Nicolas Winding Refn

Moi j'adore tout ce qui est glauque, sombre, dérangeant, un peu barge.

Kierkegaard a écrit:

Moi j'adore tout ce qui est glauque, sombre, dérangeant, un peu barge.

Pour s'y retrouver avec cette trilogie, c'est bien le moindre
Je suis plus nuancée que toi : j'éprouve une sorte d'attraction et de répulsion à la fois pour ce genre de films, pas évident, je dois... comment dire... prendre sur moi et dépasser mes appréhensions. Cela me demande un effort, ça ne va pas de soi et j'en ressors souvent avec un avis mitigé même s'il y a toujours de bonnes choses à prendre. Pour Pusher, c'est le final qui est vraiment intense et marquant. Le film en vaut la peine ne fusse que pour cette dernière séquence. Coup de chapeau à l'acteur Kim Bodnia

et par rapport à une tambouille comme Dobermann ça se situerai comment ?

animal a écrit:

et par rapport à une tambouille comme Dobermann ça se situerai comment ?

Moins violent, et dialogues moins familiers.

animal a écrit:

et par rapport à une tambouille comme Dobermann ça se situerai comment ?

Aucune idée, Dobermann est typiquement le genre de film pour lequel je n'arrive pas à dépasser mes appréhensions. Ce qu'en dit Kierkegaard me conforte dans l'idée que j'ai bien fait.
Tiens, j'ai pensé à toi ce midi Animal : j'ai lu un article intéressant dans Les cahiers de Cinéma n°678 : Que cache la pseudo-virtuosité de Millenium, Drive et La Taupe ? Les experts (de la poudre aux yeux) par Stéphane Delorme. Tu devrais pouvoir t'y retrouver

oui mais je n'en ai vu qu'un seul dans tout ça !

et les cahiers qui tirent sur des films faits pour ratisser large c'est normal non (bien que ce ne soit qu'une très vague impression pour les deux derniers) ?

animal a écrit:

oui mais je n'en ai vu qu'un seul dans tout ça !

Moi également, et je suis assez d'accord avec eux concernant Millenium qui ne m'avait pas plus convaincue que cela.

animal a écrit:

et les cahiers qui tirent sur des films faits pour ratisser large c'est normal non (bien que ce ne soit qu'une très vague impression pour les deux derniers) ?

Bien évidemment mais cela m'a fait sourire d'y trouver quelques échos à tes posts précédents à propos de Drive (que je n'ai toujours pas vu)

et par curiosité, certains des films que j'ai du cité à ce sujet comme Thief tu as vu ?

animal a écrit:

et par curiosité, certains des films que j'ai du cité à ce sujet comme Thief tu as vu ?

Je suis allée relire ton post et je n' ai vu ni Thief de Michael Mann ni les autres films que tu cites

nous en reparlerons peut-être une prochaine fois.

Bien volontiers

Je me suis laissée aller à visionner Drive et c'est bien passé, sans plus. Vite oublié.
Mais quelque temps auparavant, curieuse de la présentation de Marko, j'ai flashé sur Le Guerrier Silencieux et ce fut une belle découverte. Très esthétique. C'est le genre de film qui porte une signature et dont on peut se souvenir. C'est ce Nicolas Winding Refn-là que je retiens.
Je devrais peut-être récidiver avec Un lac?

Un Lac est un film assez expérimental de Philippe Grandrieux. C'est très différent mais il y a quelques traits communs dans l'utilisation du paysage et la recherche d'une certaine transe.

J'ai regardé les 3 récemment. Je ne les ai pas enchaînés comme Kierk, je n'aurais pas pu. car comme le dit Senti, c'est vraiment dur à regarder, brutal à l’extrême, et assez bancal comme films.
De grosses maladresses de réalisation, de couleurs, d'images, qui font qu'on se détache un peu du fond tant la forme ne tient pas très bien en place.
Le côté bricolage, voir docu-fiction, faut être vraiment très doué pour le maîtriser, et quand ce n'est pas le cas, le faux ressurgit avec grossièreté.
Et le rythme passe d'une vraie nervosité, à une tension agrippante, pour passer par des phases un peu mollassonnes.
Effet accentué avec quelques ratés de scénario un peut trop vu et revu.

Mais on sent que c'est plein de potentiel, et des moments sont brutalement saisissants.
Les acteurs sont parfaits, d'une sécheresse bestiale et fragile.

Curieusement, ça fait un petit moment que je les ai vus et j'en garde peu de souvenirs, mais ils sont forts : des gueules surtout, des lieux enfumés et sombres, des scènes terrifiantes (l'une entre le personnage principal et son père... !).

Après une heure de Pusher je trouve ça tout aussi bidon et pas terrible que les autres films vus. déjà un film de poseur avec rien dedans. la vf n'aide certainement pas mais non. la succession de scénettes déconne ou violence c'est juste pas possible (avec séquence émotion aussi, quand même).


- couille
- trop lol

(ça sera du pure masochisme si j'en vois un autre).