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| Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mar 4 Mai 2010 - 18:18 | |
| - kenavo a écrit:
en lisant sa biographie (condensée sur wiki), j'étais étonnée de voir à combien de guerres il a participé en tant que journaliste..
Oui, c'est étonnant! Pas surprenant donc par contre que la guerre, l'angoisse du combat, l'attente... soient évoquées de façon si réaliste dans The red badge/la conquête. C'est un de ces livres comme Les croix de bois ou A l'ouest rien de nouveau qui sentent vraiment le vécu. - Citation :
- un choix assez exceptionnel - mais peut être aussi une réaction envers sa jeunesse protégée et heureuse
ou peut être seulement le souhait de fuir cet endroit protégé.. ou de pouvoir simplement voyager.. Tout à fait, c'est probable. En plus il souligne souvent qu'il est l'élément "bohème" de sa famille. |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mar 4 Mai 2010 - 18:23 | |
| - Nezumi a écrit:
- Pas surprenant donc par contre que la guerre, l'angoisse du combat, l'attente... soient évoquées de façon si réaliste dans The red badge/la conquête. C'est un de ces livres comme Les croix de bois ou A l'ouest rien de nouveau qui sentent vraiment le vécu.
un sujet qui ne me tente pas trop.. mais je pense qu'après cette approche très personnelle vers ce personnage.. je serais partante pour tenter de lire un de ses livres | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mer 5 Mai 2010 - 14:45 | |
| Chapitre 5 Le "Maître" Henry James fait son entrée, il vient rendre visite au couple mais plus précisément à Stephen, dont Cora suspecte qu'il est amoureux. La scène est racontée du point de vue de Cora - qu'il méprise - et c'est un portrait peu flatteur qui est fait du "grand homme". Affecté, doté d'un physique "d'eunuque sournois" et de tics étranges, fasciné par le "raffinement des aristocrates anglais" il est décrit comme un personnage grotesque et plutôt snob ne vivant que pour son art, que la mention du réel déconcerte complètement et de façon presque comique. Malgré sa renommée, aux yeux de Cora il ne fait pas le poids face à " Stevie, le grand prosateur américain" et " sa belle prose claire". Ces pages montrent une femme totalement éprise, aussi conquise par le talent littéraire de son mari que par sa séduction physique. Chapitre 6 Stephen emmène Elliott, qui souffre de la syphilis, chez un des rares médecins acceptant de soigner ce type de malades. A nouveau, cette démarche s'explique à la fois par son attitude protectrice envers l'adolescent et parce qu'il y voit matière à écrire. J'avais envie de publier un article sur la visite d'une prostituée à un médecin mais, même si je transformais Elliott en femme, je savais que mon rédacteur en chef n'accepterait jamais un tel texte, et que d'ailleurs cela lui était impossible.
