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| Apichatpong Weerasethakul | |
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Auteur | Message |
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Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Ven 26 Oct 2012 - 19:50 | |
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Dernière édition par Marko le Dim 28 Oct 2012 - 0:06, édité 4 fois | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Ven 26 Oct 2012 - 23:10 | |
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| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Dim 28 Oct 2012 - 0:17 | |
| - coline a écrit:
- Apichatpong Weerasethakul est venu jusqu'à toi!...
Et ce d'autant plus que le responsable de la boutique du Tri Postal vendait par miracle un tirage original de la photographie de mon avatar en grand format et que cet "homme électrique" est désormais ma première photo d'art encadrée sur un mur de mon salon Ce responsable est d'ailleurs un passionné d'art contemporain oriental (et thaïlandais en particulier) et il m'a fait découvrir quelques artistes épatants dont certains seront bientôt exposés. Je suis heureux que cette première acquisition soit d'Apichatpong Weerasethakul. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il va nous faire découvrir dans les années à venir... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Lun 10 Déc 2012 - 20:48 | |
| Mekong Hotel sur Arte ce soir à 23h55 - Citation :
- Mekong Hotel se veut la peinture d'un hôtel situé en bordure de la rivière Mekong, dans le nord-est de la Thaïlande. Le cours d'eau marque la frontière entre la Thaïlande et le Laos. Dans les chambres et sur les terrasses, Apichatpong et son équipe s'affairent au tournage d'Ecstasy Garden, un film écrit par le cinéaste plusieurs années auparavant. Le film, qui se déroule à travers divers royaumes, entre réalité et fiction, présente les liens qui unissent une mère - semblable à un vampire - et sa fille, et deux jeunes amants et la rivière. Mekong Hotel, qui a été tourné lors des inondations qui ont touché la Thaïlande, inclut une dimension politique, une notion de démolition ainsi que la vision d'un futur à la dérive.
Interview d'Apichatpong Weerasethakul à propos de Mekong Hotel - Citation :
- Comment l'idée de MEKONG HOTEL vous est-elle venue ?
Mon actrice, Jenjira, est originaire de la ville de Nong Khai. Elle avait dû rentrer chez elle et passer ces dernières années à la maison pour se remettre d'un accident de moto au cours duquel elle s'était blessé l'une des deux jambes. Je lui rendais visite de temps en temps, dans sa maison située non loin de la rivière Mekong. Parfois l'endroit était très inondé et parfois complètement sec. La rivière est vivante, elle communique. J'ai commencé à faire des photos et des vidéos de cet endroit bordé par la rivière. Lors de mes visites, j'ai séjourné dans différents hôtels. C'est alors que je me suis mis à imaginer un film qui porterait sur cette maison, tantôt lieu temporaire tantôt zone de confort qui nous offrait un abri : une peinture qui s'accompagnerait de la musique produite par la rivière.
Parlez-nous de la musique présente tout au long du film de manière assez particulière. C'est inhabituel dans vos films. Qui est le guitariste ?
Je voulais m'essayer à quelque chose de nouveau. J'ai imaginé une musique qui coulerait à la manière de l'eau. Elle est éternelle et se transforme constamment, avec d'infimes variations. Le guitariste est un vieil ami du lycée que j'avais perdu de vue et que j'ai rencontré il y a peu. J'ai appris qu'il enseignait la guitare classique et qu'il se produisait parfois dans des bars. Nous avions beaucoup de choses à rattraper. Les inclure dans le film, lui et sa création, c'est comme recréer le dialogue avec un vieil ami ; un vieil ami avec lequel j'ai partagé tant de choses, lorsque nous étions tous les deux plus jeunes, dans le nord-est du pays.
Pouvez-vous nous parler de l'endroit ?
La rivière Mekong, dans le nord-est de la Thaïlande (où vous avez tourné Primitive et Uncle Boonmee) fait office de frontière entre la Thaïlande et le Laos. Dans votre dernière réalisation, la référence à la relation entre Thaïlandais et Laotiens était déjà présente, puisque l'aide-soignant de Uncle Boonmee venait du Laos. L'endroit où nous avons tourné Mekong Hotel se situe dans une ville frontalière entre la Thaïlande et le Laos. Les deux pays ont connu de grands changements dans les années 60 et 70 avec l'arrivée du communisme. Les gens avaient l'habitude de se rendre facilement d'un pays à l'autre, mais après la guerre civile qui s'est déroulée au Laos, celui-ci est devenu un pays mystérieux, à moitié isolé. La rivière Mekong n'est plus un pont mais une barrière. Les préjugés sur les Laotiens se sont faits de plus en plus fréquents dans le centre de la Thaïlande et dans les médias. Je suppose que le phénomène est dû à l'isolement du pays et à la poussée du nationalisme en Thaïlande.
