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| Festival de cinéma de La Rochelle | |
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Auteur | Message |
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Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Ven 6 Juil 2012 - 8:26 | |
| Liens de sang est en effet un film impressionnant dans son ampleur et ses excès assumés, bien que presque étouffant dans sa dimension tragique. Pas convaincu non plus par Aujourd'hui, rempli d'intentions avec un travail sonore intéressant mais cela ne suffit pas à construire un propos qui tient sur la durée. Je suis légèrement moins enthousiaste que traversay sur Unfair World, sans doute moins sensible à l'univers de Kaurismäki qui est une constante référence. Le film est tout de même convaincant dans son ambiance douce-amère.
Pour ma part, je quitte La Rochelle ce jour et le Festival est passé bien vite...permettant aux vacances de débuter idéalement. Un petit bilan ce soir !
Dernière édition par Avadoro le Ven 6 Juil 2012 - 23:01, édité 1 fois | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Ven 6 Juil 2012 - 10:53 | |
| Sacrément frustrant tout ça...
sUrtout lorsqu'on lit qu'un superbe film ne sortira peut-être jamais en France (Liens de sang) mais qu'on va nous offrir un navet d'ennui en plein hiver (Aujourd'hui)... Pfffrte. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Ven 6 Juil 2012 - 11:11 | |
| Ouias, c'est vrai, c'est les films que Traversay et Avadoro n'aiment pas qu'on verra sans problèmes, et les autres c'est au mieux dans deux ans, voire jamais. Ils ne seraient pas subventionnés par le festival pour faire venir les gens ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Ven 6 Juil 2012 - 14:29 | |
| En tous cas, ça me donne l'idée d'envoyer le lien de Parfum à la directrice du festival ! | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Ven 6 Juil 2012 - 19:01 | |
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| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Ven 6 Juil 2012 - 19:40 | |
| - Arabella a écrit:
- Ouias, c'est vrai, c'est les films que Traversay et Avadoro n'aiment pas qu'on verra sans problèmes, et les autres c'est au mieux dans deux ans, voire jamais.
Oui, c'est décevant!... Bon retour Avadoro!...Quant à toi, Traversay, bonne fin de festival! Et merci à vous deux de nous avoir fait vivre en direct vos journées de cinéphiles! | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Ven 6 Juil 2012 - 20:00 | |
| - traversay a écrit:
- En tous cas, ça me donne l'idée d'envoyer le lien de Parfum à la directrice du festival !
Le mieux ce serait une petite semaine dans une salle parisienne, du best of de la Rochelle d'après Avadoro et Traversay. Il y aurait un public captif. | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Ven 6 Juil 2012 - 23:30 | |
| Bien rentré de La Rochelle....revu ce matin La grande évasion de Raoul Walsh, pas un de ses sommets mais cela reste formidable d'efficacité, avec une mémorable interprétation de Bogart et Ida Lupino. Enfin, Les habitants d'Alex Van Warmerdam, prochaine ressortie d'un film néerlandais de 1992. Une comédie noire loufoque mais extrêmement cohérente, exercice de style séduisant même si très caricatural. C'est donc le clap de fin au terme d'une très belle semaine ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Ven 6 Juil 2012 - 23:33 | |
| Et tu as raté une deuxième merveille portugaise. Tabou de Miguel Gomes ! Bon séjour breton, Avadoro, heureux d'avoir accompli ce bout de chemin cinématographique avec toi.
Dernière édition par traversay le Sam 7 Juil 2012 - 0:59, édité 1 fois | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Sam 7 Juil 2012 - 0:16 | |
| - traversay a écrit:
- Et tu as raté une deuxième merveille portugaise. Tabou de Miguel Gomes !