Au passage, il donne un exemple de ce qu'il appelle sa prose "impressionniste", qui décrit de manière naturaliste des scènes de la vie quotidienne par le prisme des sensations, sons, effets de lumière... Elliott emmène Stephen à la découverte du monde des bas-fonds et ils se rendent dans un bar fréquenté par des travestis/prostitués. Le romancier fait la connaissance de créatures extravagantes et hystériques, dotées de pseudonymes aristocratiques ronflants et tenant des discours absurdes. Selon lui, c'est une scène digne d' Alice au pays des merveilles, avec la Reine blanche et le chapelier fou. C'est drôle car en lisant cette scène je me disais que ça me rappelait quelque chose, et hop Edmund White éclaircit cela quelques pages plus loin. Mais pour aussi "dénaturées" et décevantes (selon Crane) qu'elles soient, ces prostituées jouent le rôle de mères et soeurs pour Elliott, ses modèles et points de repère dans la grande ville. A la toute fin du chapitre et au sortir du bar, les deux hommes aperçoivent un personnage à l'apparence respectable et à l'expression désespérée, décrit avec simplicité par Elliott comme " l'homme qui est amoureux de [lui]". |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mer 5 Mai 2010 - 14:55 | |
| t'imagines - je m'ai connecté ce matin à la maison pour SEULEMENT faire un petit message sur ma lecture des chapitres 5 et 6.. 4 heures après j'avais fait 20 messages ici et là, envoyé des mp.. et puis il m'a fallu venir travailler.. bon.. là je DEVRAIS travailler pour finir avant d'aller en vacances.. je reviens...... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mer 5 Mai 2010 - 18:03 | |
| Ah ben j'espère bien! |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mer 5 Mai 2010 - 18:05 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mer 5 Mai 2010 - 19:02 | |
| Il se peut quand même que j’ai quelques informations concernant Red Badge of Courage / La Charge victorieuse. C’est un film de John Huston de 1951 avec Audie Murphey que j’aimais bien en tant qu’acteur dans le temps Mais j’ai trouvé cette information seulement en faisant d’autres recherches, donc, aucun souvenir de ma part si j’ai vu ce film où pas - Nezumi a écrit:
- Chapitre 5
Ces pages montrent une femme totalement éprise, aussi conquise par le talent littéraire de son mari que par sa séduction physique. Oui, grande visite de Henry James et Cora n’est vraiment pas très gentille envers lui, bien qu’elle se défend probablement aussi – James ne s’est apparemment pas retenu de faire des commentaires méchants envers Cora auprès des connaissances communs. Moi je suis curieuse de découvrir la nouvelle dont on parle dans ce chapitre. The Great Condition.. je vais essayer de la retrouver dans un recueil avec des nouvelles de lui. - Nezumi a écrit:
Chapitre 6
A nouveau, cette démarche s'explique à la fois par son attitude protectrice envers l'adolescent et parce qu'il y voit matière à écrire. Oui.. en quelque sorte on le trouve bien gentil de vouloir s’occuper du jeune garçon.. mais comme tu le dis, il "l'utilise" Surtout que je trouve drôle qu’ils sortent de la consultation et constatent que le médecin ne leur a rien dit de nouveau, ne peut pas prescrire un médicament.. et ils s’amusent du fait que Elliot soit syphilitique et Stephen phtisique. Humour macabre? - Nezumi a écrit:
- C'est drôle car en lisant cette scène je me disais que ça me rappelait quelque chose, et hop Edmund White éclaircit cela quelques pages plus loin.
Tu sais à quoi j’ai pensé lors de la rencontre avec les « mères et sœurs » d’Elliott ? To Wong Foo Thanks for everything Julie NewmarMais quand Edmund White parle de Alice au pays des merveilles, c’est naturellement tout à fait ça.. et c’est une très belle image. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mer 5 Mai 2010 - 19:17 | |
| - kenavo a écrit:
Moi je suis curieuse de découvrir la nouvelle dont on parle dans ce chapitre. The Great Condition.. je vais essayer de la retrouver dans un recueil avec des nouvelles de lui.
Oh oui, ce serait intéressant! A moins que comme Le garçon fardé de Crane, ce soit un vrai-faux texte que White s'est amusé à inventer ? En tout cas c'est bien vache et tordu de la part de James d'avoir ressorti cette vieille nouvelle pour faire comprendre à Crane qu'il n'a rien à faire avec Cora. - kenavo a écrit:
Humour macabre?
Oui, et il n'y a bien qu'eux que ça fasse rire. - kenavo a écrit:
Tu sais à quoi j’ai pensé lors de la rencontre avec les « mères et sœurs » d’Elliott ?
To Wong Foo Thanks for everything Julie Newmar
Je ne connais pas (et je ne suis pas sûre d'avoir envie de découvrir... ). C'est une sorte de Priscilla folle du désert ? En tout cas c'est bizarre car Crane dit que ces "femmes" sont sûrement issues de milieux très populaires et en même temps elles utilisent un langage très précieux ("hiérophantes" ?). |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mer 5 Mai 2010 - 19:39 | |
| - Nezumi a écrit:
- A moins que comme Le garçon fardé de Crane, ce soit un vrai-faux texte que White s'est amusé à inventer ?
