Petites mésaventures de voyage

tom léo a écrit:

Cri d`alarme de la plage: On voit des jeunes aupres de notre ami et on craignait une attaque. Et voila: des bruits, des cris! On sort le plus vite qu`on pouvait, mais courir dans l`eau - il faut le faire! Quand on sortait, les jeunes s`etaient eloignes deja. On demandait le Pere s`ils etaient menacants ou ce qu`ils voulaient. Non, non, ils n`etaient pas menacants, ils voulaient juste prevenir qu`ici la baignade est deconseillee a cause... des crocodiles!

Excellent !
La morale, c'est que ce que l'on croit être une menace peut parfois nous sauver la vie...

excellent tom leo !

Merci Tom Léo pour ces anecdotes quasiment en direct de Corée.

Terrible Tom léo! Cela me rappelle les histoires du Kola tueur de Kenneth Cook ...

Petite anecdote sans importance :

Hiver 94, je débarque à l'aéroport de Stockholm et hèle un taxi. Un grand jeune homme noir me prend à bord et, naturellement, la conversation s'engage en anglais. Arrivé devant mon hôtel, il me demande d'où je suis originaire. Quand je lui dis "France", un grand sourire illumine son visage et il me répond qu'il vient du Congo. Nous avons poursuivi la conversation devant un verre d'Aquavit.....

Ce genre de truc nous est arrivé assez souvent
(Ca peut marcher qu'avec des non-anglo-saxons d'origine forcément. Et pendant tout ce temps on se dit 'qu'est-ce qu'on comprend bien, c'est fou'... )

Je vois que l'Aquavit est universel par contre!

Il ya aussi " le voyage à l´envers".
Vivant dans une ville extrêmement touristique, je suis souvent abordée par des "perdus" dans les ruelles de la vieille ville qui me demandent comment retrouver leur chemin, aller vers la cathédrale ou quelque synagoque ou musée.
S´ils sont français, si je les trouve avec le lexique français-espagnol ( phrases toutes faites) en main et ouvert et que je sens que ça fait 10 mn qu´ils cherchent comment poser leur question et l´articuler en espagnol, je réponds en espagnol ( lentement).
Je ne voudrais surtout pas leur ôter ce plaisir de faire leurs essais dans une langue pratiquement inconnue, quand on est à l´étranger. Ça fait aussi partie du voyage, non?

swallow a écrit:

Il ya aussi " le voyage à l´envers".
Vivant dans une ville extrêmement touristique, je suis souvent abordée par des "perdus" ...

Je ne voudrais surtout pas leur ôter ce plaisir de faire leurs essais dans une langue pratiquement inconnue, quand on est à l´étranger. Ça fait aussi partie du voyage, non?

C`est admirable de ta part!

Moi de meme, en France, je vis a un lieu avec beaucoup de passages d`etrangers. Mais contrairement a toi, je me fais un malin plaisir de trouver le plus vite possible pat l`accent la langue d`origine pour eventuellement repondre alors...

Pour certains gens en passage, meme sans dictionnaire dans la main, j`arrive a deviner apres deux, trois mots leur pays d`origine... Alors quand j`arrive a repondre dans leur langue ou que je leur souhaite au moins le bienvenue (Bonjour!), il y a souvent un tel effet de surprise et de joie (de peine epargnee?). Ce sont aussi des bons moments...

Voyage en moto de la France vers l`Allemagne, 1981 (?):

C`est sur un coup de foudre qu`avec deux amis on etait parti presque sans preparation un week-end en moto vers notre ville jumelee, Valenciennes. Pour le chemin de retour, on a fait achat de conserves de Ravioli, disposant d`un rechaud.