Concernant Ecstasy Garden et les scènes tournées au Mekong Hotel, s'agit-il d'un projet abandonné ?
Il fait partie de mes projets chers et impossibles. Je l'ai écrit en 2002. De temps en temps, Namphon, la fille de Jenjira originaire de Bangkok, rend visite à sa mère. La vision des deux femmes ensemble m'a fait pensé à l'histoire que j'avais écrite intitulée Ecstasy Garden. Elle présente la relation entre une mère et sa fille à travers plusieurs siècles. La mère est une espèce de vampire venue d'une autre planète, qui vit dans le nord-est de la Thaïlande. Dans le récit, la fille était amoureuse d'un jeune homme dont la famille était à la tête d'une plantation de bananes. Elle n'avait pas perçu que sa mère était un fantôme. Ce fantôme était comme un vampire : il mangeait de la viande crue, aussi bien animale qu'humaine. Elle finit par tuer et manger sa propre fille au moment où celle-ci vit les plus belles heures de sa romance. Plus tard, l'esprit extra-terrestre de la mère est conservé sous l'eau dans un pot en argile. Pendant ce temps-là, la fille continue de suivre l'homme qu'elle aime dans ses diverses réincarnations, et à travers de multiples pays. La mère et sa fille communiquent toutes les deux par télépathie.
Ecstasy Garden et son histoire de fantôme semblent tout droit relever de la tradition du film d'horreur et des récits fantasmagoriques du cinéma thaïlandais. Qu'est-ce qu'un Pob ghost ?
Un Pob ghost est une sorte de fantôme très connu dans le nord-est. Lorsqu'un homme ou une femme est infecté ou possédé par l'esprit du Pob, il devient avide de viande crue et de sang. Il erre dans le village la nuit tombée pour se nourrir des élevages voisins. J'ai grandi avec cette croyance et on me disait que cette histoire et cette personne s'appelaient les Pobs. Il y a une série de films sur les Pob Ghost qui a popularisé les Pobs. Ces Pobs seraient d'ailleurs incarnés par des femmes d'âge moyen. Le dernier volet, qui est sorti l'an dernier, raconte l'histoire d'une Pob entraînée par son médecin à devenir végétarienne.
Le synopsis de MEKONG HOTEL indique que l'œuvre se déploie à travers différents royaumes et selon divers degrés de réalité, ce qui est tout à fait caractéristique de la plupart de vos films. Mais vous évoquez également une alternance permanente entre faits et fiction.
Je pense que par le terme “faits”, j'entends celui de “réalité”. Mais dans les films, la réalité n'existe pas. Il s'agit juste de tenter de capturer des moments et de les reconstruire ensuite, afin de stimuler la vision et la compréhension du spectateur. Ce film prend en compte ces multiples couches et degrés de distorsion. Je pense donc qu'il peut être catégorisé comme “documentaire “ dans le sens classique du terme. C'est une fiction qui se veut contemplative.
Votre projet Primitive, qui fut également tourné dans le nord-est de la Thaïlande, évoquait les problèmes d'ordre politique qui concernaient les provinces de Nabua et Isan. C'est également le cas avec Mekong Hotel, notamment lors des discussions qui ont lieu dans le film, et lorsque Jenjira fait part de ses souvenirs.
L'histoire de Jenjira m'est étrangère. Je la vois toujours avec son kit à crochet. C'est difficile de l'imaginer tenant un M-16, prête à tuer. Lorsque je travaillais sur le projet Primitive et que j'écoutais ce genre d'histoires, je ressentais le besoin d'être plus familier avec la Thaïlande. Le système éducatif du pays tendait parfois vers le lavage de cerveau, c'est d'ailleurs encore le cas maintenant. Le film consiste donc en une forme de rééducation. De cette manière, on comprend que les gens se battent et se font tuer en pleine rue, tout cela ne semble plus si lointain. On sent que le pays s'effondre, mais on ne peut pas pour autant le quitter, car on y a trop de souvenirs et on y est quand même heureux.