Non, pas d'arnaque, elle existe: ici - Nezumi a écrit:
- Je ne connais pas (et je ne suis pas sûre d'avoir envie de découvrir...). C'est une sorte de Priscilla folle du désert ?
je ne connais pas Priscilla folle du désert , mais To Wong Foo.. est un film qu'on peut au moins voir une fois dans la vie.. Patrick Swayze et Wesley Snipes pendant un film entier qu'en habits de femmes.. et c'est hilarant, drôle et .. un conte qui se déroule dans la pampa quelque part en Amérique où ces "Drag Queens" vont changer la vie dans un petit patelin.. - Nezumi a écrit:
- En tout cas c'est bizarre car Crane dit que ces "femmes" sont sûrement issues de milieux très populaires et en même temps elles utilisent un langage très précieux ("hiérophantes" ?).
ah oui.. leurs comparaisons sont à regarder de plus près.. tout un 'code' là-dedans.. et merci, j'ai appris un nouveau mot français: hiérophantesmême si je ne suis pas sûre que je vais l'utiliser souvent.. contrairement à croquignolet
Dernière édition par kenavo le Mer 5 Mai 2010 - 19:51, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mer 5 Mai 2010 - 19:47 | |
| - kenavo a écrit:
Non, pas d'arnaque, elle existe: ici Super!!! Merci! - kenavo a écrit:
- un conte qui se déroule dans la pampa quelque part en Amérique où ces "Drag Queens" vont changer la vie dans un petit patelin..
Priscilla c'est grosso modo la même chose, un groupe de drag-queens qui sillonne l'outback australien dans un bus, "Priscilla". - kenavo a écrit:
- ah oui.. leurs comparaisons sont à regarder de plus près.. tout un 'code' là-dedans..
Oui, un code tout à fait, fait d'allusions crues et de termes plus relevés . C'est un petit monde avec son argot. |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Mer 5 Mai 2010 - 19:55 | |
| - Nezumi a écrit:
- Priscilla c'est grosso modo la même chose, un groupe de drag-queens qui sillonne l'outback australien dans un bus, "Priscilla".
oui.. cela ressemble bien à cela alors si on l'a vu une fois, pas besoin encore une fois, même en changeant de pays - Nezumi a écrit:
- C'est un petit monde avec son argot.
oui.. un petit monde.. qui semble bien grand pour Elliott.. et qui risque de prendre pour une première fois un autre angle quand Stephen fait sa remarque concernant "elles ne sont pas si intéressantes" et Elliott est tout étonné.. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Jeu 6 Mai 2010 - 18:53 | |
| Chapitre 7 C'est un autre écrivain célèbre que l'on rencontre ici, Joseph Conrad, venu comme Henry James visiter son ami Stephen alité. On peut s'amuser à comparer sa photo avec le portrait d'un homme rigide et tourmenté qui en est fait, peu amène, mais qui donne vie à ce "monstre sacré" littéraire: Conrad était d'aussi petite taille que Stevie, mais il débordait d'énergie. Ses yeux, des pointes d'épingle, annonçaient un caractère difficile, sa bouche fermée, linéaire, exprimait la souffrance.[...]Il a le teint blafard et les rides de son visage attestent d'interminables quarts sur le pont du vaisseau...de l'art." " Des yeux d'aigle qui ne révélaient rien, ne concédaient rien."