Celui-là je l'attends +++ | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Sam 7 Juil 2012 - 0:51 | |
| Les tribulations d'un cinéphile à La RochelleScènes 22 à 24 : Tout roule chez Raoul Un dernier mystère est levé : la serveuse blonde du bar de La Coursive se prénomme Marie. Résumon l'affaire : la grande brune jolie et la petite blonde euh, jolie, s'appellent toutes les deux Marie. Pleines de grâce, cela va sans dire. Un rayon de soleil pour le premier café du matin avant d'entamer les hostilités. J'ai un peu snobé la rétrospective Walsh, depuis le début du festival, pour la raison que j'ai tout vu dans le passé. Cependant, sur grand écran, c'est tout de même autre chose. Vérification ce matin avec La grande évasion (High Sierra, 1941), film noir que Walsh remaka en western 8 ans plus tard (La fille du désert). C'est un film important pour le réalisateur qui le fit quitter les séries B et entrer dans le panthéon des grands cinéastes. Et c'est aussi le premier rôle important de Bogart qui sourit souvent dans le film, ce qui n'est pas si courant. Et puis, il y a Ida Lupino, sublime dans la fragilité. Comme une Ida du bonheur possible. La grande évasion est menée de main de maître dans les grands espaces de la Californie, sans laisser une minute de répit. Pas le plus grand des Walsh ? Et alors ? Tout roule chez Raoul et bien des films contemporains semblent des omnibus à côté de ce TGV. Dans la série "film latino-américain languissant", un nouvel échantillon se présente avec le mexicain (même si le réalisateur est espagnol) Ici et là-bas. Le quotidien d'un père de famille revenu des Etats-Unis et qui devra y repartir pour nourrir sa petite famille. Un film qui se concentre sur des détails et de simples gestes. Trop peu pour créer une empathie durable. Décevant. Sortie non encore programmée. Et voici le deuxième choc portugais de la semaine. Après Liens de sang et dans un genre très différent, Tabou séduit à son tour. Comme Joao Canijo, Miguel Gomes prend son temps (2 h 00) pour installer ses splendides images en noir et blanc et nous balader un temps dans le Portugal contemporain. Avant la grande bascule dans le Mozambique colonial, le film devenant muet, mais sonore, avec une voix off qui complète et contredit parfois ce qui est montré à l'écran. Une grande histoire d'amour prend alors vie sous nos yeux, lyrique, poétique et d'un romanesque fou. A sa manière, Miguel Gomes réinvente les codes de la narration au cinéma, dans un style fiévreux et doux à la fois, chargé de romantisme, de mélancolie, d'humour et de musicalité. A un moment, j'ai regardé ma montre et cru qu'il restait encore une heure de film. Le générique de fin est apparu 5 minutes plus tard. A ne pas manquer à sa sortie, le 5 décembre. Je le reverrai, alors, sans l'ombre d'un doute pour apprécier toute sa richesse. Demain : Bosnie, Algérie et le nouveau Gondry. Plus deux documentaires moyens-métrages consacrés à Walsh et Lubitsch. J'ai bien peur de négliger ces chères Marie. A suivre, au fil(m) de l'eau. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Sam 7 Juil 2012 - 7:51 | |
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| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Sam 7 Juil 2012 - 10:10 | |
| - Arabella a écrit:
- traversay a écrit:
- En tous cas, ça me donne l'idée d'envoyer le lien de Parfum à la directrice du festival !
Le mieux ce serait une petite semaine dans une salle parisienne, du best of de la Rochelle d'après Avadoro et Traversay. Il y aurait un public captif. Ça c'est une superbe idée ! - traversay a écrit:
- Et tu as raté une deuxième merveille portugaise. Tabou de Miguel Gomes !