Les conversations dans le film sont souvent liées au fait que le tournage fut effectué lors des inondations en Thaïlande.
Oui. Nous appelions chez nous et regardions les infos lorsqu'on n'était pas en train de tourner. On en est venus très naturellement à parler de l'eau. J'étais un peu ennuyé de voir que le gouvernement essayait à tout prix de sauver Bangkok, donnant toute la priorité à la ville, alors que ses habitants avaient tout le temps et les ressources nécessaires pour assurer leur propre sécurité. Les petites villes proches du Mekong devaient faire face à différentes inondations de manière périodique. Ils obtenaient moins d'aide et ne s'en plaignaient même pas. Et bien sûr, le Xayaburi, ce barrage hydroélectrique au Laos, est alarmant. Ces politiques ne relèvent que de la cupidité. Construire des barrages est simple et cela génère facilement de l'argent. Nous ignorons complètement les autres options telles que les énergies alternatives. Nous sommes habitués à l'exclusivité du béton.
MEKONG HOTEL constitue-t-il la première partie d'un Projet Mekong de plus grande envergure qui inclurait le long-métrage ?
J'espère bien, et j'espère aussi qu'il ne fera pas partie de ces projets impossibles à réaliser car hors de prix ! On peut jouer la carte de la sobriété en tournant dans un seul hôtel. C'est tellement pratique d'avoir un lit sur le plateau.
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| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | HamsterKiller Main aguerrie
Messages : 544 Inscription le : 25/10/2013 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Ven 13 Déc 2013 - 11:49 | |
| - darkanny a écrit:
- Bon alors Marko , c'est raté , entendons nous ce n'est pas le film qui est raté loin de là , mais c'est ma vision du film.
Encore une fois (d'ailleurs le // avec Lynch est très vite fait) , il me faudra plusieurs séances , car mon esprit vagabondait trop et quand il fallait se laisser aller je cherchais à comprendre et quand il était conseillé d'avoir un minimum d'attention , je rêvassais ou étais préoccupée par ma journée de demain.
BREF , si vous voulez vous imprégner de ce film , allez-y l'esprit totalement libre et disponible (est-ce possible?) , sinon , vous passez à côté comme moi.
Mais j'y retournerai (j'ai bien vu 3 fois Tropical malady) , et je suis sûre que ma vision sera bien meilleure.
ps : à aucun moment , ce film ne m'a donné envie de dormir ni ne m'a semblé ennuyeux. Pour les deux films de ce ce cinéaste que j'ai vue (Oncle bonnme et tropical maladie) j'étais je crois dans le bon état d'esprit. Et je pense que j'était dans le bon état d'esprit car j'ai vu ces deux films en plein été, au mois d'aout, Une de ces nuits ou on laisse la fenetre ouverte, une fois le soleil couché, parceque la chaleur qui rayonne des murs, et la transpiration qui colle vos habit à la peau, vous étouffe. Cette langueur propre à l'été torride est propice a ce cinéma je trouve. J'adore toute ces scènes que j'observais, en manque de fraicheur, ou des personnage sont assis par deux, et discute a l'orée d'une nature que l'on découvrira sauvage et mystérieuse dans la deuxième partie du film. La lourdeur de la chaleur moïte de sueur permet au temps de s'étirer et au corps de se poser pour apprécier ces scènes au rythme lent. Pour tropical Malady, la vision occidentale moderne du rapport amoureux homosexuel a plutot tendance a m'ennerver, voir me déranger dans certain aspect. Ici, il n'y a qu'un sentiment amoureux. Je ne sais même pas si lors de mon visionnage du film, (étouffé par la chaleur torride de l'été) j'ai pensé 'concrétement' au fait que c'était deux hommes qui s'aimaient.
Dernière édition par HamsterKiller le Ven 13 Déc 2013 - 14:14, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Ven 13 Déc 2013 - 12:43 | |
| Ah, mais alors Hamsterkiller, nous allons nous rejoindre sur un film très lent ! J'ai vu Mekong Hotel, et sans être transportée, j'avais bien aimé. Avec également une prédilection pour les scènes de discussion au bord de fleuve, où les petites choses essentielles de la vie se jouent, l'air de rien, dans la chaleur languide de l'été. L'atmosphère était presque palpable... |
| | | HamsterKiller Main aguerrie
Messages : 544 Inscription le : 25/10/2013 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Jeu 9 Jan 2014 - 1:44 | |
| Quelque temps après voir vu la scène de l'aspirateur chez Marko, j'emprunte le film "syndromes and a century' à la médiathèque.
