histoireIl aura fallu plus de quatre siècles pour donner au jardin des Tuileries le visage qu'on lui connaît. Fruit de l'amour d'une reine, ce "fils végétal" est né au XVIe siècle. Catherine de Médicis tombe amoureuse de ce terrain vierge, pourvu d'un immense potentiel. Elle développe alors, à partir de 1564 un plan d'urbanisation et d'aménagement de cet espace vert encore à l'état de champs de courges. Dessinée par Philibert Delorme, la première esquisse s'inspire des créations arboristes des jardins italiens de la Renaissance. Il se réfère notamment aux jardins de Boboli de Florence, tant par le dessin que par le mariage des jeux d'eaux, des haies, des grottes, etc. La reine de France est sensible au charme italien, d'ailleurs son jardinier, Bernard de Carnesecchi, est florentin. En 1664, l'illustre André Le Nôtre reprend les commandes. S'il ne modifie pas fondamentalement les travaux entrepris depuis près d'un siècle par Pierre Le Nôtre et Claude Mollet, il intensifie l'effet de symétrie entamé et inscrit le jardin dans une perspective classique par excellence avec ses pièces d'eau circulaires et octogonales, ses parterres de buis, ses terrasses et son allée centrale. Cette dernière devient l'axe majeur du jardin, sorte de colonne vertébrale où s'attachent les rampes en fer à cheval à l'ouest, ouvrant la vue vers les Champs-Elysées. Cet équilibre verdoyant inspire le jardinier André Mollet qui campe le jardin des Tuileries comme référent dans son 'Jardin de plaisir' (1651) alors largement diffusé en Europe. Le jardin se repose quelque temps avant de connaître d'importants travaux au XIXe avec l'arrivée des galeries de l'Orangerie, construite en 1853, et du Jeu de paume en 1861. Mais ce n'est réellement qu'à la fin du XIXe siècle que le jardin adopte sa figure actuelle. Avec l'incendie du palais des Tuileries lors des événements de la Commune en 1871 et sa totale disparition en 1882, l'espace est alors réaménagé en jardins du Carrousel en 1889. C'est la naissance de la perspective singulière qui passe aujourd'hui par la pyramide de Pei, se poursuit par l'Arc de Triomphe et se termine à l'horizon dans les tours de la Défense. Statut social A 444 ans, le jardin des Tuileries est riche de souvenirs. Les vicissitudes de l'histoire et les grands événements populaires ont laissé leurs empreintes au coeur des allées et des bosquets : destruction du Palais au temps de la Commune, guerres successives – le jardin devint potager pendant la Seconde Guerre mondiale -, mais aussi ascension des premiers ballons à hydrogène en 1783, premier salon de l'automobile en 1898 ou encore épreuve d'épées aux Jeux olympiques de 1900. Au fil du temps, le jardin des Tuileries s'est ainsi porté garant de tout un héritage, faisant de son écrin de verdure un théâtre de joie, de folie, de misère ou d'honneur, comme cette escale du cercueil de Jean-Jacques Rousseau, recouvert d'un drap parsemé d'étoiles, qui flotta sur les eaux du bassin rond avant son entrée au Panthéon. Modifiant leur rôle au gré des époques, mais tout en conservant leur esthétisme, les Tuileries se sont tour à tour parées d'une renommée de jardin royal, puis de promenade pour aristocrates et public mondain, avant de devenir un havre de verdure ouvert à tous. De l'architecture végétalePremier jardin "à la française" dans la capitale, les Tuileries rompent avec l'austérité, le manque de symétrie et d'ouverture de leurs aïeux médiévaux. La Renaissance italienne est passée par là, apportant son renouvellement des sensibilités artistiques. La peinture, la littérature, l'architecture, mais également les conceptions végétales s'ouvrent vers une nouvelle appréhension, un nouvel idéal d'esthétisme, une finesse propre au style artistique transalpin. "Il est à souhaiter que les jardins soient regardés de haut en bas, soit