Quelque part en Belgique on se decide pour la pause, entrant en rase campagne sur un petit chemin: on met en marche le rechaud,on y dispose une premiere conserve de Ravioli. Cela chauffe, et nous, refroidi par le voyage, on se frotte les mains en attendant le repas. Puis on se dit l`un a l`autre: voila. ouvre la boite! Mais evidemment on avait oublie un ouvre-boite! Quoi faire? Je me suis mis avec les deux boites tiedes sur le moto, derriere mon ami, les tenant comme un balancier dans les mains gauche et droite. On est parti, cherchant un village. Arrivant quelque part, on a du presenter un drole d`impression... cheveux longues, motards, deux boites de Raviolis dans la main. On sonnait chez quelqu`un et on avait bien vu qu`il y avait quelqu`un derriere la fenetre, mais on ouvrait pas. Deuxieme maison, meme chose. Mais puis, une bonne femme a pris pitie de nous, on expliquait notre probleme, et elle nous a ouvert les boites!
Retournant vers notre ami, attendant sur le chemin de terre, je balancais les deux pots de Ravioli en arriere sur le moto. Bon, la fete pouvait commencer! On rechauffait de nouveau les boites et puis venait la question: Mais comment manger des Raviolis? Bien sur, on n`avait pas de cuillieres! Alors, on sortait des boites d`outils des tourne-vis et des cles et on essayait de manger les Raviolis comme cela. Je ne peux pas vous decrire le champ de bataille qu`on a laisse derriere nous sur cette petite route asphaltisee...

On se pliait en quatre de rire....

Le voyage d'aériale dans l'aseptisée Singapour me fait penser à une petite anecdote. C'était en août 96, sur le Bund à Shanghaï, face à l'océan (un endroit où figurait dans le passé l'inscription : interdit aux chiens et aux chinois !). Je venais de jeter négligemment ma cigarette dans l'eau quand je vois deux jeunes filles accortes, coiffées d'une casquette Marlboro, m'aborder. Elles venaient juste m'infliger une amende pour avoir jeté mon mégot ! Sponsorisées par une marque de cigarettes, j'ai pas compris mais j'ai payé !

Le comble!
Parait qu'il faut même se parquer à l'extérieur pour fumer à Singapour...Dans un enclos grillagé pourquoi pas?

Et si tu trouves cet endroit trop ... rigide... pourquoi t'y vas ?


ça soulève une question : ça cautionne pas un peu leur fonctionnement que d'aller dans un pays où les lois nous semblent trop autoritaires?

J'ai une amie qui y a vécu 4 ans pour suivre ton père qui devait bosser là bas...
ca ne m'a pas du tout donné envie, mais alors pas du tout...

En ce moment, j'en ai une autre qui hésite à suivre son copain à Abou Dabi... même combat...

J'aime la flexibilité !

Queenie a écrit:

Et si tu trouves cet endroit trop ... rigide... pourquoi t'y vas ?


ça soulève une question : ça cautionne pas un peu leur fonctionnement que d'aller dans un pays où les lois nous semblent trop autoritaires?

Oui, on ne va pas débattre de ça maintenant, on prend l'avion dans 3 heures et je n'ai pas fini les valises.
Mais, et d'un, on a pris les billets en cliquant sur Lufthansa.com. Des prix coups de balai. Vu qu' on aime s'évader (c'est quasi un besoin dans notre cas actuellement, et c'est mieux que de s'adonner à la boisson ou se shooter à autre chose) on a dit banco et voilà.
Comme l'a dit quelqu'un ici, le voyage commence dans notre pensée, bien avant. Peu importe la destination.

Ensuite il est toujours bon de connaître de nouvelles mentalités, pays, us et coutumes. Je ne suis jamais contre.

Alors cautionner ou pas, ç'est un autre problème et même si j'exècre ces principes anti-libéraux, je vois plutôt cela comme une étude du comportement humain. Se fermer est contre mes principes.

Ceci dit je n'imaginais pas (avant de prendre les billets) que leurs lois étaient si débiles. Mais tu sais, ça peut venir très vite. En France, je ne trouve pas que l'on soit très libéraux et pourtant on y vit...



Voilà. Ma justification te convient t'elle Queenie?