J'ai beaucoup aimé. Comme dans tropical malady, le film est découpé en deux partie équivalente en durée. Mais ici la deuxième partie apparait en miroir de la première, mais un miroir déformant. Il y a autant de similitudes que de différences. Par le cadre déjà (hôpital de ville et de campagne) que par la façon dont les thèmes sont abordés. Le thème de l'amour, du féminin et du masculin, celui des 'autres vies', antérieures ou ultérieures. Le cercle est une image 'mentale' récurrente dans le film (le questionnaire psychologique d'embauche des deux médecins ouvrant les deux parties du film, l’éclipse, et l'aspirateur de poussière). Il y a aussi peut être la notion de construction, car dans une salle du deuxième hôpital, on fait des travaux (d'où l'aspirateur a poussière), et l'une des femmes de la seconde partie est sur le point de partir dans une ville en construction où tout est moderne (cela la ravie). Une autre chose se reflète encore a l'intérieur même de ces deux partie, c'est la modernité en contraste a une forme de passé (les moines venant se faire osculter proposent a leur tour aux medecins des remèdes de plantes, tout comme les cadres différents des deux parties : campagne/ville).
ça a l'air d'un bric-a-brac car c'est difficile a décrire, mais tout cela donne une certaine force tranquille au film. On voit des choses assez anodines, des gens qui se rencontrent, qui échangent, qui se confient. Ils se ressemblent, se font echos dans ces deux parties, mais sont aussi différents, comme les réincarnations dans un même temps des personnages, le tout décrit dans ce temps propre à ce réalisateur. Et puis viens cette image, ce plan sur l'aspirateur, et qui par le cadrage en gros plan sur l'embouchure du tuyaux le montre comme un cercle noir en suspension dans l'air aspiré, fait immédiatement pensé a cette éclipse totale de soleil, et aussi aux cercles présents dans les têtes des médecins choisissant la forme lors du questionnaire d'embauche. Difficile alors de ne pas tenter de chercher ce qui relie les contrastes du film (si ce n'est cette sensation du vide, l'aspiration à la force attractive susceptible de nous attirer entièrement vers elle). La construction, les désirs, les vies, le cadre. comment ? vers quoi ?
Ce trip métaphysique n'est pas dénué d'humour et de tendresse ce qui lui confère une certaine légèreté je trouve (contrairement a tropical malady qui m'avait parut mystérieusement sauvage et uncle bonnme plus grave): La scène du dentiste-chanteur et son moine patient(dans les deux sens du terme), les moines donnant aux medecins des remèdes, un hommes charmé qui remet en place son paquet encombrant son pantalon après avoir embrassé son amante, et surtout le dernier plan, qui suit de peu celui complétement hypnotisant de l'aspirateur, ou l'on voit une séance de gymnastique rythmique sur une une musique presque ubuesque et qui vient terminer le film. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Jeu 9 Jan 2014 - 1:52 | |
| Merci pour ton chouette commentaire. On a vu les mêmes choses. Reste l'étrangeté de ce film qui ne m'a pas encore livré tous ses mystères. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Jeu 8 Jan 2015 - 19:40 | |
| Bientôt... Love in Khon Kaen - Citation :
- Love in Khon Kaen tells of a lonesome middle-age housewife who tends a soldier with sleeping sickness and falls into an hallucination that triggers strange dreams, phantoms, and romance.
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| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Dim 17 Mai 2015 - 1:26 | |
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| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Dim 17 Mai 2015 - 10:58 | |
| Il sera peut être projeté dans le cadre de Cannes à Paris ? | |
| | | Dreep Sage de la littérature
Messages : 1435 Inscription le : 14/03/2014 Age : 32
| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul Dim 17 Mai 2015 - 11:56 | |
| Ah, Weerasethakul... je n'en ai vu qu'un pour l'instant. Blissfully Yours, pour moi, avec ce film, il surpasse déjà un bon paquet de réalisateurs contemporains, et même ceux d'avant.
Le miracle d'un film tout simple, presque con, mais c'est juste magiquement fait. | |
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| Sujet: Re: Apichatpong Weerasethakul | |
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| | | | Apichatpong Weerasethakul | |
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