depuis des bâtiments, soit depuis des terrasses rehaussées à l'entour des parterres", conseillait vivement Olivier de Serres dans 'Théâtre d'architecture ou Mesnage des champs' en 1600. C'est là une des exigences incontournables du jardin classique. Parallèles à l'allée centrale, les deux terrasses structurent le jardin, le délimitent et l'isolent de la ville : au nord, le long de l'avenue de Rivoli, elles remplacent depuis 1801 l'ancien manège royal. L'oeil du promeneur domine l'ordre établi des bosquets, des jeux d'eaux et du bruissement des feuilles. Figure emblématique du jardin classique, André Le Nôtre s'est appliqué à structurer le jardin royal, le parant d'une architecture digne d'un palais. En effet, les jardiniers se plaisaient à mélanger les intentions, utilisant pour les boutures et autres plates-bandes végétales, des termes plus propres aux habitats : ''salles'', ''chambres'' se mêlent habilement aux ''miroirs'' des bassins. L'esthétique et le symbolique s'incarnent alors dans l'orme et le buis, disciplinés sous la serpe du jardinier qui taille et corrige les exaltations naturelles de la nature sous son ordonnée symétrie. La nature sauvage est dressée par la main du jardinier, le créé a pris le pas sur l'inné. Musée à ciel ouvertOutre le foisonnement arboricole, le romantisme des pièces d'eaux et l'héritage historique des lieux, le jardin recèle de trésors. Les premières sculptures à orner ses verdures proviennent du parc royal de Marly et sont apportées par Louis XV. Il s'agit des deux statues équestres d'Antoine Coysevox, placées à l'entrée ouest du jardin, 'Renommée' au nord et 'Mercure' au sud. Le concept est lancé. Le Directoire y dépose des copies antiques, la IIIe République érige un monument à Gambetta, etc. Les personnages mythologiques envahissent le parc, comme ce 'Minotaure succombant à Thésée' d'Etienne Jules Ramey. Véritable annexe du Louvre, le jardin se fait musée, accueillant en son sein verdoyant des oeuvres de Rodin, Carpeaux, Max Ernst, Giacometti, Dubuffet ou encore Henry Moore. Dernière arrivée dans le jardin, ''maman'' de Louise Bourgeois, cette araignée haute de plusieurs mètres, faisant écho à la rétrospective donnée à l'artiste au musée du centre Pompidou. L'écrin de verdure sublime les marbres et leur offre un théâtre moins conventionnel que les habituelles salles de musées. Depuis un banc, il est possible de contempler ces figures, emplies d'histoire et de symbolisme. Une approche de l'art plus naturelle, qui déleste les oeuvres de leurs austères demeures. Si la flore du jardin des Tuileries est variée, sa faune n'en n'est pas moins éclectique. Dès 10h00, on se promène entre dandys nostalgiques en mal de verdure, joggers s'étirant devant 'La Grande Musicienne', enfants sages poussant leur petit bateau sur les bassins ou nuées de touristes aux doigts compulsifs sur la gâchette de leur Nikon. Au milieu de ces âmes humaines, pigeons et canards se laissent bercer par les eaux, insensibles au bruit alentour. En levant les yeux, assis sous le "Grand Couvert" à l'une des buvettes, la parfaite perspective s'impose. Comme l'idée implacable que nous passons, telles des ombres dans ce jardin qui survivra bien après notre balade terrestre. LIEN Et puisqu'on parle -entre autre- de André Le Nôtre, j'ai pensé à cette lecture sublime que j'ai eu avec ce livre: Erik Orsenna, Portrait d'un homme heureux : André Le Nôtre, 1613-1700 | |
| | | soliman Envolée postale
Messages : 124 Inscription le : 17/02/2008 Age : 56
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Mer 30 Juil 2008 - 23:29 | |
| Joli coin. Ca doit sentir aussi bon que chezles parfumés! merçi. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Mer 30 Juil 2008 - 23:44 | |
| - soliman a écrit:
- Joli coin. Ca doit sentir aussi bon que chezles parfumés!