Après son départ, Cora et Stephen échangent à son sujet des anecdotes pittoresques participant à sa légende d'écrivain/marin au long cours polyglotte. Un jour il m'a raconté, dit Cora, qu'il avait appris l'anglais en lisant la Bible. Il n'était pas croyant, mais il acceptait volontiers les bibles que lui offraient les différentes sociétés religieuses qui se consacrent au bien-être spirituel des marins en mer. Conrad appréciait le fin papier japon des bibles parce qu'il n'y avait pas mieux pour rouler une cigarette - mais il lisait toujours la page avant de la fumer." Stevie glousse sans bruit. "Je ne crois pas à cette histoire. C'est un peu gros. Conrad étudie systématiquement les langues. A cinq ans il savait déjà le français. Il est vrai qu'il a d'étranges lacunes en anglais.[...]".
Un autre élément crucial de ce chapitre est que Stephen commence à dicter à Cora Le garçon maquillé. Ce roman inachevé sur un jeune prostitué, dont on a appris dès le début qu'il avait été brûlé. Ces premières pages racontent l'arrivée à New-York du garçon, comment il devient vendeur de journaux, il commence à se prostituer et travaille pour un gang de pick-pockets. C'est à ce moment là qu'il fait la rencontre de Théodore Koch, l'"homme marié" qui tombe instantanément fou amoureux de lui. Je pensais jusque là que ce roman racontait vraiment l'histoire d'Elliott, mais les circonstances de la rencontre avec Koch, calquées sur celles d'avec Crane (il l'emmène dans le même restaurant) montrent que Le garçon maquillé mêle faits réels et fiction. On en a confirmation au chapitre suivant (Elliott n'a jamais été pick-pocket). Par ailleurs la phrase de la fin du chapitre " Ce livre existe pour moitié sur le papier, et pour le reste il est inscrit sur la tabula rasa de son esprit" laisse penser que le roman dicté à Cora pourrait même être une réécriture du roman original disparu. Crane sait que la fin est proche, qu'il va " écrire pour un seul lecteur, [lui-même]", que le sujet de ce texte interdit toute publication. Alors il peut se laisser aller à plus de liberté, reproduire le langage cru des gamins des rues sans souci de censure, intégrer à cette histoire fantasmes et souvenirs. |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Jeu 6 Mai 2010 - 21:00 | |
| - Nezumi a écrit:
- Conrad appréciait le fin papier japon des bibles parce qu'il n'y avait pas mieux pour rouler une cigarette - mais il lisait toujours la page avant de la fumer."
oui.. je voulais aussi citer ce pasage et suis contente que je ne dois pas faire une traduction Sinon cette visite est en effet intéressant.. pour moi aussi surtout sur le point de vue de l'influence de Crane sur Conrad. Tu l'as dit au début de la lecture, que c'était étonnant que Crane dans son temps était si connu et qu'on le connait à peine encore aujoud'hui.. tandis que -presque- tous les autres personnages qu'on rencontre sont encore aujourd'hui très lus Youth et Lord Jim de Conrad seraient marqués par l'influence de Crane. - Nezumi a écrit:
- Par ailleurs la phrase de la fin du chapitre "Ce livre existe pour moitié sur le papier, et pour le reste il est inscrit sur la tabula rasa de son esprit" laisse penser que le roman dicté à Cora pourrait même être une réécriture du roman original disparu. Crane sait que la fin est proche, qu'il va "écrire pour un seul lecteur, [lui-même]", que le sujet de ce texte interdit toute publication. Alors il peut se laisser aller à plus de liberté, reproduire le langage cru des gamins des rues sans souci de censure, intégrer à cette histoire fantasmes et souvenirs.
j'aime ce 'roman dans le roman' et cette phrase que tu cite. En voyant apparaître le nom de Oscar Wilde, je voulais rechercher si on trouverait quelque chose sur les deux sur le net - et je suis tombée sur un commentaire du livre d'Edmund White qui parle de la posteface .... qui va révéler quelque chose sur ce roman vrai/faux... j'ai vite quitté cette page, cela m'énerve si on me raconte dans un commentaire sur un livre ce que je vais trouver dans la POSTface, c'est la raison pourquoi elle est à trouver par là, pas pour qu'un journaliste trop empressé me révèle tout avant.. je vais aller continuer ma lecture | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Jeu 6 Mai 2010 - 21:36 | |
| - kenavo a écrit:
pour moi aussi surtout sur le point de vue de l'influence de Crane sur Conrad. ... Youth et Lord Jim de Conrad seraient marqués par l'influence de Crane.