Bon séjour breton, Avadoro, heureux d'avoir accompli ce bout de chemin cinématographique avec toi. Je l'ai raté aussi au festival de Paris. Snif. | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Sam 7 Juil 2012 - 12:14 | |
| J'attends donc le Gomes avec impatience. Un petit bilan des films vus (avants-premières et rétrospectives, hors révisions) 1. Larmes de joie (Monicelli) 2. Historias (Murat) 3. The Strawberry Blonde (Walsh) 4. A perdre la raison (Lafosse) 5. Liens de sang (Canijo) | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Festival de cinéma de La Rochelle Dim 8 Juil 2012 - 1:33 | |
| Les tribulations d'un cinéphile à La RochelleScènes 25 à 28 : Bosnie, Algérie, Bronxie Comme un parfum de fin annoncée, pour cet avant-dernier jour. Quelques averses et, au milieu, un soleil de plomb. Les affiches des Francofolies fleurissent un peu partout. Thiéfaine, Paradis, Arthur H., etc, vont bientôt prendre La Rochelle d'assaut. Le temps n'est pas aux regrets, il faut tirer du festival l'ultime jus. Et ça commence bien avec le deuxième film de la réalisatrice bosnienne de Premières neiges, Aida Begic. Djeca, enfants de Sarajevo, est un superbe portrait de femme, âpre et sans concession. Filmé à l'épaule, la plupart du temps, pour épouser le rythme de ce petit soldat meurtri, qui marche sans cesse, et se bat pour garder un peu de dignité dans la Bosnie nouvelle livrée aux trafics en tous genres et à l'arrogance des nantis. Elle, orpheline de guerre, doit lutter contre ses démons et ceux de son jeune frère tenté par la délinquance. La guerre n'est jamais loin des sensations de l'héroïne, le bruit de l'aspirateur évoque les sirènes d'alerte, les voitures sur un pont, les canonnades, les pétards de Noël, les rafales de Kalachnikov. Elle porte un foulard, non par conviction, mais par protection. Elle est une héroïne du quotidien et Aida Begic rend hommage, à travers elle, à toutes les femmes de Bosnie qui ont connu l'horreur, cassées de l'intérieur, mais décidées à continuer leur route, coûte que coûte. Sortie : le 20 mars 2013. Pour changer, après un déjeuner au soleil, un documentaire à la médiathèque. André S. Labarthe est l'auteur de la célèbre série Cinéastes de notre temps. Il vient présenter celui qu'il a tourné en 1966 dans le ranch de Raoul Walsh. Intéressant, mais cela ne vaut pas un film de ... Walsh, du coup, je zappe le doc consacré à Lubitsch pour recharger les batteries. Cinéaste inégal, Merzak Allouache avait depuis longtemps l'envie de tourner un film qui témoignerait de l'histoire violente et récente de l'Algérie, pour les nouvelles générations, qui ont déjà oublié cette période dite de la "concorde nationale". Le repenti est l'histoire d'un maquisard islamiste qui vient se rendre aux autorités, lesquelles lui laissent la liberté en échange d'une collaboration active. Seulement, cet ancien rebelle a aussi un plan pour améliorer l'ordinaire, même s'il risque sa peau à tout moment. Le film se dévoile peu à peu, avec un lourd secret qui implique un pharmacien et sa femme, ils sont séparés, dont la fille a été enlevée quelques années par les combattants de l'Islam. Au coeur des massacres qui ont ensanglanté l'Algérie, Allouache tricote une histoire trop lourde pour lui. Il ne parvient pas à rendre la tension palpable et joue trop la carte du suspense. Reste une belle interprétation féminine (d'Adila Bendimerad, qui a présenté le film) et un final d'une violence extrême, qui laisse pantois. Sortie : premier trimestre 2013. Michel Gondry n'en est pas à une expérimentation près. The We and the I part d'un concept amusant. Il se déroule quasiment intégralement dans un bus qui ramène des lycéens du Bronx chez eux, après la dernière journée de classe. Inutile de dire que c'est bavard, cahoteux, à travers des conversations de cul, des petites humiliations et des tranches de rigolade. Gondry insère des vidéos, des textos et des scènes fantasmées dans un bric à brac dont la logorrhée s'avère lassante. On a l'impression d'assister à une version cinéma d'un long morceau de hip hop avec ses changements de rhytme, ses trouvailles visuelles et ses contre-champs des immeubles du Bronx. Foncièrement, c'est un nouvel exercice de style du cinéaste, que certains devraient trouver formidable. Pas moi, vu qu'il n'en reste quasiment rien, une fois le film terminé. Sortie : le 12 septembre. Demain : dernier jour avec Sandrine Bonnaire, Rufus Norris et Matteo Garrone. Et, pour la route, un muet de Benjamin Christensen. A suivre, au fil(m) de l'eau. | |
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