merçi. volontiers.. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Mer 20 Aoû 2008 - 23:44 | |
| Albergo del Purgatorio (Palazzo Marigliano), Naples Après la lecture du livre La Porte des Enfers de Laurent Gaudé, le prochain voyage ne pouvait être que Naples. Et qu’est ce que je dois lire chez Nathalie de Saint Phalle – c’est la ville qui est effectivement réputé pour héberger une des portes pour l’Enfer - Citation :
- Une fois achevé le travail qui m’y avait amenée, je décidai de rester à Naples et d’y ouvrir un « purgatoire » près d’une ancienne porte des enfers.
[…] Le « Purgatoire » serait donc une sorte de cercle ouvert à chacun de ses membres, tous ceux qu’il aurait rencontrés lors de perpétuels voyages. Parmi les deux cents et quelques membres « fondateurs », John Giorno, Bernard Heidsieck, Harry Mathews, Jean-Jacques Lebel, Julien Blaine et bien d’autres. Le résultat es tout sauf neutre. Et à chaucn des hôtes de passage de le peupler ou non de fantômes personnels. Peu d’entre nous méritant d’aller directement passer l’éternité en enfer ou au paradis, un séjour plus ou moins bref au purgatoire est une sorte de passage obligea, une loi très commune. En outre, et c’est plutôt rassurant, on n’en ressort que vers le haut, jamais vers le bas. Y pénétrer c’est donc échapper à l’enfer, en espérant le paradis des jours meilleurs. Un programme plein d’espoir. Et donc le livre qui ‘va avec’ ce voyage… mais là il n’y a pas d’auberge du purgatoire – on passe en direct en enfer j'en parle ICI | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Sam 23 Aoû 2008 - 20:32 | |
| Après ma lecture de Bernardo Carvalho ( ICI), c’était plutôt sûr que lors d’un prochain voyage, je voudrais visiter le Brésil… Rio de Janeiro Hôtel Copacabana (détruit et reconstruit) - Citation :
- Stefan Zweig aborde pour la première fois dans la aie de rio le 21 août 1936… « L’entrée dans la baie est une splendeur, au-delà de toute espérance, si haut celle-ci fût-elle placée. […] J’occupe une suite de quatre pièces au somptueux Copacabana Hôtel, juste sur la mer, on va à l’eau directement en caleçon de bain, et la vue est telle qu’on n’a aucune envie d’aller se coucher… » écrit-il à Friderike, lui annonçant aussi qu’il se rendra le lendemain dans « son » auto et avec « son » chauffeur à Petropolis..
Le 25, il lui adresse une lettre par Condor, Zeppelin, le courrier aérien de la Lufthansa.. « Le Brésil est un pays incroyable, je hurlerais comme un chien à la chaîne de devoir le quitter.. » Le 26, il ajoute que le Brésil « est tout simplement le plus ensorcelant qui existe sur terre. Une chose est sûre, c’est que je ne viens pas ici pour la dernière foi. Un pays fait pour moi : un café sublime (5 groschen la tasse), les cigares les plus savoureux, les femmes les plus fascinantes, le paysage le plus splendide. » Il reviendra en effet, en septembre 1941…… Stefan Zweig a aussi son fil ICI | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Dim 14 Sep 2008 - 20:03 | |
| Palace Hotel (Bussaco, Portugal) - Citation :
- …Valery Larbaud parcourt à son tour les terrasses, les galeries et les escaliers décorés d’azulejos, les salons surchargés et maniérés de Manuel II, roi renversé. Pénétré par l’étrangeté de l’hôtel neuschwanteinesque, il commence à y écrire un texte qu’il achèvera à Rapallo : « Deux cents chambres, deux cents salles de bains » … « Le tintement du cristal et l’argenterie éteint au fond du couloir, il retrouvait sa solitude. La chambre s’étendait sous la lumière des bouquets de lampes fixement reflétés dans les hauts miroirs : chambre trop éveillée et comme dilatée par la lumière qui la remplissait et la parcourait toute, mêlée aux feuillages d’or des cadres, aux incrustations de cuivre des meubles, aux moulures du plafond et des portes incendiées d’or. Et dans le silence artificiel, maintenu à grands frais de tentures, de cristal épais, de tapis superposés et de portières, pénétrait malgré tout le frisson de la ville. » L’hôtel n’est plus seulement le lieu de l’écriture ou de l’action du livre, il en est l’objet.