C'est vrai, tu fais très bien de le remarquer d'ailleurs. C'est troublant de voir que Crane est maintenant dans l'ombre d'un monument tel que Conrad. Mais je pense que c'est souvent le cas, derrière les écrivains célèbres il y a des "inspirateurs" tombés aux oubliettes, eux. Je connais assez mal Conrad et son écriture puisque je n'ai lu que Typhon et il y a bien longtemps de ça. Je comprends ton énervement à propos de la postface. J'avoue que je l'ai brièvement feuilletée mais sans avoir le temps de lire un spoiler. Juste vu que le "vrai" Elliott ressemblait à un ange du peintre préraphaélite Rossetti. Comme j'aime bien me représenter les personnages, on peut imaginer que le "garçon maquillé" avait ce genre de beauté androgyne: Venus Verticordia, (1863-1868) Dante Gabriel Rossetti |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Lecture en commun - Edmund White : Hôtel de Dream Ven 7 Mai 2010 - 9:00 | |
| - Nezumi a écrit:
- Mais je pense que c'est souvent le cas, derrière les écrivains célèbres il y a des "inspirateurs" tombés aux oubliettes, eux.
oui, je suis aussi certaine.. et d'ailleurs je me suis demandée hier si je n'allait pas retrouver le nom de Stephen Crane dans tous les livres que j'ai autour de moi.. il ne figure pas dans les +/- 10 livres sur des "livres qu'il faut absolument lire", pas non plus dans d'autres livres de références littéraires.. mais.. MAIS.. je l'ai retrouvé - malheureusement pas traduit: Rainer Schmitz, Was geschah mit Schillers Schädelune sorte de "dictionnaire" avec des curiosités, informations, dates, listes,.... sur tout genre d'auteur.. et voilà qu'on retrouve Stephen Crane 6 fois - il est parmi ceux qui sont considérés comme "alcoolique" - il se trouve dans la liste des porteurs d'une barbe lèvre supérieur - il est dans la liste de ceux qui sont décédés (trop) jeune - il y a eu quatre différents titres en allemand pour son livre The Red Badge of Courage - une anecdote d'un de ses amis raconte que Stephen Crane commençait à écrire qu'après minuit et un matin il est venu lui rendre visite, le retrouvant avec une serviette blanche autour de la tête, Stephen: "une serviette mouillée refroidit la machine" - son premier roman, Maggie, une fille des rues, Crane l'a fait imprimé à ses propres coûts, première édition de 1.100 exemplaires, sous pseudonyme, et à part quelques uns, ils les a tous brûlés dans son appartement (1893) voilà.. il n'est pas tout à fait inconnu - Nezumi a écrit:
- Je connais assez mal Conrad et son écriture puisque je n'ai lu que Typhon et il y a bien longtemps de ça.
depuis la re-découverte de Conrad (lecture imposée à l'école me l'avait rendu pas trop sympa), j'ai fait quelques lectures.. il me faut encore découvrir Stephen Crane - Nezumi a écrit:
- Juste vu que le "vrai" Elliott ressemblait à un ange du peintre préraphaélite Rossetti. Comme j'aime bien me représenter les personnages, on peut imaginer que le "garçon maquillé" avait ce genre de beauté androgyne:[...]
Venus Verticordia, (1863-1868) Dante Gabriel Rossetti ah oui.. j'adore aussi me faire une image.. et merci pour cette image, c'est vrai qu'elle donne une jolie idée sur Elliott.. | |
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