Fil de Valery Larbaud est ICI | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Mar 16 Sep 2008 - 16:53 | |
| Ayant choisi le mot AZUR pour le fil de Coline avec l’ABC des Parfumés.. j’avais envie de faire un petit voyage sur la côte qui porte si joliment ce nom et avec la pub d’enfer qu’Aériale nous fait – ma destination ne pouvait être que Niceet en plus un de nos auteurs du mois a vécu à Nice pendant quelques années Hôtel Négresco, Nice - Citation :
- Le Négresco n’est pas un palace de plus, étendu sur le ravage d’une baie en Méditerranée, c’est un château royal, un gigantesque musée dont les salons en enfilades et cabinets secrets, cabinets d’amateurs, ne sont accessibles qu’à quelques-uns. Historique, classé, monumental et étincelant de blancheur, follement maniéré, plus « ritz » que tous les Ritz réels et inventés, c’est le royaume de tous les règnes confondus et de la fantaisie dans la démesure, dans l’amalgame fabuleux de sa « collectionnite » aiguë… de tapis précieux, e tapisseries savantes, d’armes et de costumes anciens, de lustres miroitants, de portes sculptées, de cheminées seigneuriales, de boiseries ouvrées, de mobiliers marquetées, de tableaux et de sculptures de toutes époques.. selon l’étage. Ainsi l’hôte fortuné choisira-t-il sa chambre selon ses désirs : art contemporain au 2e étage, Louis XV au 3e, à la Lubitsch pour caprices hollywoodiens dont auront profité Hemingway, Montherlant, Cocteau, Malraux, Camus, Bazin, Pearl S. Buck, Simenon, Sagan, et Le Clézio, en voisin. Un d’entre eux peut avoir fait appeler Romain Gary.. qui se souvenait du marchand d’armes « Sir Basil Zaharoff, le plus grand marchand de morts des temps modernes, à qui je portais jadis son petit déjeuner au Négresco, à Nice où j’étais garçon d’étage en 1936 »…
Le fil de Romain Gary - ICI
Dernière édition par kenavo le Lun 6 Oct 2008 - 17:00, édité 1 fois | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Lun 6 Oct 2008 - 11:45 | |
| - kenavo a écrit:
- et avec la pub d’enfer qu’Aériale nous fait – ma destination ne pouvait être que Nice
Merci Kena C'est toujours un grand plaisir pour moi de redécouvrir ma ville par ces petites anecdotes! Et le Négresco fera partie du programme que je vous concoste pour le printemps prochain Aujourd'hui petit tour virtuel à Mexico, au Palais National, plaza de la Constitution... Kenavo nous parlait du couple diabolique Diego et Frida sur un autre fil ici<A class=postlink href="https://parfumdelivres.niceboard.com/sur-la-litterature-en-general-et-le-cafe-litteraire-f21/quand-limaginaire-rencontre-la-realite-t2018-30.htm?highlight=quand+l+imaginaire+rencontre+le+virtuel"> ... Voici ce palais où l'on peut voir les fresques murales de Diego Rivera qui content l’histoire du Mexique. Une oeuvre gigantesque que l'artiste mettra 6 années à accomplir -entre 1929 et 1935 exactement- Je n'ai pris qu'une partie ...désolée Pour compenser quelques photos qui nous plongent dans l'univers coloré et si typique du Mexique, pays qui personnellement, me fait obligatoirement penser à Frida pas le courage d'ouvrir un fil spécial Mexique | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Voyages Virtuels Lun 6 Oct 2008 - 12:23 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Voyages Virtuels | |
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| | | | Voyages Virtuels | |
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